Quant à l’installation dans la précipitation par le ministre de l’Énergie, M. Noureddine Boutarfa, jeudi le 23 mars 2017 de M. Arezki Hocini en qualité de président par intérim du Comité de direction de l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) en remplacement de Sid Ali Betata qui a été rappelé au ministère de l’Énergie, le hic, c'est que les dispositions prévues par l'article 12 de la loi n° 05-07 du 28 avril 2005 relative aux hydrocarbures (modifiée et complétée par l’ordonnance n° 06-10 du 29 Juillet 2006) stipulent et précisent que :

Le comité de direction d’ALNAFT est composé d'un président et de cinq (5) membres, dénommés directeurs, nommés par décret présidentiel sur proposition du ministre chargé des hydrocarbures.

Donc, en clair, il n’est pas permis de "nomination par intérim dans le non droit" par qui que ce soit pour un tel poste de direction au ministère de l’Énergie…!

Le dilemme ! Du moment que la loi susmentionnée permet au président de nommer par décret présidentiel un directeur pour ALNAFT, il aurait été plus judicieux d’agir dans le contexte légal prévu à cet effet et ce, afin de mettre chacun devant ses responsabilités managériales et d’éviter à tout un chacun toute nage en eau trouble, nuisible à l’épanouissement du secteur des Hydrocarbures et au développement futur de Sonatrach.

Soutien du faux partenaire social au nouveau PDG de SH

L’Info Express n° 10/2017, le porte-parole officiel de la direction générale de Sonatrach, nous apprend que dans le cadre de ses rencontres avec les cadres des activités opérationnelles de Sonatrach, M. Abdelmoumen Ould Kaddour, soi-disant Président Directeur Général, s’est rendu en délégation jeudi le 30 mars 2017 au siège de l’Activité Liquéfaction, Raffinage et Petrochimie (LRP) à Arzew.

Comme lors de ses précédentes rencontres, cette visite avait pour principal objectif de partager les orientations et la vision de la DG pour redynamiser les activités de Sonatrach dans le cadre de l’amélioration des processus et des performances de l’entreprise (…)

Lors de cette visite de la délégation Sonatrach à Arzew, couronnée par la présence d’un partenaire social hors-la-loi, le Syndicat National Sonatrach en l’occurrence, venu dire par la voix de son faux secrétaire général par intérim (…), Djerroud Khelaf, devant l’assistance en la circonstance théâtrale de soutien, que le partenaire social veillerait comme il la toujours fait, à maintenir un climat de dialogue positif au service du développement du groupe Sonatrach, alors que son mandat statutaire est arrivé à terme le 18 novembre 2014 (donc, dissout vis-à-vis des dispositions de la loi n° 90-14 et l’article 169 du Règlement intérieur de l’UGTA), mais qui continue de fonctionner dans le non-droit avec les milliards de DA octroyés par la DG de l’entreprise à de faux syndicalistes en frais de mission et de faux détachements à certains patrons UGTA avec maintien total de la rémunération indûment, etc., en contrepartie de son silence absolu de hors-la-loi soumis !

Pour ce qui est de partenaire social dans le secteur des Hydrocarbures, le vis-à-vis du ministre de l’Énergie et le secrétaire général de la Fédération des pétroliers, qui fonctionne actuellement avec un secrétaire général par intérim (…) depuis plus d’une année, Touahria Hamou, venu lui aussi à Arzew tout souriant, soutenir le nouveau PDG, un faux représentant des travailleurs dans le Conseil d’Administration de Sonatrach SPA qui se trouve dépourvu de Comité de participation depuis avril 1990…!

Silence, on dort !

Une bévue politico-juridico-sociale de trop pour l’État-Sonatrach.

Mohamed Lefhel

Lire la première partie : Sonatrach, son pétrole et son président-directeur général hors la loi... (I)