Jusqu'où ira l'Armée ? Par Aziz Farès

Jusqu'où ira l'Armée ? Par Aziz Farès

« L’indépendance n’est pas un état de choses, c’est un devoir » Vaclav Havel

La question apparemment essentielle de la démocratie et de la liberté d’expression cache en réalité un désarroi cruel dans lequel est plongé le Monde Arabe et nous ramène invariablement à ces interrogations : quid de l’Armée ?Mais surtout quid de la Société civile ?quid du quidam ?

Plusieurs lectures s’offrent à nous, toutes aussi valables les unes que les autres et sont conditionnées par les paramètres suivants :

Que signifie la démocratie ?
Comment définit-on la Liberté ?
Peut-on mettre en place une mentalité démocratique sans passer sous les fourches caudines de l’Armée ?
Veut-on La Démocratie ? avec/contre qui ?
Pourquoi la démocratie ?
Comment se comporter en respectant l’Autre ?
Jusqu'où, jusqu’à quand peut on être démocrate ?

A première vue la question de la démocratie est insoluble ainsi que l’exprime en filigrane le discours pathétique des nombreuses forces en présence ( on pourrait dire sans trop se tromper, qu’il s’agit davantage de maillons faibles !) qui murmurent à qui veut l’entendre qu’il ne saurait y avoir de démocratie ni de liberté d’expression dans des pays qui ont dû ( à leur corps défendant(?) accepter le joug de dictatures inflexibles, muettes et atteintes de cécité.

Dans ces conditions, que veut on ?

Ceci nous ramène à la question centrale : jusqu'où ira l’Armée ?

Peut on comprendre que l’Armée peut laisser « pourrir » la situation( au profit de qui ?). ou bien aurait elle dû intervenir plus tôt et surtout de manière plus énergique ? Mais souhaite-t-elle intervenir davantage dans la vie publique ?

Pour compliquer le débat, emportée par une logique implacable, la classe politique s’enferme et s’enferre dans un ghetto.

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Commentaires (7) | Réagir ?

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amazigh zouvaligh

Ne mettons pas la charrue avant les boeufs! La démocratie est une culture; elle est laïque, et son socle est la Constitution. Donc le jour ou on aura une Constitution digne de celles du monde démocratique on pourra aspirer à vivre en démocratie. Quand à l'armée, le clan d'Oujda lui a imposée d’être la faiseuse de tous les malheurs des Algériens le jour ou l'on a destitué le GPRA, par la force, ayant donc piétiné la clé, le socle de la démocratie figurant dans la charte de la Soummam, la primauté de l'homme politique sur le militaire.

L e jour ou l'on verra nos "généraux" ronds quitter la scène politique et être remplacés par nos jeunes officiers imprégnés de culture universelle et s'inspirer des constitutions des pays de traditions démocratiques pour élaborer la nôtre.

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sadek Oumasseoud

Bon, à un moment il faut savoir ce qu'on veut ! L'armée, on veut pas qu'elle se mele de la politique. Les islamistes, on en veut pas. Le petit peuple ? Non, puisqu'il n'a pas atteint le niveau maturité et de responsabilté pour s'occuper du pouvoir

Donc logiquement on est qualifié pour obtenir une carte chez le ffs... mais non, la encore on est contre, parce que ait -ahmed le marabout n'est pas assez à notre gout. etc. On professe le nihilisme.

Le mal n'est t il pas en nous ?

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