Ce droit de rêver…

Ce droit de rêver…

Ce qui m’insupporte en nos contrées d’Algérie, c’est cette espèce d’individus nombreux qui n’ont pas intégré les droits de l’homme pour tous.

La jalousie les étouffe lorsqu’ils nous voient respirer sereins bien dans nos peaux même en manquant de tout. Ne sommes nous pas aussi des êtres humains ? Ils se croient être les seuls à avoir droit aux droits et que leur argents ou relations leur ouvriront toujours toutes les portes. Ce genre d’énergumènes appartient à toutes les classes sociales. Sur ce point essentiel, mes déceptions se sont accentuées au fil des années depuis mon retour d’exil, l’égoïsme malgré les sois-t-disant belles intentions, qui caractérise beaucoup de mes concitoyens indifférents au sort des autres, m’est resté extrêmement difficile à avaler.

Fallait-il ces décennies de violence pour enfin amener chacun à la considération de l’autre et à l’acceptation que tous nous avons droit d’avoir des droits ? Ce n’est pas vraiment encore au top aujourd’hui…sinon le népotisme n’existerait pas autant. Il y a quelques heures j’avais affirmé à un instituteur «que j’ai toujours les souvenirs de mes relations vivaces outre mer, sur le vieux continent, et comment combien d’entre eux me considéraient leur égal en droits, ceci se remarquant chez la plupart de ceux que j’avais approché et côtoyé même s’il est vrai que la plupart sont issus de milieux nantis»

A mon retour d’exil et avant l’avènement d’internet et mes rencontres avec les réseaux sociaux et les différents sites activistes, je désespérais beaucoup de cette force animale primant toujours sur les règles de droit et qui me semble-t-il nous avait menés à l’irréparable…

Aujourd’hui je m’éveille pour de nouveau espérer avec ces mouvements de si jeunes revendicatifs comme ce mouvement BARAKATI que les droits de l’homme sont en train d’être cultivés au sein de la famille, de la société de l’État. L’Algérie il faut y croire fortement sera un jour si vivable. Et le bonheur d’y vivre fera venir beaucoup de nos frères et sœurs étrangers.

De Boghni, Amokrane Nourdine

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