Un peuple en captivité par des hommes au pouvoir

L'indépendance a nécessité d'immenses sacrifices aux Algériens.
L'indépendance a nécessité d'immenses sacrifices aux Algériens.

«Les Hommes-Bêtes s'abandonnent librement au Chaos. Bien qu'ils possèdent une intelligence presque humaine et la ruse de l'animal, ils n'ont aucun sens de l'honneur ni aucune compassion, car depuis la naissance de leur espèce, ils appartiennent corps et âme aux Puissances de la Ruine.» Extrait du Traité sur l'Engeance du Chaos de Dieter Liebnitz

Je suis né dans le feu de la guerre pour vivre en homme libre, j’ai grandi en captivité pour que ces hommes qui nous tiennent en marge de l’histoire des nations et du progrès, par leur obsession compulsive et qui nous gouvernent avec répression restent libres et ne soient punis de leurs crimes. 

Je suis né dans le vacarme des bombes, le sifflement des balles, les gémissements de la torture et les youyous de nos mamans pour annoncer le départ d’un être cher ; une maman; un père; un mari; une soeur; un frère; une fille; un fils; ou d'un combattant mort pour la liberté. Des youyous de joie pour exprimer la douleur, pour briser la grandeur du silence de l’ âme, l’isolement et la solitude, pour donner force, courage et continuité à la révolution. Notre liberté née de la guerre de libération et notre captivité est la conséquence de nos faiblesses, de nos divisions, de notre démission, du manque du respect de notre part pour ceux qui ont tout donné pour une Algérie libre et indépendante. 

Je suis né dans le coeur de la guerre, libre et innocent à l’image de tous les martyrs morts pour une Algérie libre, républicaine, démocratique, pluraliste, fraternelle et solidaire. Ces combattants sincères et fidèles aux valeurs et aux principes de la dignité et de la justice ne se doutés pas que l'histoire de leur peuple pourrait changer pour le pire et que l'indépendance sera confisqué par ces imposteurs, ces hommes rusés qui attendaient avec malhonnêteté la cueillette du fruit de la révolution. Notre indépendance est confisquée à jamais par la force, des hommes de coeur ont été assassinés avec lâcheté et confiance, de Abane Ramdane à Mohamed Boudiaf la liste de ces hommes de grande valeur morale et spirituelle est longue. Trahis pour avoir été là pour la patrie, pour le peuple, pour la démocratie, pour une justice au-dessus de tous, pour le partage et la préservation de nos richesses, pour le respect et la dignité. 

Désormais, je suis l’enfant de la guerre. Un innocent en captivité par ces rapaces en chasse de la liberté et de la démocratie. De Ben-bella, Boumedienne, chadli à Bouteflika, la chasse aux hommes sincères, propres et intègres était une profession , une pratique et un exercice permanent de gouvernance et de répression. Le record mondial des assassinats politiques en Algérie à la solde de ces pouvoirs démontrent la nature et l’engagement de ces derniers a prendre possession de notre destin. Leur présence sur la terre de nos ancêtres est une malédiction et que tous les malheurs de notre peuple viennent de cette imprécation.

Je suis de ces enfants qui n’ont pas eu le privilège d'être dans l’action de la révolution de novembre et militer pour l'indépendance. Je suis de cette génération en captivité qui n’ont pas eu la chance de connaitre l’histoire de mon peuple et mes origines. Ma culture, ma langue et l’histoire de notre révolution me sont interdits par ces étrangers à la couleur de ma terre et de mon sang.

J’appartiens à un peuple de révolutionnaires et nous sommes condamnés de continuer l’oeuvre de nos ancêtres, affronter la peur avec intelligence et courage pour récupérer l'indépendance confisquée et libérer l’âme de nos chouhadas de l’attente et de la tourmente pour aller se reposer en paix et mettre fin à notre captivité.

De cette journée du 5 juillet 1962 à la date des élections 2014, plus d’un demi-siècle de combat et de confrontation face au mensonge d’État, une politique ou tout est permis sauf de perdre, la culture politique de ces pouvoirs est féconde en pratique frauduleuses et corruptrices, ces fameuses élections post-indépendances à la pointe du trucage et de la (H’CHOUMA) étaient la démonstration du déploiement des pouvoirs oligarchiques en dehors des limites de la légalité. La représentation était l’objet d’un processus forgé de toutes pièces dont l'algérien ne constituait qu’une pièce décoratif du folklore politique.

Le stock des hommes fidèles à la ligne de la confiscation et les crimes électoraux est à l’état de rupture, les prochaines élections feront l’objet de clonage de Bouteflika pour assurer la continuité de notre captivité ou la démocratie pour sauver notre Algérie. 

Il est de notre devoir de récupérer notre pays de ses cendres et de reconstruire notre patrie sur des bases réelles axées sur la démocratie, la justice, le respect, le partage et la dignité. Oui, nous sommes des révolutionnaires, si vous entendez par là des hommes de progrès, décidés à conquérir la liberté ! Refusez la liberté au peuple, un jour le peuple la reprendra. (Emile ZOLA)

Démos

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Commentaires (11) | Réagir ?

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chilmoune

Bouteflika à l'hopital VAL DE GRACE, BALKHADEM à l'hopital en ESPAGNE, MESSAHEL dans un hopital en BELGIQUE et les autres quelque part ailleurs. Voici la racaille qui nous gouverne, tous le temps ils nous chantent q'ils sont nationaliste, grand moudjhidine, grand

saint. Alors pourquoi ils ne meurent pas dans cette ALGERIE qui leur est si chere avec dignité ?

OUYAHIA avec sa mafia qui ont pris le marché du transport universitaire au niveau national avec un contrat de 6000 bus alors qu'en réalité ils ne font travailler que 1500 bus tout en encaissant des

factures sur le total des 6000 bus. Sur papier il y'a 6000, sur le terrain il y'a 1500 et ils assurent au niveau des banque agricoles réservés au fellah. Pauvre ouyahia et messieurs les generaux.

Non on ne peux plus continuer à accepter d'être diriger par cette clique de vaux rien, ils est temps de se soulever contre ce pouvoir qui a réduit le citoyen à un simple oseophage.

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oziris dzeus

Paris tire les ficelles de la marionnette boutef et ses garagouzes. le soit disant grand combattant (moudjahid s'enfuit et se cache dans sa chambre du val de grâce) a chaque querelle de ménage a Alger. Et de son bureau du val de crasse il fait du chantage a l'Algérie soit on se soumet a ses volontés de voir son cadet de frère locataire d’elmouradia.

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