Quelques vérités sur le tourisme algérien avant ses assises

Quelques vérités sur le tourisme algérien avant ses assises

Au-delà des dérives de l’économie du tourisme qui sonne comme "une vérité abusée" et au-delà du fait que nous restons quant même attentifs aux problèmes liés a son développements et a la demande du citoyen," La Méprise" est annoncée solennellement.

Tous les journalistes et médias pris en charge depuis maintenant plus de deux ans par l’ONT restent pour l'instant silencieux... sourds devrais-je dire, et c’est bien dommage...! Quelquefois, il arrive même qu’un participant dans un Educ-tour dénonce des vérités, voire des inepties sur "le voyage" pourtant gracieusement offert par l’ONT, avec des critiques sévères... Le reste du groupe des journalistes observe un silence radio grave, Rien. La presse nationale, radio et télévisuelle semblent publier pour ne pas mentir sur cette économie, qui n’arrive pas à être de qualité. Pourquoi dans les deux cas, personne ne souhaite s’engager a supporté la difficile promotion ?

S’il est vrai que le tourisme bouscule les esprits, il ne le fait pas dans le sens du mouve... Mais souvent dans le sens du scandale et de la triste réalité qu'elle soit administrative ou celle du terrain ... Le mépris totale que porte les Algériens aux voyagistes vers le produit national, surtout depuis que ce jeune vice ministre s’invente grand professionnel et que l’État a accroché a un mur comme on accroche un tableau relativement médiocre. Voila ce qui arrive qu’en Algérie !!!! Faut-il en parler ou attendre les rencontres des assises nationales ou autour des repas du soir pour sortir les "vannes" et les blagues ? En tout cas, ça sent l'erreur politique...Est ce qu'un jour un peux de discernement s'installera dans toute cette administration du tourisme ou va-t-on continuer à appliquer la politique à sensation et les histoires à dormir debout ...? Si le sensationnel trouve l’enrichissement dans l’âme, l’esprit rejette cette fausse vérité.

Il est vrai qu’en Algérie comme ailleurs dans le monde, les marchés du voyage sont en difficultés. Mais Il est aussi vrai que chez nous, nous pouvons avec certitude enrayer son déclin. Car s’il faut bien une forte collaboration de tous dans une formule pour un tourisme plus ambitieux, il ne faut pas essayer de le maquiller comme le suggère notre camarade Hadj Saïd. Nous pourrions réussir à le faire redémarrer, Mr Benmerradi possède les moyens et nous avons la clef de sa réussite. Mr Hadj Saïd doit simplement se taire et s’atteler a assouplir les démarches administratives.

Dans un paysage où les gens bougent de manière dynamique à travers ce monde en pleine mutation, les voyagistes algériens font grise mine malgré leurs compétences. Tout au moins, les plus grands. Autrefois métier de stars, aujourd’hui on peine à défendre la position Algérie. On voit la fréquentation baisser. Les agences de voyages nationales subissent la concurrence des pays voisins spécialisées dans le réceptif, qui en plus, appliquent les plus bas tarifs jamais enregistrés, par le, e-commerce, qui permet aux voyageurs du monde d'acheter sans se déplacer. Pour chez nous la place reste vide et sans échos. Air Algérie est trop occupée par ces propres redressements et l’office national du tourisme n’a aucune représentation a l’étranger. Quant aux groupes de distributions qui ont modernisé leurs réseaux de proximité pour une drague occasionnelle, c’est désormais plus attrayants et plus souple pour les clients. Dans ce conteste, est ce que le club des journalistes qui servent la promotion de l’ONT ne peuvent développer une aide plus innovatrice au voyagiste algérien? Ou ne comprennent ils pas encore qu’il s’agit de survivre à tous ces changements ? Oui, estiment la soixantaine de voyagistes experts, qui tentent chacun de trouver une réponse adaptée. Le club des journalistes initié par Hadj Saïd depuis plus de deux ans devrait maintenant connaitre assez bien le terrain pour définir sérieusement les possibilités d’entreprendre oui ou non un voyage de qualité à travers l’Algérie.

Autrement l'année 2013 confirmera sérieusement le déclin de la destination Algérie et ce malgré toutes les démarches promotionnelles hélas... Qu'il s'agisse de l’ONAT, du TCA, ou des groupes intégrés privés, personne n'ira enregistrer la croissance tant espérée sur ce format à périmètre comparable. L’ONAT n’a réservé que 60 chambres doubles aux Andalouses pour la saison estivale, quand aux circuits des Oasis, ils restent fragiles et vides dans tous ces merveilleux paramètres… L’investissement promotionnel se sera enfoncé le doigt dans l’œil jusqu’au coude par manque de précaution et de connaissance réelle des possibilités qu’offre le terrain Algérien. Le vice ministre a fait présomptueusement cavalier seul et sa vision du tourisme est simpliste et contre productive pour ne pas dire ridicule. L’image de l’Algérie définie dans une nouvelle aventure sur le tourisme rural ou historique prendra encore un coup difficile à encaisser et bien impossible a réalisé sauf sur les manuels scolaires et encore...

Une nouvelle équation économique à trouver

Si nous arriverons à réinventer les voyages, ce qui est fort probable avec un petit peu de discernement, il faut impérativement faire appel aux professionnels laissés sur le bas côté de l’aventure touristique. M. Ben Merradi ne doit pas rater sa "politique". Son honnêteté mérite le respect. Les agences du groupe de professionnels se sont modernisés et ont appliqué le système de la mise à niveau intelligemment suggéré par le ministre du tourisme de l’époque. Ils ont installés des allées plus larges, des meubles plus bas, un éclairage sophistiqué pour améliorer le confort d'achat des voyages toutes destinations confondues, une partie réception totalement repensée, un nouvel espace billetterie, des services aménagés comme des "corners" spécialisés pour donner l’information sur les destinations à vendre... Tout pour préfigurer la rénovation d'un réseau en peine de leadership. Et où continue à figurer dans un vide total, la destination Algérie. C’est tout simplement inacceptable!!!

Si ce vaste plan de transformation aurait été aidé et lancé par les agences de voyages existantes, il y aurait une multitude de propositions riches de programmes à travers les sentiers d’une Algérie hospitalière. Il n’en demeure pas moins qu’actuellement le marché local rate un gain de quelque 1,5 milliard d’euros uniquement en période estivale à travers les possibilités d’hébergement et de circuits existants, si tout le territoire était actif. C'est ce qu'indiquent les premiers chiffres de certains experts en tourisme du moins pour les années 2010 et 2011. Ces résultats restent cependant à confirmer… Le ministère du Tourisme, quant à lui, doit encore convaincre tant ses salariés pour ne pas dire ses fonctionnaires que les investisseurs sont l'intérêt et la matrice de ses projets et objectifs. Il a les capacités pour relancer ce métier historique, et il est tout prêt de le maîtriser, pour peu qu’il se focalise sur une collaboration des professionnels.

L’éviction de l’ex-ministre du Tourisme Smain Mimoun de l’exécutif a donné naissance à Mohamed Hadj Saïd qui a pris momentanément la "direction opérationnelle des activités" même si celui là n’est pas ministre, il se retrouve en première ligne pour une plus forte dérive de l'enseigne Algérie et sur la relance des hyper gourdes . Car il ne rate aucune occasion pour affirmer divers refus aux concepts possibles et commercialisables. Au lieu d’encourager, il pénalise au moment ou justement, le marché européen veut nous ouvrir ces portes.

Hadj Saïd a souvent changé de cap et d’idée trop rapidement vu des mauvaises performances. Son comportement léger est pénalisant de ses très maigres résultats a la tète de l’Office national du tourisme, même si le budget annuel de l’office place l’Algérie, "globalement en ligne". C’est la une faute grave, car le tourisme a plus besoin de stabilité que de propositions volatils. Il devrait revoir en profondeur sa politique commerciale, car le vice ministre navigue a vue. L'idée est de mettre l'accent sur les produits qui existent déjà et garantir les prix abordables permanents plus que sur une promotion stérile et a tout bout de champ. La promotion est un métier de terrain et non une aventure ludique comme elle a été le cas jusque la. Les difficultés continuent de s'accumuler pour nous tous. Son travail montre que les voyagistes ont vu leur part de marché passer à 2,4%, soit une baisse, compte non tenu des arrondis, de 30.3%. A la mi-octobre, le distributeur annonce que ses ventes ont reculé en données comparables hors recettes Omra et Hadj. (Statistiques reçus des pays récepteurs d’Algériens.)

L’office national a la promotion de l’image algérienne a hérité de mauvais résultats pour 2013. Une mise au point sur les raisons de son recul nous certifie un SITEV a venir sans aucune nouvelle surprise comparativement aux efforts déployés. Il faut bien reconnaît que sa stratégie qui consistait à "ré-enchanter le marché du voyage" n'a pas porté ses fruits et que les concepts lancés un an et demi plus tôt, ne sont pas suffisamment efficaces pour encourager la destination et la baisse des ventes de la destination Algerie.

Les agences spécialisées ne croient un réceptif possible que dans une promotion traditionnelle mais haute en couleurs. Contrairement à l’idée politique de M. Hadj Mohamed Said qui veut faire des voyagistes un magasin "multi spécialiste" en programmes Hadj Bouaamama et autres mécènes, auxquelles les agences de voyages du tourisme n’y croient qu’à 5%. Le marché traditionnel est un concept plus classique du "tout sous le même toit". Nous avons la conviction que le grand format est pertinent parce qu'il permet, justement, de présenter toute une gamme de produits que recherchent les différents consommateurs: les premiers produits touristiques algériens ont des tracés particuliers, mais aussi des gammes plus pointues comme les voyages vers les Oasis ou la Saoura ou, les produits locaux dans l’hôtellerie de luxe. C’est la raison pour laquelle on a besoin d’une nouvelle approche pour exprimer toute l’offre. Proposer une solution globale à travers une vision panoramique. C'est l’atout des responsables. Autrement : «Il faut arrêter d'affirmer que le tourisme algérien est un grand avenir».

Pour sortir vainqueur du jeu. C’est simple : il nous faut une vision parfaite de nos capacités, et elles ne ce portent pas toujours bien. Beaucoup sont invalides. Le vice-ministre actuel continue à marteler un discours sur les prix bas qui n’existent nulle part, parfois à l'aide de campagnes de publicité provocantes et surréalistes. Il négocie virtuellement une promotion ridicule avec ses fournisseurs pourtant avertis, dans le mensonge qui porte préjudice et intrigue sur la réalité.

Le patron actuel du tourisme ne croit pas, comme ses homologues aux grands services forfaitaires généralistes. Il ne sait pas ce que c’est. Il est au contraire persuadé que pour faire face à la baisse des ventes de produits et services il faut réduire le nombre et la taille des agences de voyages qui ont déjà étés ramenées de 7.00 à 4.00. Ce qui est aberrants pour un territoire aussi vaste que le notre sans compter la mise sur orbite au chômage d’un millier de familles. Ni le SNAV ni la fédération n’ont tenus compte du danger entrepris. Ils s’en balancent ou encore faut il qu’ils ont compris quelque chose..?. Reste-t-il à charge de M. Benmaradi une solution miracle dans ce lourd chambardement, un pompier pour éteindre le feu et un mathématicien pour imposer des solutions durables? Les deux existent, il faudrait simplement penser à les rappeler. Peut-être que lors des assises nationales sur le tourisme, nous aurons la conclusion que le seul moyen pour comprendre l’image, c’est de réfléchir un peu pour en saisir le sens.

Faycal Maarfia

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Khalida targui

quand vous parlez de touristes moi j'en ai jamais vu où sont-ils, si vous parlez de nos emigrés, obligés ils viennent bronzer au bled c'est mieux on les acceuille top pour le reste on sait que les centres touristiques s'ils ne sont pas pris gratis par nos bagarras du pouvoir ils tournent à vide, donc arretez de parler de tourisme, le tourisme pour les algeriens c'est la Tunisie et le Maroc. Encore un domaine qu'ils ont saboté, dommage pour nous, s'il y avait des touristes etrangers, ils auraient eté obligé de nettoyer d'ameliorer tous les services, ils ont voulu faire leurs magouilles sans temoin , parler de tourisme c'est se moquer de nous encore une fois

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laid baiid

Les investissements colossaux dans le domaine du tourisme sont laissé sciemment par Fakhamatouhou pour les Qataris et Emiratis.

L'algérie deviendra le nouveaux Liban (où ça va toujours mal) avec Hotels, casinos, discothèques, palaces.... et prostitution de luxe.

Des milliers d'hectares sont cédés pour des bouchées de pain à ces gens là.

FORZA ITALIA!!!

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anwa wiggi

Azul Fellawen,

Votre post est pertinent.

Le tourisme proposé par les Qataris à celui qui est né dans un bordel à Oujda est un tourisme à la Libanaise.

Luxe, sexe et jeux en tous genres. Après la chasse de l'outarde Algérienne, ça sera autour de la chasse de la femme Algérienne.

Vivement l'autonomie afin de protéger la Kabylie de tout ça.

Vive le MAK, vive la Kabylie autonome.