L’Union européenne a fait savoir au RCD qu'elle pourrait envoyer des contrôleurs pour surveiller les présidentielles

Après que le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, RCD, se soit DIT déçu que l’Algérie n’ait pas invité les responsables du Parlement européen pour surveiller les présidentielles et se soit limitée à quatre organisations (l’ONU, la Ligue arabe, l’Organisation de la conférence islamique ainsi que l’Union africaine), l'Europe fait savoir qu'il "est encore temps" pour former une commission de surveillance européenne.
Dans une lettre qu’elle a adressée au Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, RCD, la présidente de la délégation des observateurs étrangers, appartenant à l’Union Européenne et députée du groupe parlementaire socialiste près du Parlement Européen, a affirmé qu’elle oeuvrera à convaincre les autorités algériennes pour lui permettre de dépêcher une délégation d’observateurs internationaux en Algérie pour surveiller les prochaines élections présidentielles.
Elle a déclaré que les responsables des différentes institutions de l’UE s'emploieront à obtenir une invitation, même tardive, de la part des autorités algériennes, pour la surveillance des prochaines élections présidentielles en Algérie, tels qu’était le cas pour les présidentielles de 2004, et de former une commission de surveillance convenable et adéquate.
Cette réponse de l'UE intervient après que le RCD se soit dit "déçu" par la "décision tardive" du président Bouteflika de faire appel à des observateurs internationaux de quatre organisations (l’ONU, la Ligue arabe, l’Organisation de la conférence islamique ainsi que l’Union africaine) pour superviser le déroulement de la prochaine élection présidentielle. Il avait qualifié la décision du chef de l’Etat de « diversion politique » , considère toutefois la démarche comme étant très insuffisante. « Pourquoi l’Algérie n’a pas invité les responsables du Parlement européen qui, après les élections de 2004 en Algérie, ont codifié les standards pour l’observation des élections ? », s’était interrogé M. Belabès qui dit aussi ne pas comprendre pourquoi le premier magistrat du pays n’a pas sollicité l’Institut de développement national (NDI) qui est une organisation crédible et ayant un poids, ainsi que l’Organisation de la sécurité et de la coopération de l’Europe (OSCE) qui est réputée pour son intégrité. « Le pouvoir a procédé par sélection et le fait de ne pas avoir invité des organisations ayant un regard neutre et une longue expérience dans le domaine nous renseigne sur les visées du pouvoir », a fait remarquer M. Belabès.
Rappelons que lors des présidentielles de 2004 en Algérie, les surveillants européens avaient indiqué, dans leurs rapports, que le pouvoir algérien ne leur a pas permis de travailler en toute liberté, sous prétexte de la situation sécuritaire les a conduit vers des bureaux de vote précis.

L.M.

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Commentaires (32) | Réagir ?

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hamid selloum

pourquoi ne pas economise cette argent que vous allez gaspier pour la compagne de boutef et les donner aux jeunes chomeurs qui souffre (izemraouane ilou)

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Bey Mustapha BEBBOUCHE

@Zaher de Chemini, très bien expliqué; j'espère que les naïfs auraient compris avant qu'il ne soit trop tard. Bravo!

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