Le fils d’Abassi Madani arrêté en Inde

Abassi Madani
Abassi Madani

Les services de sécurité indiens ont interpellé, la semaine dernière, le fils d’Abassi Madani, le fondateur du parti dissous, le Front Islamique du Salut, sur la base d’un mandat d’arrêt lancé par Interpol à la demande de l’Algérie, annonce le quotidien Echourrouk.

Le mis en cause est accusé d’être impliqué dans l’affaire de l’attentat de l’aéroport international d’Alger en 1992.

Oussama, le frère de Salim Abassi arrêté mercredi à Bombay, a déclaré sur le site Arabianet que le prévenu arrivait de Malaisie en Inde, répondant à une invitation officielle en tant qu’homme d’affaires. Il semblerait cependant que les autorités indiennes l’aient arrêté après que son nom ait apparu sur la liste des personnes recherchées par la police internationale Interpol.

Dans la même déclaration, Oussama Abassi exprime sa confiance en la justice indienne pour innocenter son frère Salim qui porte la nationalité qatarie, estimant que c’est là une punition dirigée contre son père Madani, fondateur du Front Islamique du Salut (FIS). Il ajoute que les autorités qataries ont entrepris des démarches en faveur de son frère.

A rappeler que dans l’attentat de l’aéroport Houari Boumediene, la cour d’Alger avait condamné à mort les principaux accusés qui sont Hussein Abderrahim, Rachid Hechaichi, Soussène Saïd et Rabhi Mohammed.

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Commentaires (56) | Réagir ?

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lila laoubi

ima Othmani aurait exigé, et touché en «bakchich» une somme conséquente (on parle d’un milliard de centimes) pour inscrire le parlementaire Noreddine Kihel dans les listes électorales de 2017. Ce dernier aurait fait des enregistrements sonores des échanges qu’il a eus avec la députée de Boumerdes, Puis l’aurait dénoncé aux services de sécurité qui ont perquisitionné et saisie chez elle, une valise pleine d’argent !

Cet énorme scandale éclate, au moment où le fils d’Ould Abbes, accusé également de vendre des places parlementaires sur les listes

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zenagui BERRAHO

On dit dans notre jargon que l'état à les mains longues, les criminels peuvent courir dans la nature, mais un jour ils se retrouveront entre les barreaux. Qu'il soit Qatari ou autre, il est de droit pour la justice Algérienne de l'extrader en Algérie pour qu'il puisse répondre aux faits dont il est accusé. Pas de négociation avec les Qataris.

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