Les émirs arabes tuent l'outarde et la gazelle avec la bénédiction des autorités

Des têtes de gazelles sur un tout-terrain d'émir du Golfe.
Des têtes de gazelles sur un tout-terrain d'émir du Golfe.

Voilà les riches émirs du Golfe de retour dans notre pays, non pas pour investir, mais pour exterminer des espèces rares.

Décidément le pouvoir ne refuse rien aux riches braconniers, par ailleurs émirs du Golfe. Ainsi le Sahara algérien est devenu depuis quelques années un défouloir pour émirs arabes d'Orient. L'Etat algérien leur offre toutes les commodités pour venir chasser l'outarde et la gazelle pourtant protégées officiellement. Ainsi, donc les représentants du pouvoir sont les premiers à fouler les lois de protection de la nature.

La gendarmerie pour protéger les émirs

Notre correspondant s'est déplacé à Ghardaïa et les témoignages racontent comment ces émirs viennent par vols spéciaux dans les aéroports intérieurs algériens chasser des espèces en voie de disparition.

"Les émirs et autres riches des pays arabes viennent par avion spécial avec tout le nécessaire. Une fois arrivés, ils sont escortés par d'impressionnants escadrons de la gendarmerie dans le désert", raconte un élu local.

D'autres témoins, généralement mis au service dans ces opérations illégales, mais couvertes par les autorités algériennes, soutiennent que "ces émirs munis de kalachnikovs, de serviteurs pakistanais et de femmes de jouissance et de toutes la logistique nécessaire chassent impunément l'outarde dont ils extraient le cœur et la gazelle pour garder rien que leur tête en guise de trophée". Ce n'est pas de la chasse, si tant est que ces émirs aient l'amour de la chasse, mais un crime contre la nature auquel on assiste avec la complicité des hautes autorités de l'Etat. PErsonne ne peut se targuer de dire ignorer l'extermination de ces espèces animales. L'opération se déroule depuis notamment l'arrivée de Bouteflika au pouvoir. Il est donc manifeste que ces émirs ont la bénédiction d'El Mouradia pour braconner en toute impunité.

Pourtant, la loi algérienne protège en tout 73 espèces, dont l’outarde et la gazelle. L'outarde est protégée par des conventions internationales et en Algérie par le décret n°083-509 du 20 août 1983 renforcé par l’arrêté du 17 janvier 1995.

L’outarde houbara (chlamydotis undulata), en voie d’extinction, est un bel oiseau coureur de 60-65 cm, haut sur pattes, dont le plumage tacheté reproduit l’ocre de la steppe, par un mimétisme qui lui permet d’échapper à ses prédateurs.

Nos sources affirment que l'endroit principal que choisissent ces riches braconniers d'Arabie se situe généralement dans l’immense espace qui est entre les wilayas d’El Bayadh et de Béchar, au sud-ouest du pays.

En Arabie, l'espèce est déjà exterminée et les centaines de chasseurs qui viennent dans le sud algérien ne se contentent pas seulement de chasser mais affectionnent aussi le pillage des nids d’outarde, ne laissant aucune chance à cette espèce de reconstituer sa population.

Avec Siwel

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Commentaires (19) | Réagir ?

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omar attourki

Ibn-khaldoun etait un sage et érudie amazighe'on le cite parfois, mais les imazighenes d'aujourd'hui sont en majorité musilmans arabisés il lui est interdit de se rebeller contre son maitre, c'est navrant, ils ont lutter pour mettre la france dehors, et ils sont toujours colonisés. par les arabes-batards de la france et turques-quelle honte ce pays dont rien ne sort pour éclaircire la voie à suivre de ce conglomérat de mélange ethnique le plus trouble du genre humain-ou vas-tu ma chère algérie... tous ils te renient et te tournent le dos depuis l'emir Abdelkader, la France est leur refuge par defaut; les piedss-noirs se réjouissent du spectacle.... non l'honneur des DZ est tomber très très-bas

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arezki arezki

Il faut les arrêter avant qu'ils viennent assouvir leur instinct bestial comme ils le font au Maroc sur les jeunes filles vierges.

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