Une mise au point de la FIJ Alger

Une mise au point de la FIJ Alger

Suite à l’article « Les nouveaux profs de journalisme responsable » le chef de bureau de la FIJ à Alger nous a fait parvenir la mise au point suivante :

Cher Mohamed, Je vous ai effectivement invité au séminaire sur la "pratique journalistique en Algérie: entre le délit de presse et le défi de l'autorégulation" organisé conjointement avec l'ambassade des Etats-Unis à Alger, le jeudi 1er Mai. Séminaire qui n’a pas eu les faveurs des terribles « huiles » que vous évoquez et auquel ont, par contre, pris part certains de vos amis avocats et plusieurs de vos non moins amis éditeurs de la presse indépendante. Des confrères comme Hafnaoui Ghoul ont effectivement eu à s’étaler lors de cette rencontre sur toutes les misères qui leur sont faites par les potentats locaux. Vous semblez faire un regrettable amalgame avec un autre séminaire organisé, deux jours plus tard, à la seule initiative du ministère de la Communication et auquel je n'ai pas qualité, vous en conviendrez, à vous convier. Je m’en tiens à cette hypothèse. Et j’aimerais bien écarter celle qui voudrait faire de vous un « régleur de comptes » qui prend ma personne et la fédération que je représente pour un incompréhensible défouloir.
Tout en vous remerciant du soin que vous apporterez à l’insertion de cette mise au point sur votre site.

Nadir Benseba (Coordinateur chargé des programmes à la FIJ) (Centre d’Alger).

Réponse :
Si, comme vous le dites, j’ai fait un « regrettable amalgame » entre les deux réunions, vous m’en voyez désolé et je m’en excuse pour le tort que cela a pu vous causer. Je ne doute pas de votre attachement à la liberté de la presse et la preuve est que j’ai sollicité la FIJ Alger pour animer une conférence à Alger, le 3 mai, autour du nouveau statut du journaliste. Mon indignation, précisément, procédait non d’une volonté de « régler des comptes »(avec qui ?) mais d’une colère, légitime, de voir certains de nos meilleurs amis se fourvoyer, les uns après les autres, dans les appâts du pouvoir. Ce n’est pas le cas pour cette fois-ci ? Alors vous m’en voyez soulagé et néanmoins confus de vous avoir prêté une si coupable connivence.

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