Cependant depuis le vote par le parlement de la nouvelle constitution (la énième de Bouteflika), tout a changé. Du moins dans le texte. En effet, la nouvelle Constitution interdit dans son article 51 aux détenteurs de la double nationalité de prendre des postes de la haute fonction. Même si le décret présidentiel les définissant n'est pas encore rendu public, celle de ministre devrait inévitablement y figurer. Aussi, Abdesslam Bouchouareb, tout proche ministre du clan présidentiel a la double nationalité si l'on en croit ce député qui a apporté ses preuves à l'assemblée.

De fil en aiguille, on se pose la question de savoir s'il restera, malgré la réforme constitutionnelle toujours ministre ? Ou trouvera-t-on encore en haut lieu un aménagement pour lui permettre de demeurer sous les feux de la rampe ? Comme on n'en est plus à un reniement depuis quelques années, gageons que son avenir est devant lui dans le monde de Bouteflika...

L.M.

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