Le procès de l’assassinat d'Ali Tounsi s’ouvre après sept ans de détention provisoire d'Oultache!

Le procès de l’assassinat d'Ali Tounsi s’ouvre après sept ans de détention provisoire d'Oultache!

Dimanche prochain s’ouvrira au tribunal d’Alger, le procès du colonel de police Chouaib Oltache, principal accusé dans l’assassinat de l’ancien directeur de la sûreté nationale (DGSN) Ali Tounsi. L’accusé oultache qui est emprisonné à titre préventif depuis sept ans à la prison correctionnelle d’El Harrache, va pouvoir enfin se défendre devant un tribunal, qui espérons-le sera impartial.

Cette affaire qui n’a pas encore révélé tous ses secrets, risque de nous tenir très longtemps en haleine, puisque le seul accusé dans l’affaire clame toujours son innocence à travers son avocat Maître Belaarif, qui avait explicitement accusé des personnalités politiques algériennes, de vouloir coller l'assassinat d’Ali Tounsi à son Client. «Il y a des ordonnateurs et il y a des exécutants. C’est politico-policier. Justement, le DRS, qui s’est présenté immédiatement après le crime, a été empêché de rentrer.» Déclarait en Mars 2016, Maitre Belaarif au site électronique TSA.

Pour lui, les preuves matérielles de l’innocence de son client sont tangibles, et même s’il admet que Oultache avait blessé le colonel Ali Tounsi, «il ne l’avait pas tué par contre» affirmait-t-il dans le même entretien à TSA.

L’accusé Oultache fait face également à des accusations de corruptions, qui selon son avocat, sont un tissu de mensonges qui n’ont fait que retarder le procès. «Ils ont construit une affaire de corruption pour dire que Oultache avait un alibi pour assassiner Ali Tounsi» soutenait-il.

L’accusation quant à elle, présentera devant le juge Omar Belkharchi, un dossier à charge contre le colonel à la retraite avec des preuves, dit-on, qui l’accableraient, comme sa possession illégale d’une arme à feu et des munitions.
Il y aurait également 54 témoins qui se succéderont à la barre, pour tenter d’apporter des éléments à même d’élucider cette affaire pour le moins, trouble et troublante.

Pour rappel, Ali Tounsi,agé alors de 72 ans, fut assassiné dans son bureau d’Alger, un certain 25 février 2010.

La rédaction

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Commentaires (6) | Réagir ?

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DSP djaidjaa

merci

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fateh yagoubi

merci

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