Huit policiers tués par des hommes armés au sud du Caire

Huit policiers tués par des hommes armés au sud du Caire

Des hommes armés ont abattu huit policiers en civil au sud du Caire, dans le district de Helwan, a annoncé dimanche le ministère égyptien de l'Intérieur.

Les policiers circulaient à bord d'une camionnette lorsqu'un pick-up leur a barré la route samedi soir. Ses occupants ont alors criblé de balles, à l'arme automatique, le véhicule des policiers, a précisé le ministère. Un lieutenant et sept agents ont été tués, selon le ministère.

L'attaque n'a pas été revendiquée mais des jihadistes, dont des combattants de la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI), ont tué des centaines de policiers et soldats depuis que l'armée a destitué le président islamiste démocratiquement élu Mohamed Morsi en 2013.

Les attaques contre les forces de sécurité sont commises pour la plupart dans le Sinaï, péninsule désertique de l'est de l'Egypte. Mais elles ont aussi lieu parfois au Caire et dans le delta du Nil.

En juin 2015, des hommes armés avaient ainsi tué un policier en faction devant un musée dans le district de Helwan où à eu lieu l'attaque contre les policiers samedi soir.

L'EI a affirmé avoir commis des attaques au Caire dont une tentative d'assassinat du ministre de l'Intérieur en 2013 et un attentat à la bombe contre le consulat italien en juillet 2015. L'organisation jihadiste a également revendiqué l'attentat contre un avion russe qui venait de décoller de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le Sud-Sinaï et qui a tué ses 224 occupants le 1er octobre 2015.

Le régime du président Abdel Fattah al-Sissi a échoué jusqu'à présent à mettre fin à cette insurrection même si l'armée affirme avoir tué plus de 1.000 jihadistes.

Ex-commandant de l'armée, M. Sissi est accusé par les organisations internationales de défense des droits de l'Homme d'avoir instauré un régime ultra-autoritaire, réprimant implacablement toute opposition qu'elle soit islamiste, laïque ou libérale.

AFP

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Bachir Ariouat

La dictature mène directement à l'enfer alors les pauvres militaires Egyptiens devraient réfléchirent et se joindre à la troisième force du pays, ceux qui réclament la liberté d'expression, qu'ils enferment dans les prisons pour donner le pouvoir à un criminel le générale actuel où son adversaire l'islamiste en prison.