Le constructeur Volkswagen délaisserait l’Algérie pour le Maroc

Décidément la bureaucratie en Algérie fait fuir tous les constructeurs sérieux.
Décidément la bureaucratie en Algérie fait fuir tous les constructeurs sérieux.

Alors que le contrat avec Renault traîne en longueur, le constructeur automobile dont le projet d’usine était initialement prévu en Algérie en 2010 déjà, aurait entamé des pourparlers avec les autorités marocaines en vue de le transférer au Maroc.

Selon les informations rapportées par la presse algérienne, le management de Volkswagen aurait tenu plusieurs réunions avec les responsables du ministère du commerce et de l’industrie et des nouvelles technologies à Rabat en vue de préparer l’installation de l’usine de Volkswagen au Royaume, en arrêter les modalités et fixer les objectifs communs.

Tanger avait auparavant bénéficié d’un contrat avec la société de construction automobile Renault ; ce qui avait provoqué le courroux d’Alger considérant que cette usine implantée aujourd’hui à Mellousa (région de Tanger) lui revenait de droit.

En plus d’une série de reports de l’actuel contrat avec l’usine automobile Renault dont le site fait litige entre Renault voulant la périphérie d’Alger pour site et la SNVI ayant opté pour la wilaya de Jijel, ce transfert du projet d’usine du constructeur allemand Volkswagen vers le Maroc, signifierait un coup dur pour l’image du pays, déjà réputé, dans le domaines de la technologie et de la main d’œuvre qualifiée et rentable comme soufrant de graves défaillances.

En effet, les géants de la construction automobile, Renault et Volswagen, menant une politique de délocalisation pour une meilleure compétitivité ne sont pas sans savoir l’Algérie croule sous un cadre législatif obsolète, d’une bureaucratie "assommante" et saturées de procédures administratives pesantes et anachroniques. L’Algérie, rongée par une une corruption systémique, et souffrant d’un système bancaire et financier moderne et de ressources humaines à niveau, est à la traîne des exigences des marchés économiques internationaux.

R.N.

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Commentaires (13) | Réagir ?

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Butterfly

Feu Boudiaf disait, quelques instants avant sa mort :"Le mal est en nous". Avec un pouvoir pareil et son système obsolète, encrassé digne des soviets, personne n'est fou pour investir un Kopeck dans ce pays. Le roi du Maroc lui, s'est entouré de ministres ne dépassant pas la cinquantaine. Alors que chez nous, les vieilles carapaces ont de beaux jours devant elles. La réalité doit être dite mes chers compatriotes.

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oziris dzeus

Après des négociations avec les marocains (en Algérie) les investisseurs européens s'installent au Maroc. Tout a fait logique. Les marocains (algériens) aiment leur roi et leur pays et ils les servent bien même de l'étranger. Tout est logique. Les fonctionnaires marocains de l'Algérie ne sont que des immigrés marocains qui ont l'amour de leur pays d'origine et la haine de leur pays d'accueil. Encore logique. Il n’y a rien de scandaleux à ce que des marocains d'Algérie défendent l'intérêt du Maroc et nuisent à l'Algérie qui en fin de compte n'est pas leur pays. Logique. Les négociateurs marocains d’Algérie touchent ils des pots de vin pour avoir pu installer des investisseurs au Maroc ou pour les avoir empêchés de s’installer en Algérie? Log ique.

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