Liberté économique: l'Algérie épinglée

Le Rapport annuel 2010 de la liberté économique dans le monde arabe a épinglé l'Algérie pour son économie fermée

La liberté économique est en régression en Algérie. C'est le rapport annuel 2010 de la liberté économique dans le monde arabe qui le souligne. L'Algérie est créditée du score de 5.5 contre 5.7 l'an dernier.

Pour les rédacteurs de ce rapport, l'Algérie affiche un taux faible de liberté économique. Ce qui influe grandement sur sa croissance économique. Les dernières options économiques choisies par le gouvernement ont intrigué les experts internationaux.

Et pour cause, en matière de liberté de commerce à l'international, de réglementation du crédit, du travail et des affaires, l'Algérie donne l'impression qu'elle se referme sur elle-même. Du coup, sur 16 pays arabes ciblés par ce rapport, l’Algérie vient en dernière position !

En revanche, Bahreïn est classé en tête des pays arabes en matière de liberté économique et le Koweït vient en deuxième position ainsi que le Liban. En Afrique du Nord, c'est la Tunisie qui obtient le meilleur score.

Réalisé conjointement par l'Institut Fraser, un prestigieux bureau d'étude canadien, la Fondation internationale de recherche (FIR) d'Oman, et le bureau du Caire de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (FNF), ce rapport tient à prouver le lien entre la prospérité et la liberté économique.

Abderrahmane Semmar

source El Watan.com

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maria

Détournement de fonds et évasion fiscale Récupérer l’argent caché dans les banques suisses

L’Etat algérien peut percevoir les impôts sur la fortune (IBS), applicables à son argent détourné et mis dans les banques suisses. C’est du moins ce qu’a avancé, mardi à Alger, le politologue et universitaire suisse, René Schwok. S’exprimant lors d’un débat organisé au stand de son pays, à la Foire internationale du livre d’Alger (Sila), il indiquera que le rapatriement des capitaux est devenu possible grâce à la mise en place du système Rubik.

Ce système, mis en place par l’Association des banques étrangères en Suisse (AFBS), veut séparer le revenu du patrimoine et percevoir l’impôt à la source pour le remettre aux Etats tiers, dans le respect de l’anonymat du détenteur étranger d’un compte en Suisse. le projet Rubik, est destiné à contourner la levée du secret bancaire, exigée par certains pays partenaires de la Confédération helvétique, pour lutter contre la fraude fiscale, mais qui se heurte à la puissante Association des banques suisses (ABS).

René Schwok a signalé que Rubik consiste à fournir des informations « au cas par cas » à un pays désireux de rapatrier le produit de la fraude de ressortissants « convaincus » d’évasion fiscale.

Selon lui, la procédure se fait uniquement, si le pays victime de fraude en fait la demande à la Suisse et dans le cas où l’accusation de fraude fiscale est considérée comme « fondée ». Schowk a précisé que cet impôt sur la fortune prélevé sur les comptes d’étrangers, sera reversé au Trésor du pays d’origine.

Pour ce qui concerne l’Algérie, l’opinion publique savait que des sommes faramineuses ont été détournées par certains dirigeants des entreprises publiques et hauts responsables au sein des institutions de l’Etat.

Rien que pour 2009, il a été fait état de 440 cas de blanchiment d’argent et de détournement de fonds dont une bonne partie serait, fort probablement, placée dans les banques suisses qui offrent les meilleures garanties de sécurité et de confidentialité.

Si des chiffres exacts n’ont pas été rendus publics, il n’en demeure pas moins que le phénomène a pris des proportions alarmantes, de l’aveu même des hauts responsables de l’Etat. Le secret bancaire des établissements financiers suisses, principale destination des capitaux mondiaux, constitue un véritable obstacle au rapatriement de l’argent pillé, plus particulièrement, dans les pays sous-développés dont l’Algérie.

Le secret bancaire, le principe sacro-saint des banques suisses, a été assoupli, via le Rubik, à la suite des pressions exercées sur la banque UBS par l’administration américaine qui voulait traquer ses ressortissants accusés d’évasion fiscale.

René Schwok a fait savoir, en outre, que le Conseil fédéral suisse est entré en négociations, » sur ordre des banques suisses «, avec la Grande-Bretagne et l’Allemagne pour l’application de ce nouveau système.

En vertu de Rubik, ce dernier pays compte, selon le politologue, récupérer une importante somme d’argent qui se retrouve dans les banques suisses, après avoir échappé au fisc.

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el menfi

si pour avoir des investisseurs tel les egyptiens le resultat on l'a bien vue.

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