La "caravane de la liberté" bloquée en Turquie

Des militants syriens de la caravane de la liberté.
Des militants syriens de la caravane de la liberté.

Le convoi tentait d'acheminer de l'aide humanitaire en Syrie.

La police turque a empêché jeudi un groupe d'environ 200 militants d'opposition syriens souhaitant se rendre en Syrie avec de l'aide humanitaire d'approcher de la frontière syrienne, les retenant à 15 km du poste de douane. Un autre convoi, qui devait partir le même jour de Jordanie, a été annulé en raison du refus des autorités jordaniennes de le laisser passer, selon les militants.

La première "Caravane de la liberté", composée de cinq bus et d'une quinzaine de voitures arborant le drapeau syrien, a quitté Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie, vers 10h30, à destination du poste frontière de Kilis-Öncüpinar, 70 km plus au sud, sur la route de la grande ville syrienne d'Alep.

"Nous camperons ici"

Le convoi a cependant été bloqué par la police sur une aire de repos à un quinzaine de kilomètres de son but, les autorités turques exigeant qu'une délégation des militants négocie avec la douane syrienne l'autorisation d'entrer en Syrie avant de laisser le groupe approcher de la frontière. "Si les Syriens refusent, nous camperons ici jusqu'à ce qu'ils nous laissent passer. Notre plan est de camper ici cette nuit", a déclaré Bilal Dalati, un homme d'affaires syro-américain de 42 ans venu de Californie pour participer à la Caravane.

"La liberté pour toujours"

En attendant une décision, les militants ont manifesté en rase campagne contre le régime du président syrien Bachar al-Assad aux cris de "Assad, va en enfer" et "La liberté pour toujours". Un deuxième convoi, qui devait entrer jeudi en Syrie depuis Ramtha en Jordanie a quant à lui été "annulé à la dernière minute, parce que les autorités jordaniennes ne l'ont pas autorisé", a indiqué Zeyna Adi, une des organisatrices.

Le Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la plupart des courants de l'opposition syrienne, a exprimé son soutien aux "Caravanes de la liberté".

AFP

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Habib Djarmouni

Vous écrivez : "Le Conseil national syrien (CNS) regroupe la plupart des courants de l'opposition syrienne. " D'où tenez vous cela ? Les vrais opposants sont en Syrie et ils dénoncent les velleités de l'OTAN d'intervenir dans leur pays, contrairement à ces "opposants établis à Londres et Paris qui ont fait appel au terroriste libyen Belhadj et aux milices payées par le Qatar et la Turquie pour détruire ce pays frère. La Syrie n'a jamais ou tenu le GIA ou l'AIS qui tuaient en Algérie. Pourquoi la presse algérienne soutient-elle le terrorisme en Syrie? Un terrorisme qui veut imposer des islamistes amenés dans les chars de l'OTAN!

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Afifa Ismail

Quel dommage de voir que l'on refuse l'aide humanitaire aux Syriens c'est pourtant la moindre des choses en quoi cela dérange la Turquie de laisser passer "cette caravane de la liberté" je croyais Erdogan plus démocrate que cela encore une autre déception;il fait de grands discours en disant qu'il craint une guerre civile en Syrie et quand il s'agit d'agir ne serait qu'accorder une autorisation de passage il n'y a plus personne. Une chose est sûr dans sa folie criminelle El Assad ne pourra pas tuer tous les Syriens et tant qu'il n'y aura ne serait qu'un seul debout le combat pour la liberté sera toujours présent. Courage et vive la Syrie libre!