"On va lever l'interdiction d'importation des véhicules d'occasion"

Le gouvernement va autoriser l'importation des véhicules d'occasion
Le gouvernement va autoriser l'importation des véhicules d'occasion

Le gouvernement a décidé, dans le cadre du projet de loi de finances 2017, de lever l'interdiction de l'importation des véhicules d'occasion mais sous certaines conditions, a indiqué lundi à Alger le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.

"On va lever cette interdiction et élaborer un cahier des charges bien précis qui permet de ne pas importer des véhicules représentant des dangers à la circulation. C'est-à-dire que nous allons autoriser l'importation de ces véhicules sous conditions", a-t-il souligné lors du forum El Moudjahid.

"L'essentiel pour nous est que ce soit un marché transparent où l'acheteur a des garanties suffisantes", a ajouté le ministre.

Selon le ministre, le gouvernement "a décidé de lever cette interdiction et de la remplacer par la mise en place d'un cahier des charges portant des conditions bien précises". "De mon point de vue, un cahier de charges est mieux que l'interdiction", a-t-il estimé.

Par ailleurs, il a fait savoir que les pouvoirs publics examinent actuellement les formules à travers lesquelles le marché d'occasion sera organisé, en avançant que ce marché sera soit laissé au distributeur et au concessionnaire uniquement, soit il sera ouvert également à d'autres intervenants.

Pour le ministre, le marché d'occasion pourrait permettre d'importer des véhicules plus performants et beaucoup moins chers que certains véhicules neufs importés.

En effet, a-t-il expliqué, il existe des cas où certains constructeurs fabriquent des véhicules spécialement pour l'Algérie et qui sont loin des normes internationales". Le marché national des véhicules, a-t-il poursuivi, "doit être organisé pour que nous ne soyons plus arnaqués et victimes de manque de transparence".

Il faut rappeler que l'importation de véhicules neufs a connu un sacré effondrement. Selon les chiffres communqués par les Douanes algériennes, la facture des importations des véhicules s’est chiffrée à 3,14 milliards de dollars en 2015, contre 5,7 milliards de dollars en 2014, ce qui correspond à une baisse de 44,91%. Et le nombre de véhicules importés a connu de facto une importante baisse en s’établissant à 265.523 unités contre 417.913 véhicules importés en 2014, soit un recul estimé à 36,46%. Ce qui explique en partie la volonté du gouvernement de rechercher une solution de rechange pour combler ce déficit en importation, tout en évitant de grever le budget.

Avec APS

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Commentaires (3) | Réagir ?

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elvez Elbaz

Ce makhzen araboalgeromarocain établirait il un cahier des charges par et pour ses "alliés de l'import import"???!!!

Ils suceront, ces sangsues prédateurs et leurs commanditaires jusqu à la dernière goutte du gaz liquéfié et du pétrole des peuples d Algérie !

Il sera leur énième trouvaille pour encore et toujours s assurer une autre rente vache à lait pour s enrichir et ruiner l Algérie et ses peuples

La maffia des concessions commence déjà à faire son lobbying.... !

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deradji nair

Pouruoi Monisuer le ministre ne pas nous faciliter la tache et nous autoriser à importer les toc toc égyptiens.

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