Mauvaise polémique autour de Said Sadi
Une triste et lamentable polémique enfle autour du chef du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Said Sadi. Son précurseur : l'ancien secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), Lakhdar Ben Said (photo).
Invité au Forum du quotidien arabophone El Bilad, le sieur Ben Said lâche une accusation lourde et haineuse : «Said Sadi n'est pas apte à écrire un livre sur l'histoire de la révolution algérienne (…) Il aurait du publier le CV de son père pour permettre aux Algériens de le connaitre…. Nous avons des témoignages qui attestent que durant la guerre de libération, le père de Said Sadi n'hésitait pas à voiler le visage pour dénoncer les moudjahidine et les militants de la cause nationale.»
Ben Said, qui n’ignore pas que ce genre d’argument pervers – en quoi le fils serait-il comptable des agissements de son père ? - produit toujours le trouble et que d’une médisance restera toujours quelque chose dans les esprits, n’en dit pas plus sur ces «témoignages». Il laisse le ragot faire son effet, selon une technique qu’il n’est, hélas, pas le seul à expérimenter. N’est ce pas…
Comme de juste, la rumeur publique s’est emparé de la dite «information», des sites l’ont relayée et un malaise s’est installé, conforté par l’absence de réaction de la part de Said Sadi.
Lakhdar Bensaid n’en est pas à son premier «coup» dans le genre. Ce membre-fondateur de la Coordination des enfants de chouhada, qui anime actuellement une association qui fait de la lutte contre le colonialisme son credo, s’était déjà distingué en 2009 en traitant Abdelaziz Belkhadem, dans un entretien accordé à l‘hebdomadaire arabophone «El Khabar El Ousboui», de «représentant de Hizb Franca (le parti de la France) en Algérie». accusation qui lui valut un retentissant procès. «Abdelzaziz Belkhadem ne peut rien dire sur le sujet, il avait lui-même un frère qui a été vu en uniforme français avec les soldats français pendant la guerre de Libration, nous avons les preuves…», avait-il affirmé devant la presse.
Auparavant, il avait accusé Abdelaziz si Affif, député FLN et président de la commission parlementaire des affaires étrangères, ainsi que Ayachi Daadoua, président du groupe parlementaire FLN, d’être des fils de harki.
Lakhdar Bensaid est également parti en guerre contre les «faux moudjahidine», avec des déclarations fracassantes. «D’abord, le congrès de Tripoli en juin 1962 annonçait l’existence de 75 000 moudjahidine, puis le congrès du FLN en 1964 fixait le même nombre, et aujourd’hui, on nous annonce l’existence de 600 000 anciens combattants ! Faites vos calculs : on peut dire qu’il ya 525 000 faux moudjahidine (600 000 moins 75 000). D’où viennent-ils ? Sur les 525 000 faux moudjahidine, il y avait ceux qui collaboraient avec les Français, 110 000 environ entre policiers, agents de sécurité, administratifs, etc. Six mois après l’Indépendance, ces 111 000 traîtres ont reçu la carte de moudjahidine. Ils reçoivent désormais leurs pensions de retraite du ministère des Moudjahidines et également du ministère français des Anciens combattants.»
Avant Said Sadi, le sieur Bensaid avait fait une sortie remarquée contre Chakib Khelil et Temmar. «Prenez l’exemple d’un ministre algérien qui a la nationalité américaine. Quand il acquiert la nationalité américaine, il doit jurer de défendre sa Constitution et l’Amérique où qu’il soit. Est-ce compatible avec une personne qui aurait en même temps la nationalité algérienne ? Je vous laisse y réfléchir. C’est une honte !»
En 2001, Bensaïd avait décidé de retirer sa confiance à Bouteflika après avoir pourtant fait campagne pour lui durant les élections présidentielles. La cause : le président n'a tenu aucune de ses promesses. Dans un entretien au Matin, il avait développé ses arguments de façon spectaculaire : «Nous regrettons de l'avoir aidé. Je croyais sincèrement à ces promesses. Il est temps pour lui de faire un bilan et de constater qu'il n'a rien fait, qu'il admette qu'il a échoué.»
A propos de la crise en Kabylie, il avait fustigé Bouteflika : «Il porte entièrement la responsabilité de ce qui se passe en Kabylie où nous comptons de très nombreux adhérents. Etait-il si difficile de gérer la mort de Massinissa ? Ne pouvait-il pas se rendre sur place, assister aux funérailles pour calmer les esprits et agir en présentant ce gendarme à la justice ? Non, ils ont laissé la situation pourrir, et à présent, ils manoeuvrent en créant de faux aârouch. N'ont-ils pas compris que l'heure est grave ? Mais Bouteflika est entouré par des individus qui travaillent pour que cette situation empire (…), des personnes qui représentent l'échec de tous les régimes passés, tel Larbi Belkheir, l'homme qui tire les ficelles depuis de longues années dans le pays et qui ferait même partie des commanditaires de l'assassinat de Boudiaf.»
«Je m'assume», avait martelé Bensaïd.
Voilà Said Sadi averti.
L.M.
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@.. Ben oui, c'est ce que j'expliquait dans un autre article : " Ibn Khaldoun fort bien que les Zénétes se sont inventé une ascendance arabe pour dominer leurs frères Amazigh ", .. Oui, c'est une question de Pouvoir, de Domination d'une tribu sur l'autre, .. l'Amazigh est un Humain, pas un Ange, .. il a des qualités, mais a des défauts, aussi : ce que je regrette aujourd'hui, et malheureusement, et que l'Amazigh en général, et le Kabyle en particulier, a beaucoup plus de défauts que de qualités, (j'ai dit en général), .. autrefois, cela ne fait pas longtemps, disons il y a 25 à 30, la plus grand qualité du Kabyle est la confiance ou sa personnalité, forgée par ses valeurs Amazigho-Musulmanes (Tirrugza, En-Nif, Tidets, .. etc... Taqvaylit, quoi), ... j'oserai dire que ses Valeurs sont en perdition, de nos jours, .. j'ai assisté à pas mal de mariages Kabyles où la mariée sort en portant une robe de mariée blanche avec les épaules dénudées;;; où Avarnus el harma, où est la robe kabyle de la mariée ;;; réponse : c'est la modernité !!! ALLAH yan3al bouha modernité lli t3arrini !!! tu as cité St Augustin, moi je te cite les Donatistes ou les Circoncellions, ... pourrais tu me dire pourquoi la philosophie de ces derniers n'a pas fait long feu ? philosophie embrassée est portée pourtant par le Peuple, et plus exactement les Paysans Amazigh, .. tout simplement parceque l'Eglise romaine a préféré celle de St Augustin qui était plus proche des interêts de l'Impérialisme Romain et ses Gouvernants !!! Par la suite, à l'arrivée de l'Islam, et avec sa propension et son expansion, des tribus Amazigh voulaient dominaient d'autres tribus, toujours Amazigh, ... il leur fallu bien une légitimité (question Pouvoir), la mode était qu'il fallait être un Charif, être descendant du prophète ou de sa famille, ... et le tour est joué ! mais ce n'était pas une tribu arabe mais amazigh ! et pour gouverner au nom de l'Islam, il fallait maîriser sa langue, et l'arabe est la langue du Coran, .. tout à fait logique que le gouvernant pense à valoriser ou dévellopper la langue de son idiologie gouvernante, .. et l'Amazigh devînt le champion de l'Islam, nouvelle religion et sa langue : l'Arabe, ... mais l'âme est restée ce que ALLAH l'a crée, c'est à dire Amazigh !!! Azul fellak !!!
L'expérience m'a montré que même en étant un spécialiste du domaine de l'histoire, de l'archéologie ou de l’anthropologie, on ne peut que rarement changer, un tant soit peu, l'opinion d'une personne qu'a une idée fixe fondée sur... du sable mouvant. Depuis de nombreuses années, je ne fait qu'observer et faire appel à mon sens de "paysan". Les Imazighens sont les faux pauvres dans tous les sens. Ils se sont sacrifiés pour tout sauf pour leur Identité. Trop naïfs, trop hospitaliers ou trop généreux? pendant tant de siècles, ils n'ont pas sacrifiés 2%, pour leur langue, de ce qu'ils ont sacrifié pour la langue arabe. Aujourd'hui, on aurait une langue "fosha" et moderne pour Tamazgha. Pour le plus dupe d'entre-nous, il n'a qu'à constater, rien que dans le domaine des prénoms surgis depuis les années 90: Oussama, Islam, chams-e-ddin, chams -el-ham, .. "L'envie montrée par les Berbères de se rattacher à la souche arabe était tellement forte, dit M. de Slane, que Ibn-Khaldoun lui-même n'a pas pu s'empêcher d'en signaler la folie. " En effet, celui-ci dit en propre termes:"Quant à l'opinion des généalogistes zénatiens qui supposent que les Zénata descendent de Himyer, elle est repoussée par Ibn-Abdelberr et par Ibn-Hazm. Celui-ci dit que "les Himyérites ne se sont jamais rendu en Maghreb que dans les récits mensongers des historiens yéménites. " Ibn-Khaldoun explique fort bien que les Zénétiens ont inventé ces mensonges parce qu’ils ont cru se lever au-dessus de leurs frères berbères en se créant un lien de parenté avec une famille noble de l'Arabie; mais que cette prétention est aussi dénuée de fondement qu’irréfléchie. " (source:Recherches sur les origines des berbères, par M. G Olivier). Après l'arrivée de l'Islam, Tamazgha n'est pas devenue la Suisse! Les querelles entres-berbères prenaient même de l'ampleur. Mais, je met ça dans le cadre du côté "animal" de l'Homme partout sur notre globe. L'Homme a beaucoup appris, apprend et continue à apprendre. Je ne vais pas te citer des noms amazigh chrétiens après l’avènement de l'Islam pour la raison qui suit: qui aurait le choix/le courage de défier l'autorité des nouveaux convertis d'alors? Aksil, même s'étant converti à l'islam, a continuer à combattre Okba. S'il était vaincu, c'est à cause du repli de ses frères berbères. En plus, tu sais à quelle condamnation doit s'attendre un musulman s'il tente de changer de religion! Le "moutaraddid"?. Alors, tout comme aujourd'hui, Le bétail subit:Autorité, intimidation et effet de groupe. Tous les moyens sont bons. Encore une chose: l'acceptation de l'Islam par les Imazighens, était comme un "vote sanction". Ils en avait jusqu'au cou des guères et d'être exploités par les Romains qui avaient maintenu le peuple dans un état d'asservissement (avec l'aide des berbères qui s’enrichissaient). S'il y avait justice, avec l'aide de St-Augustins, l'Algérie serait aujourd'hui, sans doute, chrétienne. Et défendrait, angle et bèque, sa chrétienté. Autrement dit, les Imazighens de Massinissa étaient très déçus. Il était de même avec la France: L'injustice que pratiquait la France coloniale envers les indigènes et son refus de leur octroyer la citoyenneté française étaient les principales ingrédients qui ont fait que la France a perdu l'Algérie. Une autre chose: tous les savants ou artistes dits "musulmans" ne seraient devenus ce qu'ils sont devenus si ça n'était pas dû à leurs talons et leurs passions qui étaient leur principales moteurs de motivation. En d'autres termes, sous d'autres cieux, il y a peu de chance qu'ils seraient restés des "idiots".