Noël Le Graët veut ramener l'équipe de France pour jouer en Algérie. Aussi il ne comprend pas comment on ne puisse pas organiser un match de football entre ces deux équipes. "C'est invraisemblable qu'on ne puisse pas organiser des matches contre l'Algérie de façon régulière, connaissant nos liens historiques. C'est le seul pays au monde avec qui on ne peut pas faire ça. On joue contre le Maroc ou la Tunisie, et ça fait longtemps qu'on rencontre l'Allemagne avec beaucoup de plaisir", a-t-il confié dans un entretien accordé dimanche au quotidien sportif français L'Équipe.

Si le triste souvenir du match du 6 octobre 2001 où des supporters des Verts ont envahi le stade a marqué durablement les esprits, le président de la Fédération française de football sait pertinemment que le football est aussi une affaire politique pour le pouvoir algérien. Noël Le Graët n'est pas un naïf, il a compris que le football est une affaire politique, notamment quand il s'agit de l'équipe de France. "Il faut l'accord de l'État algérien", a-t-il ajouté. Il est vrai qu'avec les attaques nauséabondes d'Amar Saadani qui confond armée française, événements de Ghardaïa et le général Toufik, il y a fort à faire pour pacifier les relations entre les deux pays.

Et pour corser le tout, Mohamed Raouraoua, le patron de la FAF, évoque curieusement des problèmes de sécurité en réponse à la demande de la FFF. Un argument qui ne convaint personne en réalité.

Même si chaque équipe a son agenda et ses échéances internationales, pourquoi donc la FAF ne répond pas favorablement à la proposition de la FFF ? Que craint-elle à organiser un match de football avec l'équipe de France à Alger ?

Yacine K.