Le président Bouteflika réapparaît à Alger

Le chef de l'Etat avec l'ambassadeur égyptien.
Le chef de l'Etat avec l'ambassadeur égyptien.

Le chef de l'Etat a reçu, aujourd'hui, en audience successivement deux ambassadeurs.

On le disait admis au Val-de-Grâce, on le découvre à Alger. Le message qui annonce la réapparition aujourd'hui d'Abdelaziz Bouteflika est laconique. Le tout enrobé de quelques images furtives qui disent peu des entrevues. La cause est entendue.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu mercredi à Alger, M. Omar Ali Mohamed Ibrahim Abou Eich, qui lui a remis ses lettres de créance l'accréditant en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Egypte en Algérie. Reda Amiri, qui lui a remis ses lettres de créance l'accréditant en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Iran en Algérie. Les deux audiences se sont déroulées en présence du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, indique le communiqué.

La méthode est désormais vieille comme les ennuis de santé du chef de l'Etat. A chacune de ses absences, à chaque fois que la rumeur prend la place de l'information, le protocole de la présidence convoque des ambassadeurs pour des réceptions. L'épisode de Grenoble est encore dans les mémoires. Jusqu'il y a quelques jours aucun des représentants du gouvernement n'a confirmé l'hospitalisation du chef de l'Etat à Grenoble. Vingt-quatre heures seulement après sa sortie de la clinique d'Alembert (Grenoble), l'ENTV montrait le président recevant quatre ambassadeurs comme pour faire taire toutes les supputations sur son état de santé. La présidence et le gouvernement ont à ce propos gardé un silence troublant sur l'hospitalisation du président durant deux jours dans la clinique grenobloise.

Seulement toutes ces images que la télévision publique diffuse chichement et avec un soin de plans larges ne disent, en réalité, rien sur les capacités du président à diriger le pays. Les quelques déclarations qu'il a dû prononcer, comme celles au Conseil constitutionnel devant Mourad Medelci, en mars dernier, montre un homme très diminué et loin d'être dans toutes ses capacités. Lors de sa visite à Paris, début décembre, Abdelmalek Sellal a confié que "le président Bouteflika a récemment, vous le savez, fait une visite de contrôle. Il se porte correctement, il dirige. L’évolution de son état de santé est correcte". Au fond malheureusement encore une fois, cette déclaration chargée de nuances ne trompe personne. L'Algérie mérite mieux.

Yacine K.

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Commentaires (7) | Réagir ?

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Guel Dring

Technique de la nage de brasse et de sous marin pour avoir des données et canonner de dessous.

Les missiles de sous marins sont terribles

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klouzazna klouzazna

le FONTOME DE L'OPERA, quel cirque !!!

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