WikiLeaks et le bavardage affligeant de Bouteflika (2)

WikiLeaks et le bavardage affligeant de Bouteflika (2)
Le message codé au général Toufik. Quant aux Généraux, pris dans leur globalité dans l’approche de cet article, on a tendance à penser à la junte Birmane ou tous les officiers généraux sont regroupés dans une sorte de synode, qui dirige le pays d’une main de fer et dans l’intérêt bien compris de tous les membres de cette junte, alors que ce concept est faux depuis le début des évènements qui ont mis l’Armée sur le devant de la scène. Il est évident que la plupart des généraux, activant en dehors du champ restreint du renseignement ou directement impliqué dans la prise de position de 1992, n’ont jamais joué aucun rôle politique en Algérie, ce rôle étant celui de tous les officiers de carrière soit gérer leurs unités ou directions respectives, un point c’est tout. Que des généraux ou tout autre officier de moindre grade aient accédé à des avantages en nature ou en influence auprès de certaines institutions de la république, du fait de leur grades ou de l’intercession de leurs collègues du renseignent en leur faveur est un secret de polichinelle, mais que ces intrusions soient assimilées à un pouvoir politique sur les civils pour l’intégralité d’une caste fantasmagorique de généraux omnipotents et omniprésents est une fable qui sert tous les embrouilleurs de la politique nationale, en partant des opposants de café maure qui ciblent le gros pour ne pas avoir affaire au détail, aux généraux qui effectivement tiennent le pays en otage avec la complicité dans l’intérêt de plus de civils que de militaires.

Tout le monde sait que dans le domaine de l’interventionnisme tout azimut, et des passe droits en tout genre, un chef de régiment blindé ou un commandant de base aérienne, a moins d’entrées et d’influence auprès d’un organisme public ou privé que le chef de brigade de Gendarmerie locale ou un sergent-chef du DRS, affecté dans le même organisme. D’ailleurs certains civils adoubés par des officines qui sont tout sauf militaires, ou ayant leurs entrées dans des clans presque constitués exclusivement de civils ou de faux civils, se sont servis et ont influé négativement sur le champ politiques dix mille fois plus que le général le plus lourdement gradé activant dans l’opérationnel. En déclarant que même les généraux avaient le droit de se présenter aux élections , et qu’ils ne l’ont pas fait vu la complexité de la tâche, le message passé à travers l’américain et en présence de trois généraux Algériens dont le Chef d’état-major, était plus destiné à quelqu’un Intramuros qu’à l’américain qui s’en fout comme d’une guigne, n’étant ni formé ni habilité à entendre ce genre de propos et encore moins à y répondre.

Vu le Timing et les circonstances, cela a tout l’air d’être destiné à un seul General : Mohamed Mediène, et cela sous-entend que les intrusions du service que dirige ce dernier dans toute la sphère décisionnelle, directement ou par civils interposé, en grignotant jusqu’au bout les prérogatives du président font de lui une véritable président, qui a été invité à venir directement présider à moins de ne vouloir assumer que les bon côtés du pouvoir et laisser le reste au pouvoir visible. Car en guise de généraux, impliqués dans la gestion directe ou indirecte du pouvoir il ne reste plus que ceux liés au cercle sécuritaire restreint formé des services de renseignement, tout le reste étant rentré dans les rangs depuis longtemps ou n’en sont jamais sortis depuis leur nomination. Arrivés à ce postulat, déclarer que ceux-là obéissent à la constitution, et que le pouvoir dénommé civil pour la circonstance obéit lui aussi au même texte, est chef d’œuvre de sophisme.

En vertu de cette obéissance à la constitution, ledit texte a été bidouillé à Huit heures du matin, pour justement faire régresser la démocratie au profit de monsieur Bouteflika, et toujours des mentors de l’ombre. Autre preuve éclatante de l’obéissance à la constitution, aucune élection n’est passée sans être bricolée au profit de personnages préalablement passés à l’enquête d’habilitation, mais qui s’avèrent à l’exercice être le contraire des critères logiques d’habilitation à moins qu’une inversion de ces fameux critères est la norme retenue. Preuve éclatante de la constitutionnalité du pouvoir, est la présence d’un représentant de ces structures dans n’importe quel service public aussi minime soit son importance avec capacité de décision dépassant celle du titulaire du poste quelquefois mais sans aucune preuve matérielle de cette présence une fois partis, et la découverte toujours avec quelques années de retard de multiples anomalies ou autres malversations dans des structures ou leur présence permet de détecter même une fuite de gaz en temps T. Preuve par neuf du respect de la constitution par tout ce beau monde, est le maintien de personnages dont l’échec est patent dans les secteurs qu’ils ont sinistré, juste parce qu’ils font partie d’un clan ou d’un autres selon des dosages pas du tout subtils qui renseignement sur le rapport de force du moment, mais nullement sur les compétences de tout un chacun qui sont souvent synonyme de nullité.

AEGIS 63

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