Une radio kabyle en France

Une radio kabyle en France

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel français (C.S.A.) vient d'attribuer une fréquence (106.8) à une radio kabyle en France, apprend-on auprès de Ferhat Mehenni, leader du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK).

Cette radio était très attendue par la communauté kabyle et d'une manière générale par les Berbères d'Île-de-France.

Elle est le fruit de plus de dix huit ans de combat acharné à travers pas moins de 20 candidatures sans succès.

"Le C.S.A. vient de réparer une injustice", indique Ferhat Mehenni.

Cette attribution est d'autant plus importante qu'en vertu du droit en la matière et au vu de l'évolution récente des technologies , les Kabyles sont désormais certains d'avoir une fréquence en RNT (radio numérique terrestre) à travers tout le territoire français et ce, dès le début de l'année 2009."

L.M.

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Commentaires (101) | Réagir ?

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Arezki

Aretons de faire l'amalgame. Les choses sont claires!

Il y ceux qui sont humains et comprenent leurs freres Kabyles.

Il y ceux qui sont des monstres arabo-islamistes qui regetent tout le monde sauf la maldes mentaux comme eux et biens sures les talibans de l'afghanistans.

Alors dites ce que vous voulez dire, les cartes sont cliares!

Si ces monsters n'ont pas fait plus de mal encore c'aet parce qu'ils ne peuvent pas le faire, c'est tout.

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aguellidndz

25. 08. 08, Aguellidd

C’est une longue intervention. Que puis-je écrire pour faire un résumé du résumé en vue de remettre les algériens dans leur assiette ? Pour « rendre à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » ? Ce n’est vraiment pas avec plaisir, et j’en suis très gêné et embarrassé, de te désenchanter, M. « évolutioniste », en tant que personne humaine d’abord et puis en tant que compatriote; car dans tes interventions, qui résume l’opinion de toute un groupement humain du Grand Maghreb de ta trempe, tu tentes, aussi bien que mal, en usant d’un vocabulaire qui trompe l’œil, de « thgatté ech’chems belgherbel». Ton intervention et ses visés cache ce que j’ai toujours écouté, vu, pressenti et ressent encore de certains groupements amazigh, de l’Est et l’Ouest en particulier (mise à part l’élite qui s’en différentie par son opinion et sa lucidité et j’en connais), : à savoir, le reniement de soi au profit de la pseudo-culture arabe conjuguée à l’idéologie musulmane, allant jusqu’à s’endosser, à l’instar de certaines autres sociétés (la famille royale du Maroc à qui on continue à baiser la main), des racines ou des liens, fictifs ou revendiqués, familiaux avec la famille du prophète Mahomet ou ses Sohaba. Des universitaires, il y a déjà plus que 22 ans, au hall de l’université, me lâchent : « nous sommes berbères à 300%, mais nous mettons cette identité de côté ; On se sent plus proche de Omar ben El-Khattab... » Je n’invente rien à qui veut croire ses oreilles. Je n’avais pas mieux trouvé que de lui rétorquer : « Vous dites ça à un chinois, je crois qu’il préférerait garder son identité chinoise... et vous remettra votre Islam retour à l’envoyeur». « Ou alors, tout converti, à l’Islam, est par miracle (re) naturalisé en arabe. C’est la mutation. Qu’on soit malien, soudanais, islandais, danois ou indonésien, le sujet subit une transmutation immédiate après la conversion. C’est l’enclenchement du processus de mise en calvaire de disparition de la langue et de la culture de tout converti. Je dois préciser, et je ne suis sans doute aucun le seul, que je n’ai jamais, et nul part, fait une quelconque intervention écrite ou verbale ; c’est la peur !! La peur dans un pays où la violence est chose gratuite et exercé avec fierté. Particulièrement à l’encontre de celui qui met en danger l’idéal arabo-musulman dont le principe est la domination. Ne dit-on pas : « Ida lemthaddet mahboul, lemsannat ikoun âaqel » ; Eh ben, on continue à être âaqline apparemment; on essaie de l’être, toute en se dévorant les tripes. Et ça n’a pas l’air de leur être suffisant; à eux les fanatiques. Il faut qu’on nous les déchiquette par les bombes. On dit aussi : « Elli khaf s’lem » ; (lue dans le sens inverse, ça va aussi !: « Elli slem khaf »). Je dois préciser que je te prend comme « cobaye » pour les autres qui sont, de loin, pire que toi ; car, toi, t’es presque du bon côté en approuvant le fait que « l'histoire de nos ancêtres doit être réécrite dans nos manuels et une plus grande place doit être donnée à la Numidie ». Je reviens donc à l’opinion de ceux qui voient en un Kabyle un extrémiste raciste à chaque fois qu’il désigne du doigt les causes de ses malheurs, à chaque fois qu’il revendique sa liberté son identité et son bien-être. On leur oriente la haine de toute l’Algérie par cette espèce de bipolarisation « arabe-kabyle », comme s’il ne reste que ces kabyle ; le restant des autres amazigh est dans la poche. J’ai de l’estime à l’anonyme « Kabyliste ». Il ne peut pas aller à l’encontre de la raison ! A mon sens, en tant que non Kabyle, un citoyen de l’Algérie profonde, je comprend leurs cris de détresse, et je ne suis pas mieux placé qu’eux en tant qu’Amazigh et, de ce fait, je ne peux m’autoriser de les traiter de racistes. Car ce serait absurde et erroné. Je m’explique : imaginer que toute l’Algérie est kabyle, drapeau nationale symboliquement kabyle, la langue nationale c’est le kabyle (administrations, institution publiques, écoles universités... etc. ) ; c’est à dire comme en France, toute est en français en Allemagne toute en Allemand, en Italie, en Angleterre, en Hollande, en Suède... etc. Je ne vais pas vous faire un dessin. Dans ce cas-là, les kabyles se sentant bien dans leur peau, imaginons qu’ils commettent, dans leur majorité, des actes racistes, là, on pourra parler de racisme comme ça pourrait être le cas dans certains des pays cités ci-dessus. Tu comprends que, dans la logique qui ressemble à la tienne, t’es entrain de reprocher aux Tibétains d’être des racistes. Si demain, et je ne vais pas jusqu’à dire un soulèvement ou une révolte populaire, mais « seulement » une revendication du rétablissement, à sa juste valeur, de la culture de tous les Amazigh (qui, jadis, ne s’appelaient pas Chaouï), de tout l’Est algérien, de Annaba à Batna en passant par Constantine, trouves-tu juste qu’on vous traitera de racistes parce que vous revendiquez, sur vos territoires, votre identité ? Revenons, justement, à ce propos aux Kabyles. Qu’on le veuille ou non, c’est à eux qu’on doit les avancés en matière de « la banalisation » de la revendication Amazigh ; même nos voisins marocains et autres en profitent (pourquoi aurais-je du mal à reconnaître ce fait puisque, d’une part j’en profite et d’autre part j’aime bien les Kabyles). Il est de même, et là, il y a aussi l’effort et le courage des algériens dans leur ensemble, pour l’entrave de l’avancé panarabo-islamo-baâtiste que tu tentes de défendre subjectivement. Ne vois-tu pas, en prenant une carte géographique sous les yeux, et statiquement parlant, de l’état de la situation politiquo-socio-culturel de l’Afrique du Nord au jour d’aujourd’hui ? à savoir, le pourcentage du déracinement et de langue et du peuple Amazighe en commençant depuis l’Est et en avançant vers l’Ouest. L’Egypte, n’est pas tout à fait concerné. En Libye, le rouleau compresseur est toujours en marche en commençant par l’appellation du pays : (El-Jamahiria l’Ârabia...) ; les enfants de Gaddafi assureront la relève avec l’aide des Arabes arabe, des Arabes arabisés (ils l’ignorent ou ne veulent pas le savoir), les Amazighs non amazighophones qui savent avec certitude qu’ils le sont (car leur parents ou grand parents le sont encore par exemple) et des Amazighs amazighophones endoctrinés allant jusqu’à la stupidité qui consiste à demander seulement le feu vert de leur bourreau Gaddafi pour partir en djihad contre l’occident (enregistrement audio dans tawalt. com). Et tout ça avec les deux effets, conjugués et alternés, entre dictature, au nom de la sacro-sainte religion, qui ne va pas seule sans la langue arabe, et l’arrosage avec l’argent, pour les amazighs ayant vendu leur âme, des richesses naturelles de la Libye ; c’est à dire de leur propre pays aux Imazighen qui leur a été spolié (« men lehey-tou bakharlou »). Et le reste des autres Imazighen, fières de leur identité, vivent modestement retirés dans les montagnes. (Je me rappelle de l’époque où une équipe de l’unique (dans les années 80) est aller dans les Aurès interviewer une famille Chaouï habitant une vielle maison, mais charmante, en pierre, accrochée au milieu d’une grande montagne. La famille leur a fait savoir qu’ils pensaient que c’était des Français qui venaient leur rendre visite ! Avec peu d’eau et sans électricité, ils ne voyaient pas un changement entre la colonisation et l’indépendance. A la question du journaliste : « que faites vous toute la journée ? », la femme répond : « en-farradh, ne-ssared, ... »). Encore une chose, et à titre d’information, l’affaire « Hannibal » nous apprend que la famille Gaddafi possède (entre autres), à elle seule, 350 stations d’essence en Suisse. Dans cette affaire Hannibal, Il paye cash, à la Suisse, par respect et application de ses lois qui régissent leur justice, pour une infraction que son fils a commise à l’encontre des ressortissants Nord Africains. Je n’ai pas vu grand chose se passer, comme réaction à cette humiliation de la part de leur pays respectifs !! à savoir, le Maroc et la Tunisie. Toutes ces informations, c’est grâce à Internet. Positionnez-vous... rien que quelques décennies en arrières !! On ignore qui fait quoi, qui dit quoi, qui complote quoi!! Après la Libye, voyons la Tunisie ; On oserait dire qu’elle est arabisée dans sa quasi-totalité. Je ne vais pas m’aventurer à donner un pourcentage concernant le nombre de citoyens tunisiens demeurant encore amazighophones, mais je vous laisse le soin de le constater vous-même. On passe à l’Algérie ; commencer déjà par l’Est. Quelle est la dose de la revendication amazigh qui nous parvient jusqu’aux oreilles (pour ne pas dire les yeux) de cette partie d’Algérie. Entendons nous bien, je prend, comme appuis, tous les médias ainsi que les supports culturels. Je n’ai pas encore dit qu’il y a zéro virgule zéro. Mais en faisant les rapports entre la grandeur du territoire et le nombre des populations de l’Est et leur apport à l’espace socio-culturel de l’identité amazigh, et déclaré en tant que tel, le résultat est, hélas, maigre. Par exemple, vous achetez une K7 ou un CD, dessus est joliment écrit « chansons Chaouï » ; vous l’écoutez, ça chante arabe ! des groupes chaouï se plaignent, eux aussi, de cette problématique. C’est un problème de rentabilité avec la maison d’édition dit-on !! Et les Kabyles, par rapport à la rentabilité, que font-ils ? Dans le domaine de l’armé, oui ! on ne peux pas le contester. L’Est du pays est pratiquement aux commandes. Mais, est-elle encore manipulée, influencée et utilisée, par l’élite, plus intelligente, dont parle Saâd Lounes, comme une bête immonde, pour la destruction lente mais sûre de son propre pays ? à l’inverse de Mustfa Kamel qui a su rétablir l’identité de son pays, la Türkie ? Ce ne sont que des interrogations ! Dans le cas marocain, si le roi/les rois du Maroc se proclament haut et fort appartenant à la famille d’Arabie, autrement dit étrangers au Maroc, les confiscation des terres appartenant aux Imazighen marocains pour les vendre aux riches imiratti ne nous étonnent pas du tout ! Le Maroc ; nous y voilà. Ils sont encore, environs, 40% à être 100% berbérophone. Le Maroc vit, en grande partie, de leurs cultures. C’est peut-être ça qui les épargne quelque peu du rouleau ! Ces derniers sont constamment soumis à une hégémonie et un harcèlement, par le Makhzen et tout l’arsenal de son administration. Parmi les agressions du rouleau compresseur qui a commencé à l’Est, il y a 14 siècles, et qui est entrain de finaliser sa besogne à l’Ouest, et a comme but l’arabisation et l’islamisation (on dirait qu’elle peigne encore à être achevée) totale de l’Afrique du Nord. Par exemple, l’interdiction, par le Mekhzen (et Gaddafi aussi) de donner des prénoms amazigh aux nouveaux nés est parmi les stratégie d’effacement de toute trace se référant à un certain peuple qui s’appelait le peuple Amazigh ; habitant originel de l’Afrique du Nord. Ajouter à cela, l’arabisation des noms des villes et villages (remarquez les nombreux préfixes âaïn ! des yeux ou des fontaines ?). Les îles Canaries, ont la chance d’être épargnées et par l’Islam et par son arabité. Eh oui ! Ils faut dire les choses comme elles le sont aujourd’hui. Voilà, j’espère que tu viens de piger que cette avancé de l’Islam envahisseur a heurté un obstacle qui s’appelle la Kabylie. Leur langage « extrémiste et virulent », comme tu le dis, est dû à une situation qui dure depuis très longtemps, maintenue longtemps à une certaine dose, et qui veux aller encore plus loin ; c’est à dire « l'idiotisation» de leur communauté et toutes leurs progénitures par l’arabisation qui véhicule un endoctrinement aveugle, xénophobe et raciste ; et à l’instar des moutons africains du Nord (pour ne pas dire que de l’Algérie) qui n’arrêtent pas de suivre fidèlement et dansent jusqu’à la transe à chaque vibration de la fibre habituelle. Qui demeure toujours la fausse de surcroît. La Kabylie devient de plus en plus laid ; sa nature comme ses habitants. Tu devrais, finalement, prendre conscience que tu fais partie de ces victimes de ce rouleau compresseur qui dure depuis les environs de l’ans 740 où les envahisseurs arabes, en découvrant la beauté des femmes Amazigh, ont failli oublier leur mission. Mais, ils avaient un support « constitutionnel » : Les textes de la Chariâa. Ils usaient des forces de leurs armés non seulement pour convertir les peuples Amazigh inspirant la paix, la quiétude, l’hospitalité et la naïveté (et on arrête pas de nous bassiner avec El Karam îinda El Arabe), mais aussi abusaient de leurs femmes et enfants sous prétexte qu’ils (les Amazigh) doivent payer la capitation (djezia) en se basant sur leur seule institution (le coran, sourat Etauba, aya 5 : « Après que le mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez leur la voie libre, car Allah est pardonneur et Miséricordieux. Et la Aya 29 : « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et son messager ont interdit et qui ne professe pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leur propres mains, après s’être humiliés. » Dans cette aya, même les gens du livre, c’est à dire juifs ou chrétiens, doivent être combattus jusqu’à ce qu’ils doivent payer la djezia. Son payement, à lui seul, ne suffit pas ; ils doivent être humiliées. Ces motifs religieux sont élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail (animal et humain) ; des centaines de milliers d’esclaves berbères. Sachant qu’une partie des Imazighen était des gens du Livre ! Par rapport aux enfants cédés en guise de djezia (pour les familles pauvres qui ne pouvaient pas payer), qui ne peut pas s’imaginer la pédophilie dans ce contexte ?! 13 siècles en arrière ; au moins! Et surtout et surtout que la pédophilie fait partie de leur culture ancestrale (n’oublions pas qu’ils enterraient leurs filles vivantes dans la jahilia) et jusqu’au jour d’aujourd’hui (lisez l’article dans Radar de Liberté, 25. 08. 08, un homme qui marie sa fille de 8 ans). Je t’invite à découvrire les témoignages d’une femme de Bahrayn, forte de caractère pour ne pas me rétorquer que je suis entrain d’inventer : www. islameyet. com/pal/aldalil/the_true_face_of_isalm. htm. htm#8

Allez en bas de la page (ou presque), dans -Islam... child abuse- (en gros et en rouge), cliquer sur « play video ». Mon cher compatriote, j’aime bien croire que tu réfléchis par toi-même ! mais, le malheur c’est quand on n’a pas les instruments de réflexion, quand on se laisse pousser dans l’aveuglement ou quand on n’a pas la volonté de céder à son Taghennent. La volonté de se dire oui, on nous a embarqué dans un navire, rouillé, dont le fond a déjà cédé et entamé son naufrage il y a déjà très longtemps et s’obstine encore à s’accrocher à la... du R’Rassoul. C’est exactement le cas de beaucoup de Musulmans, et je me concentre sur le cas algérien, qui concerne les dits intellectuels ou cadres. Je parles, spécialement, de certaines personnes spécialistes dans des branches techniques. Où ils sont (ou pourraient l’être) très bons je dois le reconnaître. Mais uniquement dans leurs domaines ; pas loin. Comme pour prouver leur intelligences, ils commencent à ce mélanger dans les affaires religieuses qui n’est plus un domaine des leurs. Ça n’est pas 1 + 1 = 2, ça n’est pas que rationnel. Pendant que vous étiez plongés, depuis le collège, voire avant, dans une direction qui a fait de vous ce que vous êtes, il y a des autres qui étaient intéressés et pris par d’autres branches qui a fait d’eux ce qu’ils sont/seront. Vous ne pouvez pas être, à la fois, informaticien, électricien, mathématicien, médecin, dentiste, chirurgien, géologue, historien, ethnologue, archéologue, sociologue, anthropologue, musicologue, théologue, politologue... !!! vous pouvez faire tout un autre cursus, depuis le début, oui ! Je m’explique : c’est le cas des algériens, avec de très bonnes compétences professionnelles (techniques), exerçant sous d’autres cieux, mariés, par amours, avec des dites occidentales, chrétiennes, et avec lesquelles ont de formidables enfants. Après un certains nombre d’années, en voyant les enfants grandire, ils sont pris de panique en pensant (comme on leur a fait intérioriser depuis la petite enfance) qu’ils sont coupables de leurs enfants dont la destinée, à tous, est le four ; c’est à dire l’enfer ! c’est le cas de M. je ne sais plus quoi (voir je ne sais plus quel quotidien algérien), chimiste en Allemagne et mari de sa femme médecin qui a « volé » ses enfants et amenés de force en Algérie etc etc... sans vous parler des ex/ou encore membre de la direction du FIS qui sont, chacun dans son coin (USA, Suisse, Allemagne, ... de formation technique) et, je crois, que le temps, le milieu et la volonté de découvrire et d’apprendre les a pas mal aidé à revoir leurs copies. Enfin, je l’espère. Les lignes s’allongent et je dois faire cours et sauter. En France, détrompez-vous monsieur, les algériens comme les marocains ou les autres maghrébins ne sont pas vus ou présentés comme des algériens, marocains, …tout cours comme tu le dits. Ça, je ne peux pas me tromper ; car ç’a toujours, à chaque fois et à maintes reprises, provoqué en moi un hochement de tête quand le/la présentateur/trice de l’émission ou du journal télévisé vient de commettre une faute grave : interpeller son interlocuteur/trice par des formules explicites ou implicites qu’il/elle est arabe. Et « l’arabe » approuve par son silence. Il faut le/la corriger ! Il ne s’agit pas de considérer le mot arabe de vulgaire ou pas, mais il faut parler juste. L’adjectif « arabe » n’est pas relatif à un pays ou une nationalité. Être canadien, australien, brésilien, suisse, mexicain, …etc. veux dire approuver sa nationalité politique, se souscrire et revendiquer son appartenance au pays dont on est le citoyen à part entière ; mais pas forcément renier ses origines (françaises, portugaise, anglaises, ... etc.). Autrement dit, on peut bien être arabe français, arabe anglais, arabe israélien, arabe algérien, …etc. Mais attention ; si on se réclame en tant que tel, il ne faut pas exiger des français, anglais, israéliens, algériens, …etc. qu’il deviennent des arabes ! ou qu’ils le sont ! Rien que d’y songer, c’est de la folie ! Ça ne date pas de loin qu’on parle de Maghrébins/de communauté maghrébine pour désigner un habitant originaire d’Afrique du Nord. Et non plus d’arabes. Vous interpellez, par arabe (ou autre référence injuste), un afghan, un iranien, un pakistanais, un italien, Un islandais, un nigérian, un türk, un Kurde, enfin toute autre nationalité autre que l’arabe de l’Arabie, il vous corrigera sur le champs. Essayez de dire ou faire accepter à Mahmoud Ahmedinejad qu’il est arabe ! j’insiste parce que c’est faux. Sur votre copie d’examen, je vous mettrais « zirou ». Qui n’a pas encore compris ? Cette formulation : « Hna laârab » faut l’oublier ! après tant de siècles de fausse route, il y a de quoi insister. Écoutez, par exemple, ces artistes qui font, volontairement ou involontairement, une propagande, à travers leurs sketchs, comme Smaïn, qui fait que toute une génération intériorise, s’autoproclame et certifie comme juste, le fait qu’ils soient des arabes. Cette génération même va assurer, à son tour, la transmission du faux copie conforme du faux. Ils ne voient pas que les vrais arabes vivent et voyage dans le luxe et ne son pas des délinquants, pickpocket ou brûleurs de voitures. Il serait plus sage, de la part des artistes de sa trempe, d’apporter une correction à cette « éternelle » caricature. Arrêtons, de grâce, de nous caricaturer ! A la question s’il est berbère ou pas, je le vois bien vous répondre qu’il est algérien. C’est une réponse que les arabophones donnent pour esquiver cette question qui n’est pas claire en eux. Qui dissimule leur problème identitaire. Il arrive qu’on insiste, pour une réponse plus exacte, on vous étouffe par : « on est tous algériens et sitout ! » quand ça n’est pas : « on est tous musulmans et sitout ! ». Quant à Smaïn (on peut prendre d’autres exemples), vous croisez son regard dans une rue de Dubaï ou de Bombay, vous vous dites Ah ! voilà un maghrébin ! plutôt un algérien qu’un marocain c’est « poinçonné » sur son front. C’est pourquoi, pour cette catégorie d’amazigh ignorant leur amazighité, pour des raisons ou d’autres, en leur faisant savoir, démontrer et montrer qu’ils ne sont pas de filiation arabe, à nos yeux, mais plutôt amazigh (et ça n’est pas par humiliation aux peuples arabes), on sent qu’ils ressentent un certain calme intérieur ; qu’il sont effectivement algériens et pas « algériens ». Qu’ils sont acceptés en tant que tel. A l’inverse du pouvoir, qui fait la démarche opposée ; c’est à dire, dresser les arabophones contre les amazigh en les rejetant, reniant et maudissant. Et continuer à nous faire croire que c’est les imazighophones qui mettent en danger l’unité nationale. Au lieu de convaincre et démontrer aux peuple algérien qu’ils sont tous algériens et non « algériens », en joignant l’acte à la parole. L’algérien sans guillemets est l’algérien de l’Algérie authentique. C'est-à-dire amazigh. Là, on pourra répondre à toute autre algérien, rencontré dans un pays étranger, qu’on est algérien. Algérien tout cour. Une réponse qui ne sous entend pas qu’on est un peuple originaire d’Arabie. Même pour un non algérien, avec qui on n’aura plus besoin à se lancer dans des précisions farfelus. Une réponse sans ambiguïté. Une ambiguïté qu’une équipe solide, saurait très bien nous aider à la soulever. Une équipe d’historiens de renoms, d’archéologues, d’ethnologues, de sociologues, de linguistes, d’anthropologues, ... etc. Je vous vois déjà me répliquer : « oui, mais nous avons tous ce beau monde ! ». Oui, mais nous les voulons à l’extérieur de la bordure, indépendants de l’entourage et de son influence ; on veut bien les voir travailler à l’extérieur du cadre, le cadre islamique. Nous démontrer tout ça, et sans rougir, et à une fréquence plus élevée, par des conférences, de pièces théâtrales (comme « Babor eghraq » de Slimane Ben Aïssa), des films, des documentaires, des expositions, …etc. Sans haine ni mépris. Hormis cela, comment peut-on rentrer dans vos petites têtes que avant l’ans 700 ap. J, personne, en Afrique du Nord ne sais parler un mot en arabe. Qu’il se pouvait qu’on fût resté chrétiens ; et qu’aujourd’hui, les africains du Nord défendent leur chrétienté angle et bec. Toi le premier. Je ne cherche nullement à vous faire sortir de quoi que ce soit ou de vous faire convertir en quoi que ce soit. Seulement, je tente de vous faire comprendre que ce ne sont que les évènements historiques, aidés par certains contextes, que les générations qui suivent, « b’lemlaha oualla b’laqbaha », assurent la continuité. On a la mémoire courte !! Un jour on mène des combats sanglants contre une cause, l’autres on les commande pour cette même cause. Voilà, je ne sais plus où je suis ! donc retour à nos moutons ; à notre « évolutioniste » ! Tu reflètes, en faite, la majorité du peuple algérien, moutons, sur lequel compte notre président pour un éventuel référendum sur la question Amazigh en s’attendant à un NON certain. Regarde sa réaction (http://fr. youtube. com/watch?v=SvyRKtNXW2o) par rapport à cette question. Par ton imagination, met lui une épais dans la main et tu verras qu’est-ce-que ça donne. Il tranchera des têtes. Et tu te demandes encore : «... et (nous sommes) la cause de tous les maux qui sévissent en Algérie » ! Oui monsieur ; affirmatif. Vous l’êtes (évidement, ceux qui sont du bon côté ne sont pas dans le collimateur). Vous n’êtes pas bien avec les autres parce que vous allez mal avec vous-même. Il faut bien comprendre qu’on n’est pas bien avec l’autre quand on n’est pas bien avec soi-même. Regardez le reportage dans le journal « Liberté » du 24. 0808. Cet Imam ; crois-tu qu’il est arabe d’origine arabe ? C’est ma conclusion après 30 ans d’observation d’un bon échantillon de la société nord africaine et spécialement algérienne : dans sa vie quotidienne, dans son comportement, dans ses différentes réactions, à ceci ou cela (c’est souvent au conditionnel), la classe politique, les enseignants, les étudiants, les médias (regardez ce Hamraoui ! on devrait voir rouge en lui), les autorités, les administrations, ... etc. Songes un peu à l’époque Boumedienne ! On les a modelés pendant qu’il étaient modelables. Comme on fait avec une pâte à modeler avant de s’endurcir. T’as compris que ça commence dès le plus jeune âge ; c’est à dire à l’école, à la mosquée, aux médias, dans la rue, en groupe, en famille, dans les chansonnettes, le cinéma, le théâtre, les manifestations culturelles ou festives, ... etc. C’est toujours cette arabophone (ignorant sa berbérité ou ne veut pas le savoir, en est conscient mais non amazighophones ou amazighophones endoctrinés) qui projette, sur l’amazigh revendiquant son identité, tous ce qui peut le faire replier dans son complexe d’infériorité (devant la langue arabe qui doit transcender toute autre langue sur terre et exiger que Tamazight soit étudiée en caractères arabe ! pour rester dans le cadre islamique !). Oh ! combien d’Africain du Nord sont près à vous mettre sous un décombre de témoignages ! Je ne parle pas des Arabes qui se revendiquent Arabes de souche et fières de l’être et presque trop bien dans leurs peaux. Je m’adresse à El-Arab El- Moustaâraba. Vous êtes la mains de l’étranger qui frappe en Algérie. Faites quelque chose pour votre pays, vous rattraper, vous racheter ; reconnaissez vos origines, fouillez dans les archives, confirmez votre identité, celle de vos arrières et arrières grands parents et surtout revendiquer la, soyez en fières. Pas s’en prévaloir et la remettre de suite sous la botte. Vous participez à l’érosion de la culture amazigh en attribuant tout à la culture arabe : les costumes, les mets, la beauté, la force, le sang, les remèdes, l’hospitalité, .... et même les choses qui relèvent de la nature ne sont pas épargnées! même les valeurs morales : on réentend toujours ici et là : « on remercie Dieu qui nous amené les bonnes valeurs morales par le biais de l’Islam... Dieu merci que tu m’a crée musulman… ». A l’instar du juif qui remercie Dieu, chaque matin, de ne l’a pas avoir crée femme. On a réussi à faire croire à la femme nord africaine, et lui faire avaler, que l’islam est venu la libérer. Elle était souveraine monsieur ; elle commandait des armés. Regardez l’histoire et les résultats des archéologues en Egypte pharaonique. Aujourd’hui, elle se caricature avec des foulards et toute sorte de hidjabs suivant le comique des complexés islamistes dans les rues et sur les plages. Allez comprendre ce phénomène qui ne fait pas partie des 5/6 des habitants de notre planète. Je sais que ça vous paraît que j’en met un peu trop ; mais commencez vous-même d’abord à en mettre un peu moins ! Une question me taraude toujours: il était longtemps en exile (ce Boutefliqa), avec les arabes dans leur pays d’origine, en se voyant dans la glace (je ne vise pas que lui d’ailleurs), que se dit-il ? que se passe-t-il dans sa tête ? n’a-t-il pas besoin de rétablir l’identité des Zenâta ? Il est claire qu’un dictateur seul ne peut rien sans le soutien et l’encouragement de nombreux sous-groupes dictateurs. Mais, si j’ai bien compris, il y a un problème de fond, une crise profonde et un malaise considérable chez les amazigh arabophones (évidement, encore une fois, ceux qui sont du bon côté ne sont pas dans le collimateur). Tournez la tête où vous voulez, cette constatation revient toujours vous faire face. On ne parle pas de crise identitaire pour rien. Ils étaient (ou leurs aïeux) pris par la névrose d’apprendre une nouvelle langue, de surcroît sacrée ; en délaissant leur propre langue... et il s’avère que d’autres Amazigh ont gardé et sauvegardé la leur, celle de leurs mères et pères ; sans se priver pour autant d’apprendre l’arabe ou d’autres langues encore ! Et ils découvrent qu’ils sont très à l’aise avec ce choix. On ne peux rien pour vous monsieur l’arabophone ; nous amazighophone, nous ne vous avons pas interdit de parler amazigh, ! au contraire. Maintenant, après un long combat, on vous offre les moyens de l’apprendre. Nous sommes très nombreux à rêver d’une langue amazhigh « fossssha » parlée et comprise dans toute l’Afrique du Nord. Les dialectes propres à chaque groupement subsisteraient par la nature des choses. La diversité est toujours un plus. Mais la langue Amazigh deviendrait une langue très riche en expressions, en synonymes, en accent, ... plus de « yaâni ». Ecoutez n’importe qui, dans tout le monde arabe (ou dit arabe), vous remarquerez, et vous l’avez déjà remarqué, dans une phrase, il y a 36 « yaâni », « c’est à dire ». C’est la pauvreté du vocabulaire. Quant à cette arabisation forcée, imagines-toi une seconde si le christianisme a obligé les espagnoles, les français, les italien, les anglais (je suis presque obligé de te citer tous les pays chrétiens du monde) ; enfin t’as compris ! imagine qu’ils étaient obligés de délaisser leur langue au profit du latin par exemple ! ou au profit de l’une d’entre elles ! (c’était une fois). On n’aurait pas encore fini avec les guerres ! Par rapport au Grand Maghreb, et à ce but envisagé et fixé par le panarabe, c’est normal qu’on éprouve une rage (chez les arabo-musulmans). Parce que l’essence de la religion musulmane, il nous le prouve et nous le déclare d’une façon la plus claire du monde, est la conquête, l’arabisation et l’islamisation du monde. Jusqu’aux sommets des montagnes comme l’a déjà déclaré l’Iranien Ahmedinejad. Un rêve utopique. Qu’il achève son pays d’abord. Dans les pays les plus intégristes qui soient, comme l’Iran, l’Indonésie ou le Pakistan, on ne parle pas arabe ; ni dans la rue ni dans les médias. Qui veut encore prendre cette information comme une offense à l’Islam ? On doit se dire : « Après 14 siècle, cette « merdique » langue amazigh et ses imazighen sont encore et toujours là ; mazal rahoum izeghdou ». N’a-t-on pas envie de crier : « du Napaaaalm !». A quand nos dictats doivent comprendre qu’ils vont dans le sens inverse de la nature des choses, de crier à la gueule des dirigeants arabes : « Par rapport à cette question, lâchez nous la patte »: L’Afrique du Nord est beaucoup plus proche ; géographiquement et culturellement (et linguistiquement pour être précis), de l’Europe que de l’Arabie Saoudite. On tend la main et on touche l’Espagne, l’Italie ou Mallorca ! soyez claires et cohérents avec vous-même; êtes vous fière du pays amazigh ou pas ? ne peut-on pas traduire cette fierté dans les faits ? Quant à la langue française et à la France, sur les crimes des uns et des autres, on peux discuter. Mais, au lieu de s’efforcer de faire de l’Algérie un pays leader dans la langue arabe (et sur le dos de quoi et de qui ?), pourquoi ne pas le faire autant pour la langue française. Une langue qui nous a apporté beaucoup plus que l’arabe ! réfléchissez un peu, confirmez le par vous-même. Débarrassez vous de cette idée qui vous fait penser que « ça n’est que vous ne faites plaisir qu’aux français », que vous ne rendez service qu’à eux ou que vous ne devez pas céder un petit chouia de votre Taghennent ! Une chose est sûr ; Les Arabes et les Türks n’ont rien construit en Afrique du Nord, particulièrement en Algérie, à part s’offrir nos filles dans les Harem. Selon Ibn Khaldoun, « il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche. Le bey de Constantine avoue à la France avoir fait trancher 12 000 têtes pendant son règne ». Il ne faut pas s’étonner que les Constantinois sont devenues des « arabes » ! Quand la France est rentré en Algérie, c’était, d’une part de leur faute (le Bey qui frappe l’émissaire français) et d’autre part il n’y avait rien en Algérie. Les beys et Sultans Ottoman prenaient le dîme, mais ne construisaient rien en contre partie ; (ni route, ni chemin de fer ni écoles digne de ce nom, ni université ni Tram (qui n’existe plus d’ailleurs) ; NIETT. La France a tout construit. Qui veux renier ce fait. C’est encore là ; on travaille dedans, on habite dedans, on marche dessus, on roule dessus, on se soigne dedans, ... etc. Qui veux y renoncer ? et sur quelle fierté, sur quelle arrogance et sur quel orgueil mal placé ? Il n’y avait que des Talebs qui soignaient une population malade à coup de magie et de bkhour ! Dites-moi, montrez-moi s’il vous-plait qu’est ce que l’Algérie a construit de beau, de génial d’attirant depuis l’indépendance ! quel héritage nous a été légué par ces arabes et pseudo-arabe après plusieurs siècles de règne sur l’Algérie ? où peut-on voir ça ? et de combien est sa valeur, son mérite ? mis à part les tombeaux des Zaouia ? Et combien de visiteurs, de tous les coins du monde nous attirent-ils ? allons, voyageons partout en Algérie ; où peut-on visiter une merveille produit du génie algérien du post-indépendance ? du post-isalamisation du Maghreb ? Où est la huitième merveille du monde algérienne ? On s’obstine encore à faire suivre toute chose ou toute dénomination par l’adjectif « islamique ». La future réalisation qui fera la fierté des Tlemceniens, dont madame Toumi fait son cheval de bataille, ne se contente pas par l’appellation « Centre Culturel de Tlemcen » ; point. Non, elle doit être suivie et certifiée par « islamique » ; c’est une condition, une obligation ; pour faire plaisir aux islamistes. Pour s’humilier, se détrôner. « Les Imazihgens ne sont pas plus que des nomades ». Elle doit être dans le cadre, dans le ITAR ISLAAAMIII ! Et elle l’approuve ; elle, l’ex-militante de la cause amazigh ! Tout laisse à croire que sans cette culture musulmane, on est cuit. Les Imazighen redeviennent des vaux rien. Ils reprennent leurs conditions primitives ; à savoir, des Barbars (d’où la dénomination « Berbère » paraît-il) ! Toutes les merveilles, dignes de ce nom, que peut offrir l’Algérie à ces visiteurs, quand elles ne sont pas amazigho-gréco-romaine, ne sont pas autre que la nature elle-même. Cette nature très variée et contrastée du vaste territoire algérien. Et encore ! l’a-t-on estimée et protégée ? Après tant d’orgueil et de Qbaha, on fait appel aux chinois, dont j’estime le courage et la détermination, pour construisent nos maisons, aéroports, routes et hôpitaux et bientôt un Opéra, paraît-il (je m’en réjouis d’ailleurs). Et si la France n’avait rien construit elle aussi ? qu’aurions-nous aujourd’hui, comme genre de villes en Algérie ? des villes comme Alger, Oran, Blida et autres avec leurs boulevards, rue, places, jardins, mairies, écoles, etc. et qui font la fierté de ses habitants ; ou des villes comme Laghouat, Djelfa, Ouargla et autres ? des immeubles moches éparpillés ici et là. Et on ose appeler les investisseurs étrangers. Combien sont-t-ils à vouloir retenter l’expérience ; à savoir mettre leurs richesses et leur héritage entre vos mains, leurs enfants dans vos écoles, etc. Voilà, cher compatriote, je fais de mon mieux pour t’aider à penser de toi-même. J’appuis mes dire par, non seulement ce que je vois de mes yeux, mais aussi par d’autres faits. Par exemple, les chinois aimeraient bien faire travailler la main-d’œuvre algérienne, mais elle manquent de qualification ! je parle du cas général. Et si qualification il y a, c’est le produit de quelles écoles ? C’est pourquoi ils décident de financer nos formations. Par dessus le marché, ils subissent des harcèlements par cette même main-d’œuvre non qualifiée qui s’étonne pourquoi elle n’a pas un boulot! (regarder ce qu’ils subissent pendant le ramadan). On ne construit pas une maison qui tombe à la moindre secousse tellurique monsieur ! et le président vous lance à la figure que c’est la colère Dieu ! Ajouter à cela la grande bêtise : Une mosquée de presque 3 milliards de dollars (pas par les algériens évidement) au moment où les villes d’Algérie, rien que la ville d’Alger, manquent des toilettes. Et quand je dis des toilettes, c’est à dire des propres ! On paye oui ; mais, s’il vous plait, des toilettes partout et propres. Ça ne coûte pas le monde ! Malheureusement, on est encore à la vente des entrailles de poules à raz le sol ! tu vois, la petite île culturel et scientifique est quand-même trop loin devant nous. Trop loin devant. Même si elle demeure encore le mauvais élève, dans certains classement, par rapport à d’autres pays avancés. Elle enregistre, au moins, 60 millions de visiteurs par années ! à part ses 60 millions d’habitants. Il y a beaucoup plus de monde qui sont fières d’être citoyen français que d’être citoyen algérien (quand ils ont compris qu’il n’y a pas de quoi s’obstiner dans son orgueil mal placé). Je te rassure que je n’habite pas la France et je ne suis pas devenu français. Néanmoins, je suis objectif dans mes réflexions qui ont assez durées et pétries. On est trop loin du compte monsieur ; t’es entrain de comparer l’incomparable et de demander trop ! vous devez être conscient que tant que l’identité authentique de l’algérien n’est pas rétablie et que les libertés individuelles des personnes ne sont pas garanties (Hakim Laâlam l’a déjà dit : « Tant on ne peut pas boire sa bière tranquillement à « place Toute », l’Algérie n’est pas encore en ordre »). Les lois qui font tourner rond les pays avancés ne sont pas tombées du ciel. Des guerres barbacanes sont derrière. Des millions de victimes et leurs sang a coulé à flots jusqu’au moment où ils se sont dit BASTA. C’est le fruit et le résultat de très longs combats (en grande partie religieux bien sur) ; jusqu’à remettre la religion à sa juste place et c’est ce qui a permit son adaptation et son évolution suivant les époques et les peuples. Le Christianisme va beaucoup mieux partout où il est. L’Islam, stagne encore et toujours. Régresse plutôt. Je serais très reconnaissant pour le Matin de publier cette intervention, pour une fois que je m’extériorise, au sujet d’une crise qui ne dit pas assez et d’une façon claire, direct, voire choquante les détails qui ont fait de l’algérien un schizophrène, que l’algérien n’a jamais bien été dans sa peau ; à l’étranger, il fuit son confrère ; car il sait qu’il est peu probable qu’il tombe sur un bon. Celui qui ne l’interpelle pas par « tahdar el-âarbia ? », je parle IZANE comme l’a déjà dit un autre confrère. Quand tout est en ordre chez-nous, on réagirait d’une façon complètement différente. Plutôt sympathique j’entend. Sinon, on n’a pas envie que la discussion prendrait la forme d’une querelle. Une querelle qui tournerait autour du Berbèro-Arabo-Islamo. Les algériens encore « anesthésiés » doivent comprendre que cette ENTV et canal Algérie, pleine de Incha-llah, El-hammdoullah, Ouâlikoum essalm, rabbi ifarradj, macha-allah, (on dirait que les autres 5 milliards d’habitants sur terre, sans ces connotations religieuses, sont déjà et depuis longtemps dans l’abîme !). Si vous supprimez toutes ces connotations, le discours devient plus creux qu’il ne l’était. Je ne dis pas encore n’implorez pas Dieu ou ne le remercier pas ; ça doit rester une évidence dans vos cœurs. C’est votre chose privé, n’en faites pas trop ; jusqu’à la vulgarité. C’est avec un cœur serré que je vais à l’encontre des algériens dits modérés, simple, modestes, réservés et humbles qui revendiquent haut et fort leur islamité non sans déclarations et comportement paradoxales (comme Nadia Boussouf, fuyant l’enfer Algérie, pendant son interview dans une des chaînes française, en critiquant le hidjab, elle lève la main droite pour nous lancer «... je le revendique » on a compris qu’elle ne parle pas du même hidjab, mais...) et croient encore que c’est grâce à l’islam qu’ils ne sont pas des monstres, des sans morale ; et refusent de voir que la morale et le civisme est une culture qui s’apprend (ou peut faire partie du naturel de chacun), qui se construit et qui transcende la peur de Dieu ou de l’enfer. Qui ne veut pas encore voir qu’on a plus la trouille en se rendant en Algérie qu’en la quittant ? pourquoi on a plus de chance de tomber sur un menteur, un voleur, un escroc que sur une personne honnête ? On n’hésiterait pas à vous vous vendre la viande de l’âne halall pendant le Ramadan; en Algérie ? un pays 100% musulman ? voilà pourquoi la morale et le civisme, ailleurs, sont dictés par la raison ; d’où mon propos «... transcende la peur de Dieu ou de l’enfer ». Autrement dit, un non musulman, y compris un athée, dépasserait de loin, en honnêteté et fidélité, beaucoup de musulmans ; aussi bons qu’ils soient. Dans leurs pratiques religieuses. Ne pas contredire le coran, je veux bien ; mais il se contredit lui-même : Sourat Ali-Imran ; aya 20 : « Et dis à ceux à qui le livre a été donné, ainsi qu’aux illettrés : « Avez-vous embrassé l’Islam ? » S’ils embrassent l’Islam, ils seront bien guidés. Mais, s’ils tournent le dos... Ton devoir n’est que la transmission (du message). ».. Alors que dans la Sourate An-Nissa, aya 89«... Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur, » C’est ce qu’on appelle « El-nassikh oual-mansoukh » ; c’est à dire qu’une aya vient abroger 100 autres ! d’où le flou sur la tolérance et l’intolérance de l’Islam. Il est bienveillant pour y rentrer, avec un sourire de Dracula, comme le « soudanais » sait bien le faire, mais pour en sortir, il faut pas tenter l’aventure : institutionnellement, c’est la guillotine qui te guette à la sortie. Et c’est encore une Open-End. Tanemmirt.

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