La France finaliserait la question du poste de vice-président en Algérie

Le président français et Bouteflika ou l'histoire d'une longue connivence. Ici à Alger.
Le président français et Bouteflika ou l'histoire d'une longue connivence. Ici à Alger.

Certaines sources donnaient déjà Abdelaziz Bouteflika en déplacement privé à Paris depuis quelques jours. Ces mêmes voix évoquent des traitement pour rebooster le président en vue de sa prestation de serment. D'autres confient des rencontres secrètes avec la présidence française en vue de la mise en place du poste de vice-président, comme le révèle Al Quds Al Arabi.

Les autorités françaises mettraient la main dans les affaires algériennes. Ainsi, selon le quotidien londonien Al Quds Al Arabi, citant une source diplomatique française, le gouvernement français, aurait notifié au président "réélu", Abdelaziz Bouteflika, le devoir de mettre rapidement en procédure, la création du poste de vice-président, qui devra se charger des missions courantes, pendant que le président se consacre à ses soins.

Le journal londonien a avancé également que la France craignant une chute du pouvoir en Algérie en cas de vacance subite du poste de président, vu l’état de santé très dégradé de Bouteflika, "voudrait s’assurer une relève de forme", qui éviterait l’effilochement du pays, lequel donne des signes de fragilité, vu qu’il est proie à des conflits ethniques sanglants dans son sud et en Kabylie, ce qui reviendrait à "embraser toute la région ouest-méditerranéenne et à perturber les ravitaillement en gaz naturel de l’Europe".

Les autorités française connaissent mieux que personne l'état de santé de Bouteflika. Celui-ci a été évacué d'urgence en avril 2013 vers l'hôpital militaire du Val-de-Grâce après un AVC. Bouteflika y passera plusieurs semaines, laissant les Algériens dans l'ignorance total de sa réelle capacité à diriger le pays. Pendant son absence, certaines voix ont évoqué la nécessité de mettre en application l'article 88 de la Constitution. Peine perdue Bouteflika s'accroche, son clan tient bon. Le convalescent rentre au pays mi-août sur un fauteuil roulant. Comment alors les scènes de ménage. Et l'opération de mise à la retraite des généraux du Département du renseignement et sécurité (DRS). Pire, il se représente à la présidentielle pour un quatrième mandat avec un bulletin de santé des plus critiques. Qu'importe son ami Mourad Medelci à la tête du Conseil constitutionnel avalise sa candidature et même sa "victoire" à la comédie présidentielle.

Cependant, malade, diminué et à 77 ans, Bouteflika ne peut plus rester celui qu'il avait été au début de son règne. alerte et manoeuvrier en diable. D'où cette question de vice-président pour gérer les affaires du pays. Certaines sources donnent déjà Sellal à ce poste d'autres Ouyahia, Mais l'homme traîne trop de casseroles. Et en vrai, la finalité des manoeuvres et autres décisions au toit du pouvoir se trouve dans la décision du système à trouver un remplaçant à Bouteflika. Ce qui semble tout trouvé puisque depuis quelques mois, grâce à certaines capitales occidentales et arabes, Abdelaziz travaille pour Saïd son frère. Le choix suggéré un temps a été abandonné le temps "des printemps arabes". Mais après le 17 avril et ce que le pouvoir a fait subir comme avanies au pays, tout est désormais possible.

Yacine K. avec Siwel

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Commentaires (11) | Réagir ?

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BELKACEM

le neo-colonialisme de la France: une maladie chronique pour l’Algérie comparable à un cancer.

Un véritable jeu d’échec. Après avoir perdu ses cavaliers en 62, la France, le Roi ou la Reine, dans cette partie, veut envoyer son fou, le vice-président algérien afin que tous les autres pièces de ce jeux s'installe confortablement au sein de l'Algérie.

Aucune fierté ce régime, se tourner vers la cause de tout ce désastre ! Ce régime serait capable de vendre son pays ainsi que sa population qui a tant souffert. Aucun respect pour les algériens.

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ali Foughali

132+52=184 cela fait donc 132 ans de colonisation directe et 52 ans de colonisation indirecte que le peuple algérien subit et ça continue encore avec une férocité encore plus sauvage. Les encouragement de ce pauvre type qu'est BAN KI MOON me sidère et déclenche en moi une colère à atteindre 25 10 de tension en distribuant des satisfécits à des ignares qui bourent les urnes gadam Rebi oua 3badou pour obéir aux maitres décideurs d'outre mer au mépris total de l'Algérien. L'avenir nous dira si cela doit continuer comme ça c'est à dire droit vers le mur.

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