Sonatrach et Total enterrent la hache de guerre

Sonatrach et Total enterrent la hache de guerre

La Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures Sonatrach, et la compagnie française Total ont signé lundi à Alger "un accord global visant à consolider le partenariat existant entre les deux compagnies", a indiqué Sonatrach dans un communiqué.

Sonatrach aurait-elle applani son conflit avec Total ? A croire le communiqué de Sonatrach oui. L’information sur cette nouvelle relation pacifiée entre Sonatrach et le groupe français Total a été rendue publique après la venue du Premier ministre français Bernard Cazeneuve. Il n’a été nulle question du différend qui a miné les relations entre les deux groupes jusqu’à récemment.

Cet accord permettra à Sonatrach et Total "de fructifier leur partenariat à travers la concrétisation de nouveaux projets dans l'amont pétrolier, notamment le nouveau cadre contractuel pour le projet Timimoun, la poursuite de l'exploitation conjointe du champ Tin Fouyé Tabankort dans le cadre d'un nouveau contrat, le développement d'un nouveau projet ainsi que le règlement à l'amiable des différends entre les deux compagnies", souligne la même source

Il y a un an, Total menaçait de quitter l’Algérie. Il était même question de porter l'affaire devant les tribunaux internationaux, menaçait Total. La raison ? Le durcissement de la fiscalité sur le pétrole et le gaz au milieu des années 2000. Décidée à capter une plus grande part de la rente, alors que les prix des hydrocarbures grimpaient, l’Algérie a instauré, en 2006, une "taxe sur les profits exceptionnels" des compagnies étrangères. Dès que le prix du baril dépassait 30 dollars, celles-ci devaient acquitter un impôt supplémentaire pouvant monter jusqu’à 50 % de la valeur de la production. Total réclamait un dédommagement de plusieurs centaines de millions d'euros.

Pourtant dans une déclaration rendue publique en juillet 2016, Noureddine Bouterfa, DG de Sonatrach soutenait que les "portes sont ouvertes et nous avons pu résoudre les problèmes avec tous nos autres partenaires. Il n'y a pas de raison pour ne pas faire pareil avec Total. C'est un petit différend", a-t-il précisé.

Le communiqué ne souffle aucune information sur le fin mot de l'histoire de cette "brouille" qui a failli conduire à la rupture des relations entre les deux groupes.

La rédaction

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