Abdelkader Zoukh, le wali d'Alger, s'acharne sur le MDS

Abdelkader Zoukh
Abdelkader Zoukh

Pourquoi diable Abdelkader Zoukh veut-il coûte que coûte interdire le congrès du Mouvement démocratique et social ?

Le MDS n'en a manifestement pas fini avec les entraves que lui dresse Abdelkader Zoukh. "La wilaya d’Alger a fait appel auprès du Conseil d’Etat de la décision du tribunal administratif qui avait tranché en faveur de la tenue du congrès du MDS ce samedi 30 avril 2016 à partir de 14h au Centre international de la jeunesse à Sidi Fredj", annonce le MDS dans un communiqué. Puis ajoute cette information qui sonne comme un défi : "L’administration a même refusé de recevoir le jugement exécutif transmis par huissier de justice". C'est dire que la wilaya d'Alger ne reconnaît pas la décision de justice qui donne raison à ce parti dûment agréé.

Le MDS estime que "l’attitude de la wilaya semble relever de l’acharnement judiciaire et la tenue du congrès connaît une véritable obstruction depuis des mois". Ce parti observe que la wilaya que dirige Abdelkader Zoukh fait tout son possible pour faire capoter l'organisation du congrès. A preuve le MDS est confroté à une véritable guérilla administrative pour le chahuter. "Cette démarche semble se vérifier même par l’horaire retenu et qui vise à contrarier la préparation et la mobilisation des congressistes". En effet l’audience au Conseil d’Etat a été programmée pour ce vendredi à 16h alors même que l’avocat du MDS s’est déplacé et que la notification n’a été reçue que ce jeudi à 19h."

Le MDS précise que "nous n’avons pas besoin d’un congrès pour faire parade, mais la direction du mouvement appelle les militantes et militants à rester mobilisés afin d’en assurer le succès malgré toutes les entraves". Enfin, le parti rappelle que "si nous avons résisté au pouvoir c’est parce que nous avons su être aux côtés de la société et c’est la confiance gagnée auprès de cette société qui doit d’abord nous guider dans cette bataille pour faire reculer l’arbitraire".

Yacine K.

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Commentaires (6) | Réagir ?

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elvez Elbaz

Les choses redeviendront normales le jour où ALGER REDEVIENDRA BLANCHE

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sarah sadim

Franchement la dérive gouvernementale semble s'installer officiellement par l'arbitraire, la violation des Lois et les dépassements abusifs graves qui ne prédisent rien de salutaire pour pouvoir.

Ce wali sous autorité des premiers ministre et du ministre de l'intérieur, ce wali semble agir dans un gouvernorat au sein du "Non état" actuel, se permettant d'interjeter une décision d'un tribunal alors qu'il ne peut entreprendre cette action au nom de l'état contre un parti politique officiel, se substituant gravement et sénilement à son ministre de l'intérieur.

Le tribunal sera bien avisé de rejeter ce recours dans la mesure ou le Wali sous ordre et subalterne ne peut représenter l'institution ministérielle de tutelle ni dans la Forme ou dans le fond juridique.

Zoukh fait de la politique et dérive loin des prérogatives d'un wali contenues dans le texte concernant ce corps.

Au fait Grine part au tribunal de Sidi M'hammed pour ce qui ne le concerne pas, plutot l'autorité de régulation de la presse et le ministère du commerce pour une banale transaction commerciale ou d'actifs, et Zoukh fait le "Neron" ou le "le Brutus titus" d'Alger devenant empereur de facto avec un véritable Bras d'honneur adressé à la justiec.

Ca chavire sérieusement le "navire Bouteflika " au moment même de la disparition d'Alger de son capitaine, bientot les appariteurs de la présidence donneront des ordres aux ministres et pourquoi pas, tout est permis à l'exception de chercher dans les poches de Chakib Khelil, La fratrie du "Chéri Azziz" des zaouias, ou du "Doberman" à la tète du FLN actuel.

L'assistance internationale n'est elle pas requise pour faillite de gouvernance d'un peuple en Algérie?

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