Sonatrach, son pétrole et son président-directeur général hors la loi... (I)

Abdelmoumen Ould Kaddour,
Abdelmoumen Ould Kaddour,

Qui a permis au Ministre de l’Énergie, M. Noureddine Bouterfa, d’installer obscurément un nouveau PDG pour Sonatrach le 20 mars 2017 et ce, sans l’existence de décret présidentiel valide en temps réel, comme le stipule la Constitution Algérienne à cet effet…? La responsabilité de l’État Algérien est entièrement engagée.

Qui a permis à M. Abdelmoumen Ould Kaddour, soi-disant nouveau PDG de Sonatrach depuis le 20 mars 2017, de gérer la vache laitière du pays en hors-la-loi ? Alors qu’aucune décision légale officialisant sa nomination n’existe à nos jours…! Évidemment, le ministre de l’Énergie est l’auteur de cette aberrante permissivité.

Sidérant et anormal ce qui se passe actuellement à Sonatrach !

En effet, la récente publication au journal officiel n° 18 du 22 mars 2017 de la RADP d’un décret présidentiel, mettant fin aux fonctions du président directeur général de Sonatrach exercées par M. Amine Mazouzi, est une tangible preuve que son successeur M. Abdelmoumen Ould Kaddour, exerce présentement dans le non-droit !

Dans le susdit décret, on constate que d’un côté, il a été mis fin aux fonctions de M. Amine Mazouzi en tant que PDG de Sonatrach le 22 mars 2017, et d’un autre côté, il n’y a aucune trace portant nomination d’un nouveau PDG pour Sonatrach à partir du 20 mars 2017 comme on cherche à nous le faire avaler de force, très loin de toute réelle logique…!

A défaut de publication simultanée comme d’habitude de deux décrets présidentiels dans le Journal officiel susmentionné, cette rocambolesque tractation autour de la nomination d’un PDG pour la Sonatrach (permanente cible de prédateurs intra et extra muros), laisse pantois !

L’article n° 11.2 du décret présidentiel portant Statuts de Sonatrach et le management positif de cette gigantesque entreprise nationale, exigent que toute action de destitution et/ou de nomination du PDG de la société, passe inévitablement par la proposition écrite du ministre chargé des hydrocarbures, aidé auparavant par les résolutions motivées et formulées par les organes sociaux de Sonatrach (le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale dont il est son Président) sur le sujet en question. En dernier ressort, le président de la République à qui revient le dernier mot, entérine la proposition par décret présidentiel. (A suivre)

Mohamed Lefhel

Lire la 2e partie : Sonatrach, son pétrole et son président-directeur général hors la loi... (II)

Voir le décret présidentiel : CONVENTIONS ET ACCORDS INTERNATIONAUX - LOIS ET DECRETS - ARRETES, DECISIONS, AVIS, COMMUNICATIONS ET ANNONCES

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Commentaires (7) | Réagir ?

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Toufik KLOUL

Pour une grande partie ce sont des indus occupants, tous hors la loi!

Nous n'avons pas de président !!!!

Tout ce qui se fait aujourd'hui est de la responsabilité du premier cercle du pouvoir.

Tout ce qui se fait depuis la fin du dernier mandat de ce président est une grosse escroquerie faite à notre pays et à tout le peuple Algérien.

Le réveil sera dur,...

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Moha Mohmoh

Seulement le jour où les Algériens authentiques se rendent compte de leur véritable statut de colonisé que l'espoir est permis. Pour l'heure, pleure, O pays bien aimé! Par la faute de notre lâcheté.

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