Abdelaziz Rahabi, tenez bon !

Cher digne fils de l'Algérie authentique, celle des valeurs et de la grandeur, celle des martyrs et des révolutionnaires, celle des hommes libres ! En s'attaquant directement à votre personne, en recourant à des procédés qu'ils sont les seuls à avoir érigé en mode de gouvernance, en se taisant sur ces agissements, en les cautionnant comme ces insipides organisations d'enfants de Chouhada qui devraient avoir honte- mais le peuvent-elles réellement, tant leu détresse est profonde ?- de continuer à soutenir – au sens dialectal du terme-, ces fossoyeurs de l'indomptable révolution de Novembre ne font que continuer la sale œuvre initiée par certains depuis les débuts de la colonisation, pour conjuguer le verbe trahir à tous les temps. Il ne leur aura pas suffit de se passer de votre compétence mais surtout de votre droiture, voilà qu'ils cherchent à vous effacer de notre mémoire collective.

Nous nous doutions bien que votre comportement et attitude pleins de dignité ne pouvaient que vous nuire dans votre vie professionnelle, mais nous savions au fond de nous même que vous aviez le gène qui dérange, celui qui vous interdit de vous aplatir même lorsque « le pain de vos enfants » est menacé. Nous nous doutions bien que vous aviez quelques ascendants dont la dignité n'a d'égal que leur courage. En vous attaquant sournoisement, à la tombée de la nuit, à l'heure où les hyènes et les chacals rodent autour de la basse cour, à la recherche de dépouilles en décomposition avancée, ils n'ont fait qu'exprimer leur insatiable instinct de survie. Ce comportement si commun à tous les traitres et à tous les extravertis qui ne peuvent se faire à l'idée que quelqu'un de votre calibre puisse les narguer uniquement par sa rigueur et son honnêteté.

En dévoilant leur crasseuse attitude, ils nous ont enfin ouvert les yeux sur vous, ce personnage estimable, compétent et honnête qui osa le premier, quitter la table, jugeant que l'honneur y était desservi. Pour ceux qui vous estimaient sans jamais vous connaitre, ces rapaces insatiables leurs auront permis de comprendre votre attitude, héritée en droite ligne de vos grands parents. Et ça, ils ne vous le pardonneront jamais. Je suis personnellement fort étonné qu'on vous ait permis de faire la fulgurante et très studieuse carrière diplomatique que l'on sait, car en général, un homme de votre trempe, toujours droit dans ses bottes, est vite démasqué par la meute.

Partageant votre révolte, qui n'est pas comme le soutiennent certains une blessure – car vous en conviendrez, rien qui vient de ces rapaces ne peut atteindre et encore moins blesser un digne fils de ce pays-, permettez que je souligne ma fierté de vous savoir définitivement et « ad vitam aeternam », membre à part entière de la tribu des insoumis, des révoltés, celle de tous les hommes et de toutes les femmes qui, de générations en générations, perpétuent le patriotisme dans l'honneur.

Je ne me joints pas à ceux qui vous trouvent atteint, voire dépité, j'excuse leur méconnaissance, vous n'êtes que le produit détonnant d'une succession ininterrompue de combats, de luttes, de révoltes et de sacrifices ; combien même vous tenteriez d'arrondir un peu les bords que vous n'y parviendrez pas ! Vous y seriez à l'étroit et manqueriez d'oxygène ! Cà leur ferait tellement plaisir !
Merci de nous avoir, encore une fois ouvert les yeux en parlant à nos cœurs !
Salutations fraternelles, amicales et combatives. Sachez enfin, cher monsieur, que l'histoire ne se trompe jamais ; les hommes, surtout les plus visibles et les plus vils, n'y font que de très brefs passages et que ce ne sont pas les « plaques » qui mènent à l'éternité, mais les causes ! La vôtre, celle de votre famille, en est un i inaltérable exemple. Et « laissons les envieux se brûler à nos flammes, (Khalli El Hassadine Yenkwaw Bi Nirany) comme disait le grand poète Kaddour El Alami. Car les portes du Panthéon sont définitivement closes, depuis 47 ans, n'en déplaise aux fossoyeurs !

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Commentaires (27) | Réagir ?

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sphynx

mr rahabi, l'affaire de la debaptisation d'une ecole portant le nom d'un de vos parents chahid me rappelle la debaptisation du lycée chahid mustapaha khalef (ex descartes), afin de lui donner le nom de cheikh bouaamama.

le chahid mustapha khalef est le frere du chahid khalef abdellah dit kasdi merbah, la debaptisation a eu lieu du temps de chadli bendjedid qui ne portait pas merbah dans son coeur.

ils veulent effacer merbah de la memoire des algeriens, la presse ecrite a recu ordre de passé sous silence toutes

infos ou articles ou figure son nom.

mr rahabi les chouhadas ne mourront jamais, ils sont dans nos coeurs et le resterons a jamais.

bon courage mr rahabi

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Limigi

Les révolutionnaires, les hommes, la fierté, la rojla, la solidarité et le nif, il n'en reste rien, tout ce qui reste ce n'est qu'une parodie!! le malheur du peuple c'est à cause du peuple qui aime bien se faire guider par "sidi" et mr. le présidène.

Oh mon chère et beau peuple de "beni oui oui" puisque tu aimes tes maîtres qui t'apportent que misère et misère, aprécies bien! cette fois ci tu l'as juste au trognon!!

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