Et pour cause, la grève a été largement suivie par les employés permanents du service de nettoiement. Le problème, selon un cadre de la commune, est dû à diverses raisons dont «l’impraticabilité de la voie menant vers le centre d’enfouissement technique, l’absence de tenue réglementaire, le manque de pièces de rechange pour le parc roulant et un manque flagrant d’engins pour la collecte des ordures, un ensemble de problème qui rendent plus rude la tâche des éboueurs.

La situation a valu aujourd’hui jeudi une réunion d’urgence avec le chef du cabinet de la wilaya, délégué par le wali, M. Mohamed Bousmaha. Même si les grévistes parlent «d’interférences dans le travail des éboueurs», d’autres élus rétorquent que «cette grève reste le fruit de manipulations politiciennes à des fins inavouées».

L’assemblée populaire communale, que préside monsieur Rabah Boutheldja, fait ainsi face, à «cette énième fronde qui illustre les difficultés à gérer la ville avec ses 300 000 habitants et les 42 élus qu’elle compte.

De Tiaret, Vizir Djiafar