61 démissions de militants RND sont annoncés à Oran

Ahmed Ouyahia, SG du RND.
Ahmed Ouyahia, SG du RND.

La raison évoquée est le non respect de la représentativité des jeunes et de la femme dans les listes du parti d’Ahmed Ouyahia.

Une vraie hémorragie interne s'est déclarée lundi au niveau des bureaux locaux du Rassemblement national démocratique (RND). A première vue en effet, ces législatives de mai 2012 semblent sonner le glas de certains partis politiques, jusque-là, épargnés par les crises et les remous politiques.

Ainsi, la localité populaire d'Aïn El Beïda, fief et base arrière du RND et du FLN, vit une transformation politique radicale et extrême. En effet, pas moins de 61 militants de base du parti d’Ahmed Ouyahia ont déposé leurs démissions du RND. Les raisons de ce retrait sont nombreuses, nous explique-t-on. Selon les militants que nous avons rencontrés sur les lieux, il y a d’abord, "la représentativité des jeunes et de la femme au niveau de la liste du RND qui n’a pas été respectée". Mais ce qui a le plus irrité les militants, ce sont les "faux fuyants des responsables locaux, dont le maire d’Es Sénia" ainsi que "les fausses promesses" de ces derniers à l’égard des véritables artisans des précédentes élections. Les militants de base du RND dénoncent les "abus et les dépassements de ces responsables". Le retrait de ces militants intervient, quelque temps, avant les démissions des militants du RND dans la commune de Bousfer. Une telle situation pourrait donner naissance à une cascade de démissions dans les rangs de ce parti.

H. Medjadji

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Commentaires (2) | Réagir ?

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khelaf hellal

C'est la débandade, les discours du chef ne tiennent plus la route, le changement de politique du FLN-bis (RND) , ce n'est pas pour demain. Les jeunes de mon pays peuvent toujours attendre ce qu'ils ont déjà attendu avec Ouyahia et Consorts et qui ne risque jamais d'arriver. L'abstention massive et active au vote du 10 Mai prochain est une maniére de désavouer les ruses du système et d'en finir avec les attentes éternelles et les illusions de chaque simulacre électoral.

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mstfa yazid

On veut bien croire M. Ouyahya, mais son raisonnement se heurte à une logique qui le rend inopérationnel, voire invraisemblable :

- la fitna passée devra t elle passer à la "trappe"... comme ça.... comme si "elle n'a jamais eu lieu?

Dans ce cas là pourquoi s'en soucier ? Pourquoi en parler ? Pourquoi en faire un argument dissuasif pour toute action révolutionnaire constructive ?

Pour que la fitna passée puisse servir à conjurer la fitna à venir, il faut bien que la première livre ses secrets, donne les listes de ses victimes et celles de ses tortionnaires .... sinon elle demeurera un mythe vivant qui, tôt ou tard devra être élucidé.

-la "main étrangère», je crois qu'il s'agit d'un "truc" tellement utilisé en 50ans de gouvernement désastreux qu'il est devenu un "placebo" que tous les algériens ont démasqué et que seul les tenants du pouvoir constituent le dernier carré de gogos à le croire !

Cela ne marche plus M. Ouyahya, dans l'état où elle est, dans l'état où elle devra encore rester par les méfaits de votre gestion, l'Algérie n'intéresse plus personne..... ou presque : je ne parle pas des 4 ou 5 gros négociants et leurs "gros" correspondants en Algérie qui se partagent les 48milliards de dollars correspondant aux importations de l'Algérie.

- l'argent sale : Mr Ouyahia, ne trouvez vous aucun gêne en parlant de l'argent sale alors que vous êtes un des gardiens du temple du trabendo à très grande échelle.... je parle de celui des quelques "chanceux " civils ou militaires qui ruinent la production nationale pour pouvoir encore importer, en dollars, tout ce dont l'Algérie a besoin et qu'elle ne produit plus ?

Je crois qu'un responsable de votre stature devrait bien réfléchir avant de stigmatiser une situation qu'il a tout fait pour perdurer.... et pour sauvegarder son monopole de transport scolaire.

Pour toutes ces raisons, je vous dis Monsieur que je ne vous crois pas et que je ne bougerai pas le petit doigt pour participer à la comédie qui tend à faire perdurer un régime que tout dit qu'il est au bord du rouleau.