Arrivée à bord d'un pick-up en robe et turban noirs mais le visage découvert, Béatrice Stockly a ôté cette tenue avant de prendre place dans l'hélicoptère dépêché pour l'évacuer dans la matinée vers le Burkina Faso.

Agée d'une quarantaine d'années et vivant depuis lontemps à Tombouctou, l'otage, une chrétienne très impliquée dans les actions sociales, avait refusé de quitter la ville après sa chute le 1er avril aux mains du mouvement Ansar Eddine, appuyé par des éléments d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

Elle se trouvait entre les mains d'Ansar Eddine, qui l'avait reprise au groupe responsable de son rapt et s'était dit prêt à la libérer, avait-on appris dimanche de sources sécuritaires et locales.

Le ministère suisse des Affaires étrangères s'était dit lundi "en contact avec le groupe auprès duquel" se trouvait l'otage. Pour le moment aucune information n'est disponible sur une éventuelle rançon qu'aurait remise les autorités suisses aux ravisseurs.

Avec AFP