Lettre de rappel de la cours des Comptes à Monsieur Bouteflika Abdelaziz

Lettre de rappel de la cour des Comptes à Monsieur Bouteflika Abdelaziz.

Bonjour à l’équipe du journal le Matin,

Mes contributions sont systématiquement censurées par votre équipe de modération et cela me fait de la peine, surtout lorsque le temps et la recherche que nécessitent certains écrits ne sont pas négligeables.
Voici une nouvelle contribution, que j’espère sera publiée.
Cordialement
M.O

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE.
Monsieur le président;
Dans son arrêt définitif du 8 aout 1983, la cour des comptes rendait public son verdict (publiée par ailleurs par le quotidien El Moudjahid dans son édition du 9 aout 1983):

"M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l'ordonnance n°66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du code pénal.
Agissant alors en qualité de ministre des Affaires des Étrangères, M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions
- N° 20 du 14 février 1966
- N° 33 du 1er décembre 1966
- N° 36 du 1er mai 1967
- N° 68 du 1er octobre 1969:
- en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l'objet d'instructions ultérieures particulières;
- en 1967, d'ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités;
- en 1969, enfin de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des Banques Suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir désormais la même destination"
"Le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un organisme étranger, n'a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor".

Je vous rappelle, à toutes fins utiles Monsieur le président, qu'en dépit du chèque libellé en francs suisses d'une contre valeur de 12 212 875,81 dinars que vous avez remis au Trésor Public en date du 5 janvier 1979, avec la bénédiction d’un certain Chadli Bendjedid , Président de la République d’alors , qui vous a réhabilité , vous restez, quand même , toujours redevable, pour l'État algérien d'une somme de 58 868 679,85 dinars.
Cette somme réévaluée aux cours actuels est à multipliée par 20,5 c.à.d. 1206807920,00 dinars (Nous ne parlons ici que du passé lointain), Les autres comptes se feront prochainement.

Monsieur le Président,
la sagesse devant être au rendez-vous au soir de votre vie et afin de rencontrer « AZRAÏNE » avec un dossier un peu moins chargé, pourriez-vous nous indiquer à quelle date comptez-vous restituer cet argent au peuple algérien?
En vous remerciant pour les très grands services que vous avez rendus à l'Algérie, aussi bien par votre ardeur aux combats ravageurs au Front du Mali, qu'à celui d'éminent Homme d'État que vous êtes.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en ma sympathie de façade les plus diplomatiques.

M'Hend Ouchène.

(les faits rapportées ne sont pas imaginaires, ils sont à la portée de tous)

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Commentaires (40) | Réagir ?

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Guennoun Djamel

A Si Bachir Ariouat,

Les morts dont vous parlez n'appartiennent pas seulement à votre région ou parti politique. L'algérie n'a céssé de compter ses enfants martyrs de sa triste déstinée au fil des ans et des coups d'états. Abane Ramdane, Ait Ahmed ou Maatoub ne vous appartiennent pas plus que vous soient étrangers Hasni, Alloula, Tahar Djaout et tants d'autres. Prétendre que ce ne soit QUE la kabylie qui se rebelle est une connerie digne de celle qui la précéde qui prévaut que seule la kabylie ai résisté au colon français. Vous qui vous permetez de critiquer un peuple algérien selon vos dires lâche, un peuple orphelin qui n'a connu ni ses parents ni ses grands parents et qui n'a pas tardé à donner vie aux révolutionnaires qui ornent de leur noms nos rues et écoles primaires. Révolutionnaires qui ont défendu à en mourir ce pauvre peuple meurtrit par l'étranger qui a cherché à le dénaturer. Meurtrit également par quelques un et unes de ses enfants qui l'ont renié, trahi ou dépouillés de sa grandeur et de ses richesses. Révolutionnaires qui tiennent leurs renomée non par leurs agissements séparatistes et critiques en vers le peuple mais au contraire grâce à leur vision en adéquation avec les valeurs mystiques, humaines et égalitaires depuis Larbi Ben M'hidi ; Que dis-je Depuis L'Emir Aek ; Que dis-je tous ceux et celles qui ont porté cette terre et ce peuple dans leur coeurs. Traiter les algériens de lâches ne fait pas de vous une meilleur personne que ceux qui la vollent où qui lui tournent le dors. Pourrions nous êtres à la hauteur de celles et ceux qui nous ont précédés ? Je me le demande...

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Bachir Ariouat

Monsieur, les faits que vous rapportez, ont étais publiés par la presse Algérienne.

Ils sont connus de tous et de toutes, les citoyens.

Nous le savons avant même l'indépendance à qui nous avions à faire, avec le groupe d'Oujda.

Maintenant une question simple, qui à votre avis, devait prendre les décisions au niveau du pays.

l'Armée des frontières où le peuple.

À votre avis fallait-il que le peuple se couche face au coup d'état orchestré par Ben Bella et Boumedienne, prendre le pouvoir avec l'aide de la France.

Le peuple a-t-il réagit face à ce coup de force, la Kabylie à réagit, mais pas le pays.

La Kabylie n'est pas le pays, en plus pas toute la Kabylie.

Nous, les Kabyles avons nous réagit lorsque nous leaders se faisaient assassiner, pas un c... de Kabyle n'est descendu dans la rue pour demandait des comptes où vengé nos morts.

Alors, s'il vous plait, face à la lâcheté du peuple Algérien, devant nous trahisons des populations de la Kabylie, il nos reste qu'une chose à faire, c'est se taire et dire amène.

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