Le gouvernement efface les dettes des journaux, mais pas du « Matin »

Le gouvernement efface les dettes des journaux, mais pas du « Matin »

Le ministre de la Communication, M. Abderrachid Boukerzaza a annoncé mercredi à Alger l'assainissement des dettes, estimées à 1,5 milliard de DA, des entreprises d'impression ainsi que celles de « certains éditeurs privés » de l'ordre de 2,5 milliards de DA.

Le Matin, suspendu depuis le 25 juillet 2004, pour « endettement » vis-à-vis de l’imprimerie, « endettement » provoqué par le contrôle fiscal initié par le pouvoir et le blocage des comptes bancaires décidé par l’administration fiscale, Le Matin donc est exclu de la liste des « certains éditeurs privés » concoctée par les officines du pouvoir. Sa dette représente 2 pour cent de l'enveloppe que le gouvernement s'apprête à débourser pour éponger l'ardoise de « certains éditeurs privés ».

La direction du Matin rappelle qu'elle a, régulièrement depuis 2006, refusé de négocier la ligne éditoriale du journal contre une reprise du tirage.

Le Matin ne demande pas à faire partie des « éditeurs privés » privilégiés par le pouvoir. Il ne demande pas l’effacement des dettes mais, comme il l’a à maintes fois proposé à l’imprimerie Simpral et à son directeur M. Aissiouane, un paiement étalé sur 24 mois.

La direction du Matin, qui existe toujours juridiquement, et qui, contrairement à certaines allégations (ou certains souhaits inavouables), n’est ni liquidé ni dissous, et qui garde toujours ses locaux à la Maison de la presse, n’entend pas se taire devant cette discrimination scandaleuse.

Elle a saisi le chef du gouvernement et le ministre de la Communication aux fins d’éclaircissements.
Elle attend leur réponse pour, ensuite, décider des suites à donner à cette affaire.
Le Matin en informera ses lecteurs.
Une conférence de presse sera donnée par Mohamed Benchicou en temps voulu.

Le Matin

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Commentaires (39) | Réagir ?

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khoudir

je veux dire que cette affaire montre bien aux gens qui sont naifs et qui ont accépté l'idée des problemes du matin avec les dettes envers l'imprimerie, mais envers zerhouni et boutef oui, les caradzics leurs place et dans le T P I, SALAM

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Il ne faut pas compter sur des dictateurs pour retablir le matin. Seul un changement de régime ou au moins un noyuveau president qui soit plus ouvert pourrait réhabiliter le matin. Ce qui reste très hypothétique. Je vomis ce pouvoir et tous ceux qui l'ont précédé. L'Histoire retiendra.

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