"L'Algérie dans le coeur" disent-ils, l'Equipe Nationale pourrie par le mercenariat !

"L'Algérie dans le coeur" disent-ils, l'Equipe Nationale pourrie par le mercenariat !

Le quotidien LIBERTE rapporte que les joueurs algériens recevraient 1 million d’euros en cas de victoire à la CAN, soit près de 110 millions de DA ?

On sait que la seule compétence de Raouraoua est de distribuer des rentes en puisant dans l’argent public, comme il l'a toujours fait dans sa carrière (ANEP, OREF, Année de l'Algérie en France, etc...), mais là ça dépasse les limites de la décence.

L'EN reste le seul dérivatif d'évasion de jeunes et d'adolescents qui n'ont même pas les moyens de se payer une cigarette, et de smicards qui vivotent. Il n'est pas permis de marcher ainsi sur leur dignité et de s'enrichir sur leur dos. Le patriotisme de joueurs comme Ziani, Yahia, Belhadj ou Saifi n'est pas à démontrer et n'a pas besoin de se monnayer. D'autres joueurs et un environnement malsain sont en train de leur pourrir le coeur et l'esprit. Ils gagnent très bien leur vie, par rapport à des milliers de joueurs du bled.

On se rappelle que dans un passé récent, des joueurs africains professionnels ne demandaient pas d'argent à leur fédération. Au contraire, c'est eux qui donnaient de l'argent aux joueurs locaux et investissaient dans des écoles de football, comme Salif Keita au Mali ou Georges Weah au Liberia.

Si des sponsors se manifestent pour payer des primes aux joueurs, tant mieux pour eux, mais la FAF n'a aucun droit de payer des primes sur le budget de l'Etat, ni de gaspiller ses recettes de victoires au détriment de clubs de football en détresse.

Saad Lounes

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (103) | Réagir ?

avatar
k.Seddiki

Sur les chemins d’une (nouvelle) déconfiture

Par K. Seddiki

A présent que les clameurs d’une victoire étriquée mais au combien symbolique face à l’ogre égyptien se sont légèrement atténuées, il convient, à mon humble avis, de tirer les leçons et d’ouvrir les yeux pour éviter de vivre des moments douloureux, qui sont, à Dieu ne plaise, terriblement prévisibles.

Je précise tout de suite que mon propos ici vise uniquement le devenir de notre foot ball à travers l’EN et qu’il n’est nullement dans mes intentions de blesser, ni surtout de porter atteinte à l’honneur ou à la dignité de qui que ce soit. Il me faut évidement citer des noms, puisqu’ils font partie de l’actualité et parfois font l’actualité.

Il m’est impossible de me taire en voyant ou en entendant des contres vérités étalées dans et à la une des journaux, sans compter les émissions de télévision qui – et cela est très porteur de lendemains qui déchantent – toutes à la gloire de gens qui devraient se la jouer plutôt discrètement.

Quand on a été incapable de marquer à domicile plus d’un but à une Zambie en vacances et surtout se montrer défaillant dan tous les compartiments face à une équipe ruandaise sortie ce jour là d’un néant dans lequel elle s’est vite ensevelie, non sans avoir donné des angoisses aux algériens tout au long des deux matchs, il serait pour le moins incongru de parler de battre la Slovénie et les USA pour enfin claironner que l’Angleterre peut être surprise, malgré son palmarès.

Ainsi, ce n’est pas la modestie qui étouffera nos compatriotes, qui devraient pourtant regarder de prés cette EN. La victoire tirée par les cheveux face à l’Egypte (qui a donné beaucoup de joies aux algériens) ne doit pas, mais alors pas du tout, être utilisée comme une panacée..

Essayez de revoir calmement les séquences du match. Vous verrez que cette victoire est surtout celle des algériens (manipulés un peu trop) qui se sont déplacés en masse à Khartoum d’une part, celle de Chaouchi qui a été étincelant de sang froid et de classe (sa chance aussi de déboulonner Gaouaoui), mais surtout par les ratages incommensurables des égyptiens. Ces derniers ont monopolisé le ballon la plupart du temps, sans pouvoir effectuer le dernier geste salvateur. Le but d’Antar Yahia leur a également fait mal sur le plan psychologique, comme d’ailleurs au match aller, durant lequel ils se sont montrés trop confiants. C’est, en fin de compte, une défaite égyptienne d’abord. Mais les joueurs algériens doivent en être fiers, à juste titre.

La récupération de cette victoire par le pouvoir, alors qu’il était persuadé du contraire, ainsi que son comportement douteux au Caire après le caillassage du bus des joueurs- entraînant des réactions incroyables des responsables algériens sur place- soulève bien des questionnements. N’eut été la présence du journaliste de Canal+ (dont le nom devrait au moins être sur le fronton d’une salle de rédaction), la qualification de l’équipe algérienne aurait été perdue, comme ses devancières.

Il convient de s’interroger sur la cacophonie des divers responsables algériens. Ainsi, Djiar, l’actuel ministre des sports- auxquels il ne connaît strictement rien- déclare toute honte bue qu’il s’agit de gestes inconsidérés et mineurs de quelques énergumènes n’ayant rien à voir avec le peuple égyptien (?!!) alors que le sang des joueurs algériens dégoulinait encore sur leur visage. Hadjar, le baathiste notoire, affirme – les yeux embués par l’alcool qu’il essaie maladroitement de cacher en mâchant de la gomme sucrée à l’égyptienne- qu’il ne s’est rien passé de grave. Même la jeune fille dénudée en public s’est vue contredite, comme s’il était présent, en affirmant que c’est juste son khimar qui lui a été arraché ! Aurait-il dit la même chose s’il s’était agi de sa propre fille ?

Tout cela était bien coordonné et le but était de fermer, comme à l’accoutumée, les yeux sur le comportement des égyptiens, qui, eux, étaient persuadés d’aller en coupe du monde. Ce n’est pas ces incultes algériens qui vont les empêcher ou leur barrer la route.

Mais, si les cervelles de ces responsables sont demeurées à l’âge de pierre, les choses ont évoluées et l’Internet est entrée en action en permettant aux autres acteurs de dire la vérité. Cette vérité n’honore point nos dirigeants ! Ils étaient partants pour une élimination en douceur. Le comportement scandaleux des égyptiens a fait le reste. Le monde entier a découvert le visage ensanglanté des joueurs. Le pouvoir algérien risquait de chanceler à nouveau !

Les services psychologiques du régime algérien sont alors entrés en action et d’une déroute du pouvoir quasi certaine, ils en ont fait une opération à leur gloire, en récupérant toute l’opération à leur profit.

L’’histoire retiendra le comportement de ces hommes du pouvoir qui ont fait – encore une fois - coulé le sang algérien, mais cette fois en Egypte. De Bouteflika à Raouraoua, en passant par le sinistre Hadjar et le cabotin Djiar, les algériens finiront par découvrir comment ils ont été floués, certains blessés et handicapés à vie. Ils sont tenus de demander à comprendre pourquoi la réglementation internationale n’a pas été appliquée par la FIFA, alors que des morts sont évoqués par des chanteurs algériens qui ont fait le déplacement à Oum « El Khorti ». Pourquoi, ce qui semble clair comme l’eau de roche, devient, subitement, difficile à accomplir quand il s’agit d’algériens. Ils poseront la question suivante : Comment des pays sont sanctionnés au quart de tour, pour des faits moins graves, alors que la Fédération égyptienne de foot ball continue de jouir de tous ses droits et son équipe va prendre part à la CAN.

C’est la FIFA qui vient au secours du régime égyptien avec la bénédiction de l’Algérie. Quant au sang versé par les algériens, il sera, comme à l’accoutumé, oublié très vite, la coupe du monde approche à grands pas : Saadane et Raouraoua se chargeront de maintenir le suspense, avec l’aide de Zaher, (l’égyptien qui dit une chose et son contraire), en cas de besoin. Les dirigeants des clubs algériens seront aussi de la partie, si le besoin s’en faisait sentir. On inventera d’autres péripéties, comme celles du sponsoring, voir des matchs reportés, etc.

Entre temps, l’argent coule à flots ! Des sommes faramineuses sont octroyées aux joueurs, alors que les jeunes algériens attendent patiemment qu’on daigne leur trouver un emploi, que l’on construise des centres de formation, que l’on construise de vrais stades de foot ball avec toutes les commodités. Non, ce n’est pas cela qu’il faut, vous ne connaissez rien au problème ! Il faut tout de même que Raouraoua et ses compagnons –déjà riches à crésus, continent de s’enrichir et qui dit mieux qu’un joueur professionnel pour cela ?

On arrive à notre grand Saadane à présent. Pour être un « Rabah » c’en est un ! Il sort par la porte, il revient aussitôt par la fenêtre. Rien ne vaut Saadane pour tous ces marchés juteux. Du foot ball, il en connaît les rudiments, appris ici et là et accessoirement à l’ISTS, d’ou il est sorti avec un doctorat en sports (doctorat algérien, m’a rappelé un ami), qui lui ont étouffé toute moralité. De l’argent ! Engranger au maximum !!

Là ou le bat blesse, c’est qu’il n’hésite pas à s’octroyer les sacrifices des autres pour en faire des succès pour sa personne : Ainsi, vous l’entendrez gaiement affirmer qu’il a qualifié l’Algérie au mondial de 82, alors qu’il n’était que préparateur physique et tout le travail technique était l’œuvre de Maouche et de Rogov. Durant l’épopée de Dijon, notre Rabah national était chargé par Mahiedine Khalef de la préparation physique des joueurs et n’a à aucun moment pris part à une quelconque séance tactique.

En 1986, alors que des algériens luttaient au prix de leur vie pour arracher un peu de liberté, le régime affolé, décide de défaire une équipe magnifique en nommant un certain Issaad à la tête de la FAF. Le 1er objectif de ce dernier est de dégommer Khalef du poste de sélectionneur national en intronisant Saadane qui –déjà- avait entamé les démarches à la radio –chaîne III, avec comme chef d’orchestre Chadli Boufaroi à l’accent bien parisien mais aux connaissances sportives quasi limitées. Qu’à cela ne tienne, il se chargera de faire monter la côte de Saadane à fond la caisse. Ceux, comme moi, ont vécu la période, se rappelleront sans doute comment cet énergumène menait à la baguette ses collègues journalistes. Je me souviens d’une scène cocasse : Un journaliste commentant un match opposant la JSK à l’USMSétif, pour le compte de la coupe d’Algérie attirait l’attention des auditeurs sur les « erreurs » de l’arbitre central qui validait des buts hors jeu : savez –vous comment Chadli sermonnait le pauvre reporter ? Comment pouvez-vous dire que ce des buts hors-jeu ?!!! Le journaliste doit en rigoler à ce jour.

Une autre œuvre de ce « spécialiste » en dégommage des compétences : Guy Roux voulait recruter Saib Moussa et Chadli ne ratait pas l’occasion de montrer sa belle voix (pour une silhouette toute fluette) : à la question de Guy Roux sur les qualités de Saib, ce dernier a commencé à ronronner :Saib est un grand joueur, il fera certainement une grande carrière à l’AJ Auxerre etc.. Ce que tout le monde savait, y compris bien entendu le technicien français, qui profitant d’une extinction de voix de ce dernier, lui demande soudain :en demi tournant ?du coup Chadli Boufaroi perd sa superbe voix : demi-tour nant ?! Décidemment, ce Guy Roux n’est pas dupe.

Une autre fois, des journalistes français intervenaient à la radio pour parler du foot algérien et des défauts de la préparation Chadli Boufaroi (plus nationaliste que lui tu meurs !) affirme tout de go au journaliste qui voulait s’informer de l’état de l’EN, que ce n’est pas le moment de parler de cela. Alors son interlocuteur lui posa la question : Quand dons sera possible de parler de l’équipe algérienne ? Chadli Boufaroi ne s’attendait pas cette réplique car ne sachant que répondre, préféra user d’un subterfuge pour arrêter la discussion.

Enfin, je ne pourrais pas passer sous silence la façon, dont lui, simple journaliste au demeurant, s’est arrogé le droit de désigner –dans sa propre voiture- Kermali entraîneur national, en kidnappant ce denier, en plein centre d’Alger, avec la bénédiction de Khezar, le président de la FAF, après la démission surprise de Kamel Lemoui, lassé de recevoir des bâtons dans les roues à chaque tournant…

Le rappel de ces péripéties pour attirer l’attention sur les égarements qui ont suivi la qualification de l’Algérie. Certes, le mérite est grand et personne n’osera le contester. Mais il faut rappeler les erreurs commises auparavant pour ne pas les renouveler maintenant. Or, force est de reconnaître que Saadane et Raouraoua persistent dans leurs attitudes « suicidaires ».

Comment expliquer ce tapage autour du joueur Lacen et certains autres ?Le président de la FAF se déplace avec l’entraîneur en Italie avec dans les mains un passeport algérien à ce joueur qui, à 25 ans passés, ne s’est jamais inquiété de sa nationalité. Les autres joueurs ne peuvent pas se taire, eux qui ont bataillé durement, parfois au mépris de leur vie, pour qualifier l’EN, pour se voir aujourd’hui, menacés par quelqu’un qui ne s’est même pas manifesté directement.

D’autres joueurs, soucieux de briller pour rehausser- voire se montrer seulement- leur valeur en profitant de la coupe du monde, se farcissent les unes des journaux dans l’espoir de se faire convoquer par Saadane. Celui-ci n’hésitera pas à le faire et il nous l’a déjà montré. Rappelez-vous l’épisode Bel kebla ! Un joueur français de parents « algériens » bénéficie tout d’un coup d’un montage journaliste important et se retrouve au devant de la scène médiatique. Deux jours après Bel kebla figure dans la liste des joueurs devant jouer la coupe d’Afrique en Egypte !!.

Saadane est en train de refaire (sur injonction de qui ?) le même parcours !Il faut dire attention. Des erreurs sont déjà commises et il suffit de jeter un œil sur la liste des joueurs retenus. Comment expliquer que des joueurs au palmarès insignifiant soient dans l’EN ? A Quel ordre a-t-il obéi pour convoquer des joueurs ne méritant même pas de jouer en DII algérienne ? Je me dois d’insister sur un point crucial : l’Algérie possède de très bons joueurs, mais n’a pas d’équipe au sens étymologique du terme ! L’Egypte, elle, a une équipe. Les techniciens l’ont compris.

Par ailleurs, avez-vous remarqué le manque criant de coaching de Saadane lors des éliminatoires ? Des remplacements hasardeux et manquant terriblement de discernement ! Saadane laisse Zaoui sur le bang et incorpore Laifaoui inexpérimenté : résultat des courses : le joueur « prend » un petit pont dés son entrée sur le terrain et son placement permet au joueur égyptien d’effecteur un centre qui se transforme en 2ème but.

Que dire de Bezzaz ? L’entraîneur le fait jouer arrière droit ! Heureusement que le match se terminait. Ceci pour dire que les systèmes tactiques sont étrangers à Saadane, qui souffre d’un déficit énorme en la matière. Le flair que tout entraîneur doit développer semble lui échapper aussi.

Avez-vous relevé avec quel détachement il regarde ses joueurs sur le terrain ? C’est à croire que ce n’est pas lui le coach, tellement il semble éloigné de ce qui se passe sur le terrain. On voit l’entraîneur adverse suivre pas à pas –de la ligne de touche- ses joueurs pour les maintenir sous pression et leur rappeler les consignes, notre Saadane national lui, est tranquillement assis, admirant la nature !

Une précision s’impose : On cite souvent le match face à la Tunisie gagné par nos capés à Tunis même sur un score très large :Saadane venait de prendre l’équipe en mains et il est écrit que tactiquement et techniquement les joueurs retiennent les schémas qui leur ont été inculqués auparavant pour les matchs suivants avant d’assimiler celle que prône le nouvel entraîneur. Il suffit de savoir que quelques jours avant ce match, c’était Khalef l’entraîneur…

Des joueurs n’ont plus leur place dans cette équipe. On doit leur rendre hommage pour le travail (très rémunéré tout de même) effectué jusqu présent, mais les matchs de la coupe du monde exigent d’éviter de faire du social pour je ne sais quel motif. Je m’excuse à l’avance auprès d’eux, mais des joueurs comme Raho, Laifaoui, Bouazza, Saifi, Zemmamouche (au fait sa venue à Khartoum ?) Bezzaz, pour ne citer que ceux-la, n’ont pas leur place et sont facilement remplaçables par des joueurs du cru, autrement plus compétitifs…. Quant à Belhadj, il faudrait peut-être songer à lui confier une autre tâche, car il oublie souvent de revenir après avoir effectué une course fantastique, ouvrant ainsi le chemin à son vis-à-vis. (Rappelez –vous le but égyptien).

Encore une fois, je ne voudrais pas blesser qui que ce soit et mon vœu est d’attirer l’attention avant une catastrophe qui s’annonce en pointillé à l’horizon - KS.

avatar
Bey Mustapha BEBBOUCHE

Honorer et gratifier les compétences nationales dans toutes les disciplines (sportives, littéraires, médicales, techniques, scientifiques etc..) c’est ce qui a toujours manqué depuis notre indépendance. C’est un bon début ! Il fait déjà des jaloux ? C’est certain ! Saad Lounes se trompe de peuple!

visualisation: 2 / 103