Algérie - Flics ripoux. 4 : Zerhouni veut camoufler le scandale
«Il n’y a aucun responsable des Renseignements généraux qui a été relevé de ses fonctions. Certes, il y a un travail d’évaluation qui se fait dans l’optique d’une restructuration de ce service, mais nul n’a été relevé de ses fonctions. Ce ne sont que des spéculations.» La déclaration est du ministre de l’Intérieur, Noureddine-Yazid Zerhouni, faite hier mercredi, devant les journalistes, qui désavoue là, on ne peut mieux, le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, qui soutenait, lui, tout à fait le contraire
S’exprimant hier en marge de la séance plénière consacrée aux réponses du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, aux interrogations des membres du Conseil de la nation, le ministre a tenté d’infirmer les informations données par la presse, concernant le limogeage du directeur central des RG et d’autres directeurs des bureaux régionaux du même corps. Alors que les informations données par la presse évoquent une décision prise par le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Ali Tounsi, le ministre de l’Intérieur les infirme en bloc. « Il y a des problèmes, il y a une réorganisation, mais pas de limogeages », martèle-t-il. M. Zerhouni confirme, toutefois, l’existence d’une situation anormale au sein de ce corps. « Il y a eu une situation qui a attiré l’attention, mais il n’y a pas de limogeages. Il y a une évaluation et une réorganisation est en cours. Cette réorganisation est permanente dans tous les services et pas seulement aux RG », soutient-il. Selon lui, la question de limogeage « n’est que le fait des spéculations et des commentaires qui sont souvent loin de ce qui se fait ».
Commentaires (13) | Réagir ?
bjr a tous, je tout simplement vous dire que dans les pays civilisés les ministres risquent leur poste quand il ya disfonctionement dans leur secteur, mais les responsables algériens sont eux méme qui montent au créneaux pour incriminer les gens honétes, de toutes façons ce ministére n est pas a son premier monsonge, un monteur de premiére, i n a pas honte de rester en poste, j ai honte de lui quand je le vois parler.
c'est une caractéristique d'une génération de responsables encore aux commandes dans les pays du tiers monde (de ce tiers monde il n'en reste plus que l'Afrique d'ailleurs). Ils ont une facheuse tendance à défendre les voleurs, à les rassurer et s'assurer qu'ils ne soient pas inquiétés par la justice. s'ils refléchissent un petit moment, ils déduiront qu'un cadre qui est passé par une phase difficile dans sa vie parcequ'il a fauté (mise à l'écart, justice, ...) fuira ces actes dans l'avenir et sera content quant un autre paye de ces actes s'il a fauté (comme lui a payé). S'il n'a jammais payé, l'état perdra sur plusieurs plans : 1/ il va récidiver. et 2/ il ne bougera pas le petit doigt envers les voleurs (comme lui), bien au contraire il va les rassurer et leur assurer sa protection. Mais bon, tous ça parait compliqué et loin de la réalité, alors laissons cette génération achever son travail et nous léguer ces principes de gouvernance que d'autres peuples nous en voudraient....