Un autre détenu mozabite décède en prison

Les détenus mozabites. Photo Siwel.
Les détenus mozabites. Photo Siwel.

Bencheikh Aissa est le deuxième mozabite à mourir en prison depuis juillet. Le premier, Afari Baâouchi, a perdu la vie il y a quelques semaines à la prison de Laghouat.

Un des détenus mozabites vientde décéder dans la prison, a-t-on appris. Selon un membre du comité de soutien au Dr Fekhar et à ses codétenus Mozabites à Paris, la victime répondrait au nom de Bencheikh Aissa. Agé de 49 ans et originaire de Guerrara, ce dernier était marié et père de famille. "Benchikh Aissa est mort des suites d’une dépression nerveuse après le refus des services pénitenciers de le prendre en charge", selon Salah Dabouz, membre du collectif d’avocats des détenus politiques de Ghardaïa, dont les déclarations sont rapportées par El Watan.

Le détenu qui ne s’alimentait plus est mort de dépression. Le manque de soins y est aussi pour quelque chose puisque le directeur de la prison n'a pas saisi la détresse de ce détenu.

Kameleddine Fekhar, Soughalem Kacem et leurs compagnons mozabites croupissent en prison depuis juillet dernier. Le collectif d'avocats a plusieurs fois déploré les déplorables conditions de détention de ces militants. Et la justice ne semble pas pressée de traiter les cas de ces prisonniers.

L.M.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

Que font les organisations humanitaires dites nationales et internationales, pour déposer une plainte contre ces pratiques d'un autre âge,

Mettre les gens en prison son savoir le motif de leur détention, ni avoir accès à un avocat pour se défendre.

Le faux président actuel devra répondra des ces actes inqualifiables, c'est lui qui devrait être entre quatre murs avec ses amis corrupteurs qu'il protège.

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deradji nair

El mout bel adjl donc on peut mourir chez soi sur son lit comme on peut mourir dans un hopital, sur une route, dans son bain, en prison où dans les toilettes publics. Personne n'a le choix où il doit rendre son dernier soupir.

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urfane

" El mout bel adjl " Voilà une maxime fatale pour "les damnés de la terre" qui la subissent depuis le 6ième siècle à nos jours où même les mers du globe n'en finissent pas d'engloutir. With religion, no futur!

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Bonsoir ya si Nair Deradji, votre notion de mort est morte depuis des lustres, car en prison ce n'est pas comme vous le voyez pour la bonne raison que vous etes un pantoufflard sans idées et ni base quelconque de sérieux ou de compassion, car ce qui se passent dans le M'zab, vous vous tamponnez et vous etes sans tête ni bon sens