Alger : Trois journalistes arrêtés puis relâchés

Trois journalistes Adlène Meddi, Mustafa Benfodil (El Watan) et Said Khatibi (El Khabar) ainsi que le responsable du Rassemblement action jeunesse (RAJ), Hakim Addad, ont passé la matinée dans les locaux de la police après avoir été arrêtés devant le siège de l'ENTV où ils tentaient de tenir un rassemblement.
Selon le site TSA, nos confrères ont été arrêtés alors qu’ils distribuaient un tract appelant les citoyens à œuvrer à l’ouverture de l’audiovisuel. Les trois journalistes arrêtés sont retenus au commissariat de police de l'arrondissement.
L'idée de ce rassemblement avait été lancé via les réseaux sociaux sur Internet et un dispositif sécuritaire avait été déployé dès les premières heures de la matinée aux alentours du bâtiment de la télévision. « Les deux journalistes et le responsable de RAJ ont été embarqués alors qu’ils attendaient l’arrivée des manifestants », selon ces sources.
Intervenant à la radio peu de temps auparavant, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication a exclu la perspective de l’ouverture de l’audiovisuel dans l’immédiat. « Aujourd’hui, la priorité est accordée à l’amélioration des chaînes nationales actuelles et au soutien des producteurs nationaux », a-t-il affirmé. «L’ouverture doit être le résultat d’une maturation qui tient compte de l’évolution et de la mise à niveau de l’audiovisuel algérien ainsi que du processus de numérisation », a-t-il ajouté.

L.M. (Source : TSA)

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Commentaires (12) | Réagir ?

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anzar

il faut cesser de rever, meme si le reve quelque fois redonne l'espoir, avec ses rentiers d'OUDJDA ils lacheront jamais, ils pouront jamais liberer les medias il y va de leur survie. comme si on leur demande de partager avec eux le pouvoir; la MAFIA POLITICO-FINANCIERE ALGERIENNE n'est pas dupe, ça ne date pas d'aujourd'hui elimine tout ce qui la gène sans état d"ame;elle est noble à ses traditions macabres depuis la mort d'ABBANE. Pour ces individus là il n'y a que leur propre histoire qui peut les detronner; meme avec l'argent qu'ils ont volé au peuple trahi et HUMILIE ils ne pouront jamais se proteger, c'est une question de temps. PRIONS DIEU ENSEMBLE POUR ERADIQUER LA PEGRE AMEN;

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Tinmeh

Il n'y a rien d'étonnant à cela. J'ai en mémoire l'intervention télévisée de Bouteflika, en 1972/73, invité en sa qualité de ministre à l'inauguration de l'ENA par Medeghri.

A la question d'un étudiant lui demandant quand le régime allait-il permettre la création d'une assemblée nationale pour donner aux représentants du peuple la possibilité de débattre des questions d'intérêt national, l'ancien ministre des A. E. avait dit, presque mot pour mot : "Les Algériens ne sont pas mûrs pour la démocratie et ce n'est pas demain la veille que le champ du débat public leur sera ouvert"...

Il ne s'était alors trouvé personne autour de lui, hélas, pour lui rétorquer que le mouvement de libération nationale avait pris justement naissance de l'ouverture démocratique, quoique sévèrement contrôlée, que les occupants français avaient concédée aux colonisés. Sans cela, il est absolument certain qu'aucune avancée n'aurait été réalisée dans le sens de la libération du pays. Mais, Bouteflika, qui doit aujourd'hui au combat de tout un peuple de pouvoir régner en chef d'Etat depuis onze ans, ne l'entend pas de cette oreille. Il est sans doute trop obnubilé par la crainte de ne pas laisser son siège à sa fratrie, dans une espèce de dynastie portant son nom, pour ne pas céder à la tentation d'ouvrir le pays à la démocratie. Il n'en a jamais eu ni l'esprit ni la volonté ni enfin la culture nécessaire.

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