Hadjadj passera l'aïd à Serkadji

Djilali Hadjadj, président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AALCC), affiliée à Trensparency International (également médecin et journaliste), est actuellement dans la prison de Serkadji où il va rester jusqu'à son procès, prévu probablement lundi prochain. Il venait d'être entendu par le procureur près le tribunal de Sidi M'hamed avant de l'être par le juge d'instruction de la troisième chambre près du même tribunal.

C'est ce dernier qui a décidé de l'incarcération.

Djilali Hadjadj avait été arrêté dimanche dernier, à l'aéroport de Constantine, au moment où il embarquait avec son épouse à destination de Marseille. Présenté devant le procureur du tribunal de Constantine, il a été placé en détention et c'est là où il a appris qu'un mandat d'arrêt avait été lancé à son encontre par le juge d'instruction de la troisième chambre près le tribunal de Sidi M'hamed, près la cour d'Alger, le 17 février 2010 pour «faux et usage de faux» liée à des «prescriptions d'ordonnance et d'arrêt de travail pour son épouse» qu'il aurait signées sans en avoir la qualité.

Le 23 mai 2010 l'affaire a été jugée par défaut. Hadjadj et son épouse ont été condamnés respectivement à 3 et 1 an de prison ferme assortie d'une amende de 5000 DA. Sans que les intéressés ne le sachent ! Mme Hadjadj est formelle. Ni elle ni son mari n'ont été entendus par le juge d'instruction et encore moins reçu une quelconque convocation de la justice pour être entendus ou jugés.

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Commentaires (39) | Réagir ?

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AbuJehl

Comme à la parade !!! pour ne pas râter l'immanquable on provoque un jugement par défaut (selon les dires de son épouse) et le moment voulu on passe aux actes !!!Damoclès dans ses moments les plus délirants n'aurait pas envisagé cela -Combien même et si mes connaissances sont à jour, un jugement par défaut est remis en question quand intervient soit "la capture du condamné" soit sa reddtion volontaire = il est jugé de nouveau et dans l'état dans lequel il se trouvait au moment du jugement par défaut (c'est à dire que M HADJADJ demeure en liberté avec quelques restrictions de circuler librement surtout pour l'étranger) - Mais on en a vu avec l'affaire Bentchicou, l'histoire de la justice nocturne, et bien d'autres - Alors pour les concepteurs de ces situations inédites, une affaire de plus ou de moins ; c'est absolument rien du tout. A l'avance tout est "SCIENTIFIQUEMENT" mis en place et on appuie sur le strarter le moment opportun pour museler, réprimer, écarter, priver de liberté.... Mais je suis convaincu que tout à une fin et que les instigateurs et les exécutants de ces basses oeuvres passeront un jour ou l'autre à la caisse pour répondre et payer ces agissements crapuleux.

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lehrani

Asselmed @ Qué ksé ke tu dis ?

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