Chaque âme goûtera la mort !

Le président Bouteflika à l'hôpital français du Val-de-Grâce.
Le président Bouteflika à l'hôpital français du Val-de-Grâce.

"Toute âme goûtera la mort. Mais c'est seulement au Jour de la Résurrection que vous recevrez votre entière rétribution. Quiconque donc est écarté du Feu et introduit au Paradis, a certes réussi. Et la vie présente n'est qu'un objet de jouissance trompeuse". [ Sourate 3 - Verset 185 ]

Bouteflika se trouve dans les bras de la France à l'hôpital Val-de-Grâce pour prolonger la durée de son pouvoir, ses quarante voleurs se trouvent en position de plongée sous-marine autour du trésor public et de la Sonatrach. Certains manigancent, composent, décomposent, développent des alliances extra conjugales, courtisent, catalysent, s’approchent des forces étrangères pour s’offrir des protections âpres le départ du chef, s'enrôlent dans la farine politique, analysent les rapports de forces et restent dans l’attente du messie, d’autres se retirent en douceur sur la pointe des pieds, transfert les fonds propres et impropres, choisissent les capitales protectrices du Golfe pour aller former un front avec M. Ben Ali sous la protection de Ahl Essaoud.

Le départ de Bouteflika est imminent, sa succession est l’objet de transaction et de marchandage entre les forces supérieures et les capitales occidentales. Chakib Khellil compte et décompte son capital, évalue les commissions perçues, des royalties pour les dix années à venir, de l’ensemble des rentes viagères, de la valeur des actions, des sous actions, des portefeuilles, des portemonnaies, des placements et finalement de son salaire pour les services rendus au parrain. Come On ya Si Khelil ! Come On !

Au nom de la loi et des institutions de la république, de la justice et de sa chancellerie, de l’éthique et de la morale, au nom de tous ceux qui souffrent dans les prisons de notre Algérie par décision extrajudiciaire pour avoir aimé la patrie, pour avoir défendu les intérêts du pays, pour avoir dit la vérité, pour avoir refusé de brader les biens de notre peuple, M. Tayeb Belaïz plonge en profondeur pour aller goûter aux sauces sucrées du foncier, des devises, des affaires de drogue et de quelques rames de dinars sous couvert de fautes professionnelles ! Aalach aalik tbahdila, ya si Belaïd ! 

Une autre mascarade de l’équipe du président, Yazid Zerhouni traita le jeune Massinissa Guermah de "délinquant de vingt-six ans", un lycéen brillant assassiné pour l’amour de sa patrie, pour son attachement à la démocratie et aux valeurs de la république dans l’esprit de novembre. L’implication de Y.Z. dans l’assassinat de Ali Tounsi, qualifier par le ministre d’affaire personnelle liée à une opération de corruption. Une autre faute professionnelle ! El kalamou mina erridha, wa ssoukoutou mina edhahab ! 

M. Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement des mandats de Bouteflika, glissa en marche arrière, une démarche artistique pour aller subir des chirurgies politico-plastiques et revenir avec un relooking de star, un autre discours, d’autres alliances plus jeunes et plus intéressantes. L’homme à l'opération "mains propres" sur les entreprises publiques, ferme ses yeux sur les mains basses des membres de son gouvernement sur la Sonatrach en particulier. Ahh ya Si Ahmed ! 

Le président reste silencieux devant ce niveau de corruption jamais enregistré dans l’histoire de notre Algérie, une complicité à hauteur de sa naïveté ou de son aveuglement volontaire. Le principal pour ce dernier est de mourir à la tête du pouvoir, de s'éterniser, de demeurer contre la volonté du peuple. Jamais contre la volonté de Dieu. Le jour du départ viendra et personne ne pourra reporter ce dernier voyage. 

Le président partira avec un pouvoir imaginaire, sans ses généraux-majors, ses gardes de corps, son argent, ses ministres, son frère Said, ses tortionnaires, ses juges et sans défense. Seul avec ses actes, ses pratiques et ses pensées. Tous ceux qui ont participé à la destruction de notre peuple et de notre pays rejoindront leur parrain pour être jugé et puni un jour.

Aux hommes de Bouteflika et à tous ceux qui ont dilapidé les biens de notre peuple du Sendouq Ettadhamoune aux détournements de ce jour, à tous ceux qui ont participé de prés ou de loin à l’assassinat des enfants de la patrie de Abane Ramdane à Boudiaf, sans oublier les enfants de Novembre et d’Octobre et qu’en absence d’une justice de l’homme au-dessus de tous le châtiment de Dieu demeure l’espoir d’un peuple soumis à la répression et à la hogra. 

Le playboy de Boumerdiene arrive à sa fin avec une Algérie atteinte de division, de corruption, de terrorisme, de violence, d’injustice, d’usure et de violation des droits de l’homme. Un homme fatigué par son parcours, des discothèques d’Oujda à celles de Copenhague, de la politique des non-alignés aux stratégies d’assimilation, de l’homme autoritaire au mandat d'arrêt international, des services de protection de Kasdi Merbah à l’opposition de Toufik, du parti au sens unique du FLN à la création, l'enrôlement et l'élimination du FIS, de l’isolement de Khaled à la petite retraite de Abbas Madani. 

"Certes nous appartenons à Allah et c’est vers Lui que nous retournerons"

Démos

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Commentaires (11) | Réagir ?

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Khalida targui

la mort n'est pas un chatiment monsieur Demos puisqu'on y goute tous petits grands gentils ou méchants, non, s'il meurt sans etre jugé comme Boumedienne Benbella Chadli c'est que tout est foutu dans ce bled, il n'y a pas d'hommes pas de femmes walou que du khorroto

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khelaf hellal

En récompense à votre prosternation et votre soumission au diktat du Roi, on vous promet la résurrection et le paradis de l'au-delà. Une belle arnaque qui rend en plus la victime ou l'esclave du Roi heureux de son sort et prie et supplie pour qu'il garde longtemps le trône. Il n'y a pas que ses vizirs qui en tirent profit et sur-profits mais aussi ses esclaves les plus dévoués qui survivent de sa bienfaisance.

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