Mustapha Ourad, une des victimes de la tuerie de "Charlie Hebdo"

Mustapha Ourad
Mustapha Ourad

Parmi les douze victimes de l'ignoble attaque terroriste qui a ciblé mercredi "Charlie Hebdo" figure un Algérien.

Mustapha Ourad, correcteur à l'hebdomadaire "Charlie Hebdo" figure parmi les 12 personnes assassinées par les frères Kouachi mercredi à 11h30 à Paris. Il a été assassiné dans le couloir des locaux de cet hebdomadaire, selon une source. Originaire d'Ath Labaa, à Ath Yenni, en Haute Kabylie, Mustapha Ourad, 60 ans, était une personne discrète, un passionné de littérature et de la langue française.

Après des études de médecine, Mustapha est parti en France à l'âge de 20 ans. Sur la page facebook de la communauté d'Ath Yenni, on peut lire ce vibrant hommage à l'enfant du pays : "Il était arrivé en France à vingt ans au terme d'un voyage payé par ses amis, il avait intégré une maison d'édition puis divers journaux où il était apprécié pour ses qualités de correcteur, son érudition, mais aussi son sens aigu de l'autodérision. Autodidacte, cet homme discret impressionnait ses amis par sa culture, notamment des philosophes et de Nietzsche en particulier. Il avait pour livre de chevet le livre d'Albert Cossery, Mendiants et orgueilleux. Ses amis se disent «anéantis» par la perte d'un "homme très aimé".

Le magazine Viva dans lequel il a travaillé lui a aussi rendu un vibrant hommage. Les autres victimes sont Stéphane Charbonnier, alias Charb, Jean Cabut, alias Cabu, Georges Wolinski, Philippe Honoré, Bernard Verlhac, Bernard Maris, Michel Renaud et ElsaCayat. Deux policiers sont aussi tués par les terroristes : Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet.

L.M.

Sur la page Facebook d'Ath Yenni.

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Commentaires (5) | Réagir ?

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moh arwal

islam ;qualité et quantité

On reconnait l'abre à son fruit.

Il ne sert à rien de construire des mosquées à gogo et de faire des minarets gratte-ciel à coups de milliards

ou bien de porter des burka en soie, brodés d'argent, et des khamis et djellabas dernier cri, lorsque les coeurs sont remplis d'ingratitude.

Nous sommes tous responsables du dérapage de l' islam vers l'intégrisme politique. On a permis à nos gouvernants d'en faire un instrument au service du pouvoir et contre Dieu Ourad mon frère, repose en paix- a houdou a hounou

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amazigh zouvaligh

On dirait que c'est une malédiction qui nous suit :là ou on est, on n'est pas à l’abri!pas uniquement dans notre république bananière ;mais même dans les pays hôte, pays des droits de l'homme, de la justice et de la liberté, qu'on a toujours défendus et cherchés, la mort nous guette!On dirait qu'elle nous flaire!

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