Etat de santé de Bouteflika : bruits, rumeurs et chuchotements
Un journal suspendu pour avoir publié des informations donnant le chef de l'Etat dans comme comateux ; des rumeurs faisant état de "fuite" vers l'étranger de la fratrie Bouteflika ; des voix rassurantes qui donnent, au contraire, le chef de l'Etat en voie de guérison.... On ne sait que croire. Ce qui est sûr, c'est que l'on cache quelque chose aux Algériens...
Des sources jugées sérieuses annoncent deux choses : un président Abdelaziz Bouteflika dans un état comateux mais dont on ne sait s'il est toujours au Val-de-Grâce ; le départ précipité pour Paris de la fratrie Bouteflika dans la soirée de samedi hospitalisé depuis le 27 avril à Paris. Difficile de faire la part de la vérité et celle de la fausse rumeur.
Ce qui est sûr en revanche, c'est que la communication autour de l'état de santé du président algérien tourne à la lutte des clans. Deux quotidiens dirigés par un ex-officier de l'armée, Aboud Hichem, ont été interdits de parution pour avoir publié deux pages, dont la Une, sur l'état de santé du président, annonçant notamment qu'il serait revenu en Algérie dans un état "comateux" après une "détérioration" de son état de santé. Hichem Aboud, dont on sait qu'il est alimenté en informations par des hommes d'une branche du DRS (services de renseignements algériens) avec lesquels il reste toujours en affaires, dit pourtant avoir des "sources médicales françaises et des proches de la présidence algérienne." Cela n'empêche pas la saisie des deux journaux à l'imprimerie, sur instruction du ministère de la Communication. Qui a intérêt à freiner les informations sur le sujet et qui a intérêt à propager des rumeurs ? Les questions ne devraient pas tarder à avoir leur réponse.
L. M.
Commentaires (15) | Réagir ?
Tout le monde attend le flash, émanant du ministre de l'information actuellement "aux abonnés absents", pour démentir tous les scoups et les soit disant informateurs, nous débitent chaque jour. Quant a nous pauvre peuple ignorant, nous voulons savoir seulement de quoi sera fait notre proche avenir ? noir ou blanc, une dictature ou une démocratie.
esperant bien que notre paye sortira de cette crise et pourtand en a trop soufer pendand les annee noir j espere bien il ya toujour des gens bien qui vons faire sortir notre chere bled en ne merite pas ceque se passe chez nous bon retablisement a notre chere president amine ya rabi
Chaqur état, dit on, a une armée. En Algérie, disait M Harb, l'armée a un état. La pierre dans la chaussure laissée par le machiavélique Bouteflika est le vide organique laissé par l'article 88 de la constitution. En cas d'empêchement pour raisons d'incapacités physique ou mental du président; le président du s"nat assurerait l'intérim pour préparer des élections anticipées. Selon les critères retenues pour être président ;il faudrait être de Nationalité Algérienne d'origine. Il se trouve que M BENSALAH est Marocain d'origine, naturalisé Algérien!!!!Certes le système a déjà des antécédants dans le viol des constitutions depuis celle de 1963 jusqu'à l'élection d'un faux marié célibatatire....