Ghardaïa : la manipulation de Rachid Nekkaz

Rachid Nekkaz, un bien étrange ex-candidat à la présidentielle.
Rachid Nekkaz, un bien étrange ex-candidat à la présidentielle.

Rachid Nekkaz, une flammèche mise en scène pour des desseins occultes.

Cet étrange et néanmoins éphémère candidat à la présidentielle a été propulsé sous les feux de la rampe par l’invraisemblable et rocambolesque disparition de ses signatures sur le trajet du conseil constitutionnel. Comme si le fait de déposer son dossier le rendait inévitablement candidat. D’autres que lui ont subi la censure du conseil alors qu’ils avaient déposé leurs dossiers. Nekkaz, a donc bénéficié paradoxalement d’une publicité qui le singularise et le met en orbite. Son profil "Yacefien" saute aux yeux. Son nom est mis en circulation dans les milieux et bas-fonds de la société. Le rassemblement qu’il a organisé à la Grande Poste et autorisé par le pouvoir fait poindre les contours du projet qu’il est appelé à endosser.

En "Rambo" improvisé il est parti à Taghardayt se mettre en scène en négociateur téméraire. Où ce monsieur s’est-il rendu ? Une vidéo le montre dans un quartier en train de s’avancer vers on ne sait quelle partie adverse pour parlementer. Des émeutiers conciliants, encagoulés, se tenant docilement derrière lui. Il essuie des jets de pierres alors que ceux qui l’entourent en appellent à la discussion. C’est que les vis-à-vis, invisibles et non identifiés semblent de violents et dangereux irréductibles. Ces jeunes qui l’entourent et qui ressemblent à ses troupes de la Grande poste en deviendraient sympathiques.

Seulement, cette vidéo est une grossière manipulation. Nekkaz, s’est rendu au quartier "Moudjahidines" un quartier où il n’y a pas l’ombre d’un Mozabite. Ce quartier, en fait rebaptisé "Moudjahidine", est connu sous la dénomination Zgag Lihoud ; l’ancien quartier juif. Il s’est vidé de sa population à l’indépendance. Les citadins Mozabites ayant un respect religieux et sourcilleux de la propriété d’autrui, ce sont les nomades qui ont pris possession de ce quartier. On imagine donc le peu de crédit de la scène jouée par le très controversé Nekkaz qui a dû être missionné pour jeter le discrédit sur la jeunesse mozabite en faisant apparaître des Beltaguia BCBG cherchant le dialogue et la conciliation.

Mohand Bakir

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Commentaires (6) | Réagir ?

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anwa wiggi

Azul Fellawen,

J'ai écrit sur ce site pour dire que ce bonhomme était surement un invité du clan afin de brouiller les pistes et surtout de donner l'image d'une démocratie en Algérie.

Ce candidat n'a pas de programme, aucune ligne de propositions, aucune début d'analyse de la situation ni des remèdes à apporter.

Il n'a rien préparer, rien prévu, rien organiser.

Il est là invité par le clan!!!

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m'hend Umeri

Mr Nekaz est un intrus, il est venu faire de la figuration, il n' a jamais eu les 60000 signatures, vivant a l' étranger, il ignore la réalité du pays, pour répondre aux préoccupations des algériens. En s' immisçant dans le conflit qui ronge la région de Ghardaia, il ne peut que contribuer a l' aggravation de la situation. A quel titre il s'est invité, puisque personne ne la mandaté. IL veut sans aucun doute jouer au trouble fête, en se faisant de la publicité, sur le dos de ceux qui ont été assassinés. Belle moralité, pour quel qu’un, qui voulait briguer un mandat présidentiel.

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