DANS LA BOITE : Une Livrée de Lièvres au brusque Réveil

                  DANS LA BOITE :  Une Livrée de Lièvres au brusque Réveil

La commission TEGUIA, la commission HEBBACHE, la commission BOUCHAIR, la commission BEDJAOUI..... Déjà dans le mot commission il y a la racine "COMMIS". La définition de ce dernier mot est très significative. Si on prend les synonymes c'est la claque en pleine figure : > commis, employé, aide, subordonné, salarié, manutentionnaire, auxiliaire, adjoint, préposé. Alors pourquoi espérer obtenir quelque chose du moment que le dicton de H'Mida se vérifie par lui même. D'ailleurs le mot "ALLAH GHALEB" sortant de la bouche de Mr TEGUIA est très significatif : je ne peux rien faire pour vous, circulez "il n'y a rien à voir".

Rachid Lourari (représentant de Mohand OUSSAID) dénonce « la consécration des moyens publics en faveur du candidat président » ; c'est comme s'il avait découvert la lune. Quand toute l'administration est mobilisée dans un seul but (et ce n'est pas la première fois) il est clair que les jeux sont bel et bien faits. Un exemple édifiant :El Watan de ce jour (31/03/09) a parlé du meeting de soutien présidé par le Ministre SELLAL à Paris (menaces à l'adresse d'une journaliste qui avait posé la question qui fâche, et là c'est une avant-première, c'est la journaliste qui dépose plainte -faut pas rêver, cela se passe en France-). Si on ne prend que cette expédition parisienne pour la campagne du président sortant-entrant, bien des questions pourraient se poser. Dans un autre numéro d'El Watan, Mr BENYOUNES (membre du comité de soutien de Mr BOUTEFLIKA) reproche aux autres candidats en lice l'absence de représentants et de permanences électorales en France. A ce niveau là, c'est comparer l'incomparable, c'est David et Goliath, le jour et la nuit. Ce discours de rentier du système qui noie le poisson dans l'eau élude le fait que les personnes dépêchées en France pour animer la campagne électorale sont tous fonctionnaires du Ministère des Affaires Etrangères (le terme ex-ambassadeur à...... (x ou y capitale étrangère) relève du mépris de toute règle relevant de la considération du citoyen . Ces ex-ambassadeurs sont toujours en fonction à ALGER et du fait de leur statut de ministres -plénipotentiaires ils ont été chargés d'une mission dont l'incompatibilité est criante ( sans ironie ce même statut fait de ces diplomates des plénipotentiaires en mission extraordinaire - dans notre cas utilisé à des fins personnelles par le candidat au pouvoir). Ou est donc le fameux équilibre qui doit présider pour que les candidats soient dans la même situation. Des représentants du candidat-président sillonnent une partie de l'Europe : sur quel budget figure ces voyages très coûteux et en monnaie forte ?

En réponse à Mr BENYOUNES, je me permet de faire appel au grand chahid Larbi Ben M'Hidi dans sa fameuse réplique au général Massu :" donnez nous vos chars et nous vous donnerons nos couffins "(réplique à transposer au cas des candidats non représentés à l'étranger comparativement au Candidat). Même le Conseil Constitutionnel validera les comptes de campagne au lendemain de la proclamation des résultats. Il faut que cette hypocrisie s'arrête dans la mesure ou cette manipulation de tout un peuple est le fait d'opportunistes, d'affairistes, de combinards guidés par le seul souci de la déprédation, de l'enrichissement rapide, de l'attrait exercé par l'exercice de telle ou telle haute fonction ; l'intérêt du pays ou autre chose de semblable est passé à la trappe depuis très longtemps. On le dit bien chez nous : Akhdaa Mene Yamnek. Mais tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise en mille morceaux : c'est la leçon ignorée par cette poignée d'inconditionnels au seigneur de l'instant présent. En dernier que non t-ils pas faits (déjà) pour figurer sur les listes des comités de soutien à ZEROUAL ? Comment ils ont laissé aux vestiaires toute fierté, toute dignité, toute karama, tout nif, tout ce qui fait un homme pour figurer sur les tablettes du Général en retraite Ministre conseiller de ZEROUAL . Il faut toujours faire appel aux dictons de chez nous pour démasquer ces imposteurs, ces ralliés-alliés-calculateurs : Pas de mensonges tant que les fils de ta rue sont encore vivants (LA KHORTI, LA WALOU MEDEME OULED EL HOUMA HAYINES).

Comme l'aurait dit l'autre, revenons à nos .... lièvres. Qu'espéraient des responsables de partis occasionnels qui font une intrusion quinquennale sur la scène politique nationale ? Des poids lourds autrement plus connus, plus compétents, plus expérimentés ont baissé à l'avance les armes et les bras en face d'un système qui a toujours choisi pour le peuple certes absent, mais aux réactions toujours imprévisibles. Nos lièvres ont-ils seulement conscience qu'ils ne sont que l'alibi, l'habillage d'une pseudo compétition supposée ouverte ? Ou bien, tellement pris dans le feu de l'action que chacun d'eux se voit au second tour de la présidentielle, pour ne pas dire à El Mouradia ! Un peu comme au théâtre : l'acteur-comédien est pris dans son propre rôle à un niveau tel que son propre personnage se confond avec la personne qu'il représente sur les planches.

Au lieu de jeter l'argent par les fenêtres, il aurait été plus sage d'en faire un budget à destination des jeunes chômeurs (création d'unités artisanales, petits commerces, ateliers de maintenance,....), et opter pour un système qui ne cache pas son nom par la cooptation du président et ce depuis notre indépendance.

Mais environnement mondial oblige, une façade de circonstance est montée de toute pièce, faisant de l'Algérie un nouveau membre des pays arabo-musulmans où le gout du pouvoir (avec évidemment ses avantages en nature et en espèces) est tellement enivrant que tout un magma que rien ne pouvait solidariser, se découvre des affinités à un degré inimaginable (FLN -HAMAS-RND) poussant même le cri de voter pour un candidat INDEPENDANT mettant de côté l'existence même de leur nature, de l'objet de leur présence sur la scène politique (bien sûr on rétorquera qu'il s'agit d'une alliance présidentielle).

Alors à ceux qui admettent que potentiellement ils peuvent gagner ne serait-ce que le premier tour au soir du 09 avril prochain, arrêtez vos chikayètes, vos jérémiades, vos cris de vierge effarouchée, car aucun d'entre vous ne pouvait ignorer les supposés malheurs qui sont dénoncés aujourd'hui avec une telle véhémence, que toute personne incrédule prendrait cela pour véridique et sincère. Ce n'est pas aujourd'hui que vous allez quitter la scène : la fin de votre rôle est programmée.

Au final le lièvre a été levé dés le départ et il ne fallait pas courir le même lièvre avec un rêve chimérique car en ambitionnant de prendre un fauteuil déjà pris, les figurants de cet épisode dans la vie de la nation s'en iront sans demander leur reste après le prévisible affront ; en un mot ils partiront comme le dit si bien la locution adverbiale : "S'en aller, partir la queue entre les jambes".

Abu Jehl

P.S : Le titre est constitué d'anagrammes relatifs au sujet développé.

Plus d'articles de : Débats

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
sam

l article s'expose que des realite mais que diot faire le vrais algerien qui n'est du courant vautour boyecotteurs ni du grateur mangeur vaut-eur, al quaida K larouche, les generaux qui detente les revenus des petroleK les ministre qui detnte les crides apsi ansej pour leurs enfant les... sont tous pareille please laissez nous mourir en silence et aleez fire foutre par votre vote et votre boyecotte les deux