Le DRS enquête sur l’Entreprise portuaire d’Alger

Des officiers du DRS ont été instruits pour lancer des investigations sur la gestion de l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL).
Selon des informations obtenues par Radio Kalima à Alger, le PDG de l’entreprise, Abdelhak Bouraoui, a été récemment auditionné au centre d’investigation du Département du Renseignement et de la Sécurité, à Ben-Aknoun, centre connu sous le nom de « Antar ». La première audition du PDG de l’EPAL a eu lieu le 22 février dernier. Les enquêteurs cherchent à savoir dans quelles circonstances s'est déroulée l’acquisition par cette entreprise publique de plusieurs équipements tels que des clarks, des belles, des chariots et des stackers. Des soupçons pèsent sur ce matériel, acquis notamment auprès de fournisseurs en Suède et au Japon et l'enquête tente de déterminer s'il n'y a pas eu de sur-facturations. Les investigations concernent également l'acquisition de deux nouveaux remorqueurs qui devront être réceptionnées à la fin 2010 et au cours du premier semestre 2011. L’enquête lancée par le DRS fait suite à des informations parues dans la presse algérienne faisant étant d’investigations lancées par une commission de la Cour des Comptes.

Khaled Bahbouh

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (39) | Réagir ?

avatar
naim

c'est la catastrophe au port d'Alger aujourd’hui, on dirait le débarquement de Normandie, tous le monde parle de mauvaise gestion et manque d’engins, d’ailleurs je remet en cause le scandale du port d’Alger, et je pense qu'ils se sont trompé sur les personnes a mettre en prison, justement, j’ai rien compris a cette affaire, pourquoi le PDG et les cadres dirigeants de l'EPAL doivent trafiquer et magouiller alors que c’est eux qui délivrent les autorisations, le cas contraire sera possible.

si des engins ont travaillé sans autorisations depuis des années, comment ça se fait que toutes les autorités: service de sécurités du port, police, douanes, Drs, ….., n’ont pas remarqué ça, dites leurs svp d’arreter de nous faire avaler n’importe quoi.

ce que je ne comprend pas, l’Epal est une spa, les prestataires sont aussi des entités commerciales, donc le moindre litige relève du tribunal commerciale, te quel est le chef d'inculpation d'un engin qui marche sans autorisation ?

Aussi, je voudrai savoir qui a déposé plainte, et quel est le préjudice du moment que l’état s’est désisté au privés et a libéré cette activité, comme ça se passe dans tous les pays du monde, et pourquoi choisir 3 sociétés parmi une cinquantaine.

ça sent le coup fourrée, complot et règlement de compte.

avatar
morad ali

En plus des contrats surfacturés, des piéces détachées (en millions de dinars) sont commandées pendant la période de garantie. Des propriétaires de clarcks de gros tonnage n'ont jamais accés au ports.

Ceux qui y travaillent sont associés avec des cadres de l'Entreprise, ou versent une grosse tchipas. En plus des pertes

en devises dues aux surestaries pour le retard des navires à quai, par manque de matériel !!! et cela depuis longtemps. voir le rapport de la Cour des Comptes des années 1990. Une caste d'anciens employés devenus cadres selon le fallacieux slogan de promotion interne.

Voyez donc leur CV.

Bien sur les cadres de valeur sont écartés (licenciés ou poussés à la démission) des postes de responsabilités. Les cadres en activités, sont de

niveau du primaire.

Les membres du conseil d'administration sont nommés par affinités et s'échangent entre EPE. Ceux-ci ne sont intéressées que par les jetons de présences, et n'apportent aucun + à l'Entreprise, et approuve toutes les rapports de gestion qui leurs sont soumis, de peur de perdre leur rente et même fichés auprés des autres EPE en tant que gêneurs. Idem pour les commissaires aux comptes, qui, de peur de perdre des contrats, signent et approuvent tous les rapports qui leurs sont soumis.

visualisation: 2 / 39