Le Conseil des lycées algériens appelle à un journée de grève dans l'Education

Les enseignants appelés à un mouvement de grève.
Les enseignants appelés à un mouvement de grève.

Le Conseil des Enseignants des lycées algériens déclenchera une grève ce mercredi, 18 novembre 2015, afin de dire au Gouvernement :

- Non à la dégradation du pouvoir d’achat des fonctionnaires.

- Oui pour l’instauration d’un Observatoire National Autonome pour le contrôle du pouvoir d’achat. Et la valorisation du point indiciaire en fonction de la réalité des prix.

- Non à la remise en cause des différentes formules de retraites mais pour une retraite à 100% et après 25 ans de service effectif.

À cet effet nous appelons l’ensemble des travailleurs de la Fonction publique à se joindre à nous en cette journée de grève pour réclamer nos droits.

Cette journée de grève est aussi une occasion pour dire au Ministre de l’Education Nationale :

- Non à l’induction en erreur des travailleurs de l’Education sur le nombre de postes promotion avancés par la Tutelle et qui ne sont en fait que de la poudre jetée aux yeux des enseignants.

- Oui pour la promotion automatique qui réglera définitivement ce problème et garantira la stabilité dans le secteur de l’Éducation nationale.

- Oui pour la concrétisation des promesses cosignées dans le PV du 07/03/2015.

- Non à la précarisation de l’emploi. Pour l’intégration de tous les enseignants contractuels et la réintégration de ceux qui sont suspendus depuis 2013.

- Non à l’atteinte au droit et à l’exercice de l’activité syndicale.

- Pour la réintégration du Secrétaire Général de Saida à son poste de travail et annuler la décision de sa suspension.

- Non à la détérioration des conditions de travail dans les établissements scolaires.

- Oui pour la construction de nouvelles infrastructures scolaires et le recrutement d’encadreurs pédagogiques qui assureront la stabilité dans nos écoles.

Pour que notre appel aboutisse, nous exhortons tous les travailleurs de l’Education nationale à se mobiliser le 18 novembre.

Cette journée doit être aussi une journée de travail où se tiendront des assemblées générales dans les établissements scolaires afin de discuter des formes d’actions à mener à l’avenir. Comme elles pourront éventuellement proposer d’autres plus radicales, à savoir deux ou trois jours par semaine ou une journée renouvelable chaque semaine, ou bien proposer une action pour que les revendications soient satisfaites. Tout compte fait le dernier mot reviendra à la base qui est souveraine.

Seule la mobilisation est capable de sauvegarder nos acquis et arracher d’autres droits.

Le CLA

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Commentaires (5) | Réagir ?

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gestion

MERCI

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samir boularbeh

Absurde et redicule comme on dit en italien "gli dai un dito prende tutto il braccio", (tu lui donnes un doigt il prend tout le bras), jusqu'à quand les élèves et leurs parents continuent à vivre ce marasme d'incivisme et désordonner les élèves et les mettre dans l'impasse on leur causant des retards dans le programme.

Les enseignants sont des fonctionnaires étatiques comme touts les autres et avant d'entreprendre cette fonction étaient au courant de toutes les conditions du secteur, moi sincèrement je ne sais pas exactement s'ils se prennent pour des prophètes ou quoi?pourquoi ils continuent à revendiquer ce qui n'est pas de droit, la ministre est vraiment trop clémente avec ces gents et collabore et contribue dans la démolition de ce secteur pourquoi?parce que non seulement travaillent moins que les autres fonctionnaires étatiques mais aussi travaillent moins que les autres enseignants d'autres nations, à l'echelle nationale la majorité accomplit un travail hebdomadaire de vingt heures dans une semaine de cinq jours seulement, par exemple en italie un enseignant doit achever 35 heures de cours effectives en classe avec les élèves plus un aprés midi par semaine pour la rencontre des parents d'éleves pour discuter de leurs enfants sans parler des différentes activités et ils se retirent de la fonction à 65 ans donc plus de 30 ans de carrière.

Les enseignants algeriens revendiquent 25 ans de travail avec un cigare (une excursion) bien sur, et le malheur l'enseignement reste le secteur où on deguise plus de chomage, parce que s'ils travailaient 35 heures par semaine on aura diminué quasi 50% de personnel et reste le secteur préféré pour les feignants qui travaillent peu et gagne suffisament qui utilisent toujours les memes fiches une fois commencé la carrière.... le pouvoir d'achat concerne toute la population et ceux qui touchent 18000 da qu'est ce qu'ils auraient revendiqué une subvention totale des produits de première nécéssité ou un double salaire forse!...

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