Le projet de la révision de la constitution transmis au parlement

Ould Khelifa, président de l'APN
Ould Khelifa, président de l'APN

Le projet de révision de la constitution serait déjà chez Ould Khelifa et Bensalah.

Le texte d’amendement de la loi fondamentale aurait été remis depuis au moins une dizaine de jours. La mouture finale reposerait, selon des indiscrétions, dans le coffre fort du président de l’APN. Cette dernière ne contiendrait pas un grand changement. Si les grandes lignes de ce projet demeurent un mystère, celle-ci n’introduise pas de changement fondamentaux au texte initial, ce qui justifierait le recours à la voie parlementaire, nous assure-t-on. C’est d’ailleurs de la même façon que la révision de la constitution a été opérée en 2008.

Le même scenario risque de se reproduire écartant de fait l’option référendaire selon l’article 176 de la Constitution qui stipule que "lorsque de l'avis motivé du Conseil Constitutionnel, un projet de révision constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l'homme et du citoyen, ni n'affecte d'aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le Président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum populaire si elle a obtenu les trois-quarts (3/4) des voix des membres des deux chambres du Parlement."

Le conclave des parlementaires sera donc présidé par Abdelkader Bensalah qui réunira les deux chambres durant trois jours à la mi-avril. Cela doit se passer au palais des Nations où seront présentés les rapports préliminaire et final. L’ordonnance de révision sera votée la même journée à main levée sans débat. C’est donc le branle-bas de combat au sein des institutions de l’Etat d’ou le report sine die d’une réunion du gouvernement qui était prévue avant hier, jeudi. Rien ne laisse craindre une quelconque défection au sein des parlementaires de la majorité qui pourraient être "récompensés" par une refonte du statut du député. Pour rappel, ces derniers avaient, en 2012, demandé une révision de leurs indemnités. Une requête qui a été rejetée en 2013, par le président de la république. Ces indemnités, évaluées entre 60.000 et 100.000 dinars, devraient "compenser" entre autres, les frais d’hébergement, de documentation et de responsabilité.

Azzedine Belferag

Plus d'articles de : Politique

Commentaires (2) | Réagir ?

avatar
sarah sadim

Toute constitution à travers le monde, en qualité de Loi Mére constituant un état est l'oeuvre exclusive du Constituant:Le Peuple de cet état.

Le parlement, le président de la république et toutes les autres institutions n'existent que par la constitution qui définit et délimite les préoragatives institutionnelles spécifiques.

Mais avec un authentique fils de tayaba de hammam authentique à Oujda, il ne peut y avoir que la batardise spécifique à Abdelaziz Bouteflika.

Et aprés qu'il fasse passer ses caprices maladifs, soyez certain qu'au bout du rouleau abdelaziz Bouteflika sera aussi la victime d'autres caprices et de bien d'autres:Qui vont l'éliminer sans aucun doute, il aura le sort de ses prédecesseurs en algérie, ce qui inquiéte c'est que son nom commence par "Bou" comme Boudiaf l'assassiné, alors le sort semble tiré.

Solution impérieuse l'élimination de Bouteflika et de son clan devient de plus en plus l'ordre du jour à court terme, attendre que ce nain paranoiaque le pouvoir c'est attendre l'inversion des poles de la planéte, il persistera jusqu'à sa mort, alors en quoi cela deviendra t il choquant?

En aucune maniére, entre la mort de l'Algérie et sa disparition le choix est vite fait, présume t il de ses forces et de son insolence sans bornes, croit il que son clan est assez fort, ou comme un malade mental attend il une émanation du ciel faisant de lui de meniére perpétuelle:"L'enfant gaté nait une cuillerée d'or à la bouche"... ? Le sevrage devra se faire et le retrait urgent de sa cuillerée d'or est déjà là, et, nul ne sait à quel moment de surprise générale l'annonce aura lieu.

Chiche que ton clan, ton armée, ta police tes services de la présidence te protége, chiche mille fois, car dans la situation misérable d'un président cloué sur sa chaise, la délivrance est un salut national, et, il se fera avec aussi le lourd prix que payeront les autres.

avatar
moh arwal

l'algerie otage de 4 vieillards invalides