Presse : l'aveu de Ksentini

Presse : l'aveu de Ksentini

Farouk Ksentini, président de la commission de Promotion et de Protection des droits de l’Homme, ne pense pas que le gouvernement entreprendrait quelconque sanction contre la presse « car sa relation avec la presse est soumise à la surveillance de l’étranger ».
C'est qu'affirme l'a vocat dans une déclaration au quotidien El-Khabar.
C'est la première fois qu'une personnalité de haut rang reconnaît que le pouvoir algérien est empêché de sévir contre la presse par "la surveillance de l’étranger".
Farouk Ksentini s'exprimait à propos des dernières déclarations du chef du gouvernement sur «la propagande médiatique des actes terroristes », qui suscitent toujours des réactions vives dans le milieu médiatique et juridique.
A l'inverse, Ali yahia Abdennour, président d’honneur de la ligue Algérienne de la défense des droits de l’Homme, a mis en garde de « traduire les dernières menaces d’Ahmed Ouyahia comme une restriction de la presse ». Il a déclaré qu’il considérerait ces déclarations comme étant une menace « contre le secteur de la presse privée qui n’est pas soumise, lorsqu’elle aborde la situation sécuritaire, aux directives de toute partie de l’autorité ».

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Commentaires (9) | Réagir ?

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Firmus

Inna allah maa sabirine, la resistance passive a existé en Algerie. Que voulez-vous c'est un sport national seculaire. Farouk prouve le pourquoi de son existence: plaire à son patron, le Sadam II. La presence à Paris de Sadam II a été annoncé de Tokyo par le fils du légionnaire bulgare. Des bombes et des bombes, des morts et des morts n'ont pu sortir SadamII de son indifference peut-etre de sa jouissance... et quand il fait une sortie chez nous c'est pour dire je vous ai eu: on a tout foiré. Il pense surprendre le reste de l'Algerie en annonçant que lui, son clan, ses sbires, ses opportunistes sont tous des voleurs.

Le simple citoyen d'en bas n'a jamais douté. La dignité, l'honneur, thirougza (redjla) c'est pas fait pour ces mercenaires...

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AbuJehl

Qu'un juriste, de surcroît avocat de profession nous sorte cette "kharja", c'est la fin des haricots et les carottes sont bien cuites pour nous. Ce Promoteur-Protecteur de nos droits, au lieu de faire référence aux lois fondamentales algériennes 'et à leur éventuelle remise à niveau) parle (toute honte bue) de notre soumission à l'étranger en matière de protection de la presse DZ. Ekhlète, Ezagate, Etherdète pour nous. Que réserve dés lors l'avenir pour le simple citoyen (non journaliste), le fonctionnaire, l'enseignant, le chômeur, ... ? Même les harragas qui partent au casse-pipe ne sont pas épargnés ; on punit même le suicide et sa tentative.

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