L’Algérie demande à l'Italie l’extradition de Rachid Mesli, l'ex-avocat du FIS dissous

Tayeb Louh, ministre  de la Jusitce.
Tayeb Louh, ministre de la Jusitce.

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé mardi à Alger que l'Algérie avait adressé aux autorités italiennes, dans les délais impartis, une demande d'extradition de l'ex avocat de responsables du parti du Front islamique du salut (FIS dissous), Rachid Mesli qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international.

"L'Algérie a informé les autorités italiennes à ce propos et constitué un document pour l'extradition de Rachid Mesli adressé par les voies diplomatiques à la justice italienne", a indiqué M. Louh dans une allocution à l'occasion de la cérémonie d'installation du nouveau procureur général de la Cour d'Alger. Il a souligné que les autorités italiennes avaient demandé un "complément d'informations" concernant cet individu précisant qu'un "dossier a été constitué à ce propos et envoyé par voie diplomatique".

Le ministre de la Justice a, par ailleurs, formellement démenti l'information colportée par certains médias et relative à l'arrestation de bénéficiaires du programme de l'Agence nationale d'aide à l'emploi de jeunes (ANSEJ) qui n'ont pas remboursé leurs dettes. Il a également démenti certaines "allégations infondées" sur le décès, au sein de l'établissement pénitentiaire, d'un accusé dans les incidents de Ghardaïa. Le prévenu a été transféré à l'hôpital de Ghardaïa 11 jours avant son décès où il a succombé à ses problèmes de santé, a soutenu le ministre.

Concernant les amendements introduits dans le code de procédures pénales, le ministre a précisé qu'ils seront appliqués sur le terrain vers la fin janvier 2016. Selon M. Louh, les amendements en question sont de nature à conforter les libertés individuelles et l'action de la justice.

Le ministre a mis en avant la disposition du code amendé consacrant le droit d'un prévenu placé en garde à vue, à la présence de son avocat lors de l'enquête préliminaire au niveau de la police judiciaire.

En vertu des nouveaux amendements, l'émission des mandats de dépôt contre les suspects, qui était du ressort du ministère public est désormais attribuée au magistrat de siège, a encore fait savoir le ministre pour qui le recours à la médiation pour les affaires pénales permettra de traiter près de 60% des dossiers.

APS

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Commentaires (1) | Réagir ?

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sarah sadim

iL EST TEMPS DE LES RAMASSER CES HYPOCRITES DE l'EX FIS