Algérie – Plan antiémeutes : Les jeunes et les quartiers difficiles sous haute surveillance

Algérie – Plan antiémeutes : Les jeunes et les quartiers difficiles sous haute surveillance

Des sources sécuritaires ont révélé au journal Echorouk avoir adopté un plan anti-émeutes d’urgence pour affronter et prévenir les mouvements de protestation qu’observent certaines régions. Une stratégie qui reposera sur un travail de proximité auprès des quartiers sujets au soulèvement et aux protestations. Ces sources soulignent que ce plan sécuritaire permettra de limiter la propagation de ce phénomène qui a causé des dégâts matériels importants, et qui permettra de rendre efficace le travail d’information ainsi que l’exploitation de toutes informations. Dès qu’il y a confirmation de prochains mouvements de protestation : « nous prenons les mesures nécessaires pour sécuriser les points qui pourront être ciblés comme les agences de banques et de postes, bureaux d’impôts des APC ainsi que les commissariats.

Elles ajoutent, par ailleurs, que le travail sécuritaire effectué par ces services comporte également des enquêtes des commanditaires de ces perturbations, en s’appuyant sur une banque de données des délinquants et des repris de justice au niveau de chaque quartier. Aussi, des plans de sécurité ont été révisés pour rattraper les failles à cause desquelles nous n’avons pas réussi à arrêter les actes de violence.

Parallèlement à ces opérations les agents de sécurité ont entamé un travail de proximité dans des quartiers populaires «sensibles» et au niveau des points noires et sujets à ce genre de mouvements.

En outre, une source sécuritaire révélera à Echorouk que le travail des services de sécurité aujourd’hui est axé aujourd’hui sur l’aboutissement de la police préventive et judiciaire pour déjouer des crimes et dépassements.
Le commandement de gendarmerie nationale a pour sa part appelé à éliminer les obstacles entre les citoyens et l’appareil sécuritaire en multipliant des opérations de communication, et adopté le dialogue.

Le capitaine Souidi Youcef souligne que les mesures préventives classiques ont mené à des résultats limités. Il réitère que le recours à la violence envenimera la situation entre la société et les appareils de sécurité, il propose de multiplier les programmes préventifs qui ont réalisé des résultats positifs sur terrain assurant que le rôle du citoyen n’est pas moindre que celui des hommes de sécurité dans la réalisation de buts sécuritaires.

Il citera l’expérience de la police de proximité exemplaire qu’a adopté la direction générale de la sûreté nationale pour rapprocher le citoyen de l’appareil de police. Le capitaine Souidi explique que la stratégie est axée autour de l’insertion du citoyen dans l’équation sécuritaire à travers l’installation d’une relation de confiance qui mènera à une coopération et des échanges d’information dans la lutte contre la violence et le crime sous toutes ses formes.

Source : Echorouk

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Commentaires (17) | Réagir ?

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Habib Chabah

C’est une bonne tactique de sécurité … de mettre sous surveillance anti-émeute les quartiers qui se sont manifesté. Chlef, Berriane, Tizi Ouzou etc. vont donc êtres mis sous régime spécial. Ca les sortira surement de la routine puisque toute l’Algérie est soumise à un régime d’exception et d’Etat d’alerte. Les jeunes qui vont bénéficier de cette attention auront au moins cette faveur. Ils n’ont plus le droit même à la tentative de suicide par noyade puisque qu’on a acheté des armes pour lutter contre, alors à une surveillance policière, qu’elle progrès.

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Jugurtha

Le pouvoir politique doit forcément créer la police de proximité du moment que les anciens militants du fils sont devenus des alliés sous leur nouveau nom de repentis car il n'ya rien de nouveau en Algérie c'est bien le plan des années 1990 qui est en pratique.

Le pouvoir avait pris en charge l'islamisme politique et à partir de là toutes sortes de manipulations sont permises, le seul président qui voulait faire barrage à ce complot islamiste, c'était Boudiaf, et le monde entier avait vu comment il avait été liquidé à Annaba. L'école fondamentale produit naturellement des miltants fondamentalistes au lieu et place de l'école républicaine qui jusqu'à lors produisait des citoyens Algériens tout court, hélas nous subissons les pressions des monarchies d'orient, lesquelles monarchies nous ont forcées à élire Boutef qui était séjourné chez elles durant presque 20années et dans l'unique but c'est de repécher les islamistes -térroristes car ils ont réellement sombré le peuple Algérien les a vaincu politiquement et aussi idéologiquement et donc Boutef est venu juste pour ne pas que les islamistes perdent l'influence sur le pays, et cette police de proximité sera chargée de veiller à ce que la démarche politique islamiste du pouvoir puisse étre bien appliquée dans tout le pays, à l'exception de la Kabylie rebelle qui échappe au pouvoir, laquelle Kabylie doit donc être punie et supporter les troupes injectées en son sein et on fera semblant de les combattre, mais qu'en réalité ce n'est que des manoeuvres car dans cette région un étranger et vite repéré tellement il y'a une grande solidarité entre (villageois) - villages à l'autre mais quand c'est les services qui organisent toutes les manoeuvres donc tout est facile de pouvoir manipuler aussi bien l'information que les Algériens dans leur ensemble.

La police de proximité en France a été crée puisque dans les banlieux il existent effectivement des dealers et guides islamistes qui embrigadent les jeunes Français d'origine d'Afrique du nord, là donc existent réellement la main de l'étranger.

N'est-ce pas dans son journal intime Mouloud Féraoun avait dit :

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