Manuel Valls, le Premier ministre français, en visite en Algérie les 9 et 10 avril

Manuel Valls, le premier ministre français. Photo AFP
Manuel Valls, le premier ministre français. Photo AFP

Le Premier ministre français, Manuel Valls, se rendra les 9 et 10 avril en Algérie, à la tête d’une délégation composée d’une dizaine de ministres, a annoncé vendredi le cabinet du Premier ministre. Avant lui, le ministre des Affaires étrangères sera à Alger le 29 mars.

Les prochains jours annoncent une intensification des échanges franco-algériens. Ainsi le déplacement du premier ministre français à la tête d'une partie de son gouvernement s’inscrit dans le cadre de la réunion à Alger, le 10 avril, du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN). Plusieurs accords, notamment économiques, seront au menu, a indiqué la même source. Abdelaziz Bouteflika accordera par la même occasion une audience au premier ministre français.

Une dizaine de ministre accompagneront M. Valls, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, et la ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay.

Avant ce déplacement en force de l'équipe gouvernementale française, Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international,arrivera à Alger le 29 mars. Objectif ? Préparer la visite du premier ministre français. Il sera reçu par son homologue et s’entretiendra avec les plus hautes autorités algériennes, annonce le Quai d'Orsay. Le ministre des Affaires étrangères et du Développement international ne fera pas partie du voyage gouvernemental d'avril, selon la même source, en raison d’une réunion des chefs de la diplomatie du G7.

Partenariat "stratégique"

Plusieurs sujets économique et sécuritaires seront mis sur la table à l'occasion de la visite de Manuel Valls : sécurité et lutte contre le terrorisme, formation et employabilité des jeunes, ou encore développement industriel à travers plusieurs grands projets concernant les transports, la santé ou l’énergie.

La dernière session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) s’est tenue, rappelle-t-on, le 4 décembre 2014 à Paris, sous la présidence conjointe des Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Manuel Valls.

La mise en place du Comité avait été annoncée dans la Déclaration d’Alger adoptée lors de la visite d’Etat du président français François Hollande en décembre 2012. Plusieurs accords, notamment économiques, préparés par le Comité mixte économique franco-algérien (COMEFA) seront proposés pour signature lors de la réunion CIHN.

La dernière session du COMEFA s’est déroulée en octobre dernier à Paris, au cours de laquelle neuf accords, liés aux domaines des transports, de l’agriculture, de la propriété intellectuelle, ainsi que sur la mobilité des jeunes diplômés algériens et français, ont été signés.

Rappelons que le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, un fidèle de François Hollande, était en visite à Alger jeudi.

L.M/APS

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Commentaires (3) | Réagir ?

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lila laoubi

merci

wanissa

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sarah sadim

Bouteflika met l’Algérie sous tutelle Française pour préserver strictement les intérêts de sa famille et de son clan, avant la fin programmée par d'autres de son pouvoir.

Les USA ont fait depuis longtemps leur choix sur le Maroc et bientôt la petite Tunisie.

Poutine ne regarde même pas du coté du "Nain d'Alger".

La chine tire ses derniers milliards de dollars en Algérie.

Autrement cette visite est un accord stratégique entre la famille Bouteflika et le pouvoir socialisant de Hollande, cela s'avérera de la 'pupille de chat" au final.

Aucun accord stratégique n'existe entre le France et l'Algérie en tant que nations pérennes.

C'est un derneir simulacre algéro-français, Hollande est partant politiquement parlant, la droite ou extrême droite françaises alliées reprendront le pouvoir en France.

La grosse déconvenue mortelle pour le pouvoir de Bouteflika se précisera pour longtemps au lendemain de l'élection présidentielle Américaine, les signes avants coureurs sont là avec ces départs de sociétés pétrolières anglo-saxonnes comme B P et Statoil, d'autres suivront au vu de illisibilité politique et sécuritaire Actuelle en Algérie.

L’engrenage est en marche et rien ne le stoppera, encore moins la France sur laquelle Bouteflika et son clan minoritaire délinquant fait "Banco", pire Bouteflika payera lourdement la facture par le départ de Hollande prochainement de la scène politique Française.

Juste un théâtre Cornélien de mauvais gout cette agitation politico-buissness avec la France, pour ne pas dire un mariage INCESTUEUX de deux pouvoirs se cocufiant les uns les autres.

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