Alger : Un séminaire de formation pour les journalistes interdit

La LADDH apprend avec consternation la décision des services de la Wilaya d’Alger d’interdire la tenue du séminaire de formation pour les journalistes qui devait se tenir à Zeralda le 26,27 et 28 mai. La décision de la DRAG de la Wilaya d’Alger datée du 25 mai 2009 signifiant le refus d’autorisation n’est pas motivée.
La LADDH dénonce avec la plus grande énergie cette interdiction qui porte le signe de l’arbitraire et de l’autoritarisme. Elle constitue une atteinte manifeste aux libertés de réunion et d’association consacrées dans la Constitution algérienne et garanties par le Pacte international des droits civils et politiques.
La LADDH considère que cette interdiction vise aussi à empêcher des jeunes journalistes à bénéficier d’une formation de base en matière des droits de l’Homme qui permettra de couvrir d’avantage les violations des droits de l’Homme, et de mieux se protéger en le faisant.
Pour rappel, le séminaire de formation sur le rôle du journaliste dans la protection des droits de l’Homme devait regrouper 25 jeunes journalistes venus d’Alger, Annaba, Tlemcen, Oran, Djelfa, Tizi Ouzou et Bejaia, et représentants plusieurs quotidiens nationaux, avec la participation de deux formateurs Maghrébin en l’occurrence Maître Sayouri Jamila de l’association marocaine ADALA, et Maître Hammami Ayachi de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme.

Alger le 25 mai 2009

Le président
Maître Bouchachi Mostefa

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Commentaires (7) | Réagir ?

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Arezki

J'habite la région de Creil et dépend du consulat de Cergy Pontoise. Moi aussi j'ai eu affaire à ces fameux militaires algériens que je hais maintenant. Je me suis fait recenser par le consulat qui m'a dit que j'étais en règle puisque j'avais choisi la journée militaire en France. Détrompez-vous. Je suis allé en algerie en vacances. J'ai failli pêter les plombs car ces gens là ne voulez pas me laisser ressortir. J'ai du aviser le consulat de France à Alger. Merci au matin de nous donner l'occasion de parler de ce problème épineux. Le silence de la presse algérienne dite libre est ASSOURDISSANT

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Numidien

Je ne suis pas franco-algérien et je voudrai tellement l'être. Bizarre, n'est-ce pas? et pourtant je ne cesse d'en rêver. Ayant étudié en France, élevé en France, éduqué en France... etc., je me suis retrouvé en Algérie comme un paria. Peut-être parce que je suis kabyle de naissance. Diplômé de l'Université en langue française, celà dérange les nuls. Et ce sont ces nuls qui occupent les postes qui reviennent aux compétences.

Ils ont arabisés nos enfants pendant que les leurs sont en France et ailleurs. Ah! si la France ouvrait ses portes.

Cette France qui exige la maîtrise de sa langue, je la maîtrise. L'éducation française, j'y nage dedans... etc. Où vont vivre nos gouvernants aprés coup?

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