La plainte de Saïd Sadi contre Aït Hamouda rejetée à Paris

Aït Hamouda et Said Sadi, un long compagnonnage qui se termine devant la justice.
Aït Hamouda et Said Sadi, un long compagnonnage qui se termine devant la justice.

Dans un cours post rendu public sur son mur facebook, Saïd Sadi annonce que la 17e chambre correctionnelle de Paris n'a pas tenu compte de ses chefs d'accusation.

Saïd Sadi est donc débouté par la justice française dans l'affaire en diffamation qui l'oppose à Aït Hamouda. "La 17éme chambre correctionnelle de Paris a estimé que les chefs d’accusation de diffamation avancés contre Monsieur M. Ait Hamouda dit Amrane, devaient être précisés", écrit l'ancien président du RCD. Puis d'ajouter que l'absence de Noureddine Aït Hamouda à l’audience ne permettait pas, "selon la chambre, d’apprécier, dans le contexte politique algérien, la volonté de nuire de l’accusé". Saïd Sadi a annoncé qu'il faisait "appel de cette décision".

Aït Hamouda a soutenu, dans l'une de ses interventions sur Berbère Télévision, que le général Toufik (patron du DRS, département du renseignement dissous par le président Bouteflika) a octroyé à Said Sadi un terrain à El Biar. Il a ensuite précisé que "Said Sadi y a construit une villa et il l’a loue à 12 000 euros". Puis de persifler encore contre son ancien président : "Quand on travaille pour les services, ce n’est pas pour rien, on reçoit des dividendes en retour". Dans le même entretien, il a encore ajoute que "le clan présidentiel lui a alors exigé de rentrer dans les rangs et de nier sa kabylité".

La rédaction

Une des vidéos où Aït Hamouda s'attaque à Saïd Sadi.

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staps labo

merci

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staps labo

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